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son criant et glorifiant la résurrection du Seigneur JésusChrist, vous qu'il a ressuscité avec lui. Et vous ne parle. rez avec aucun homme, et vous resterez comme muels, jusqu'à ce que l'heure arrive que le Seigneur vous permette de rapporter les mystères desa divinité. Or Michel archange nous ordonna d'aller au-delà du Jourdain, dans un lieu très bon et abondant, où sont plusieurs qui sout ressuscités en témoignage de la résurrection du Christ: parce que c'est seulement pour trois jours que nous sommes ressuscités des morts, que nous avons été envoyés à Jérusalemn pour célebrer la pâque du Seigneur avec nos parents en témoignage du Seigneur Christ, et nous avons été baptisés dans le saint fleuve da Jourdain. Et depuis nous n'avons été vus de personne. Ce sont là les grandes choses que Dien nous a ordonné de vous rapporter, et donnez-lui louange et confession, et faites pénitence, et il aura pitié de vous. Paix à vous par le Seigneur Diea Jésus-Christ et Sauveur de tous les nôtres.. Ainsi soit-il, ainsi soit-il, ainsi soit-il. Et après qu'en écrivant ils eurent accompli toutes choses, ils écrivirent chaque tome de papier. Or Charinus donna ce qu'il écrivit dans les mains d'Annas et de Caïpbas, et de Gamaliel. Et pareillement Lenthius donua ce qu'il écrivit dans les mains de Nicodème et de Joseph; et tout d'un coup ils furent transfigurés très blancs (1), et on ne les vit plus. Or leurs écrits se trouvèrent égaux, n'ayant rien, pas même une lettre de moins ou de plus. Toute la synagogue des Juifs entendant tous ces discours admirables de Charinus et de Lenthius, se dirent l'un à l'autre: Véritablement c'est Dieu qui a fait toutes ces choses, et béni soit le Seigneur Jésus dans les siècles des siècles, ainsi soit-il. Et ils sortirent tous avec une grande inquiétude, avec crainte et tremblement, et ils frappėrent leurs poitrines, et chacun se retira chez soi (2).

(1) Marc, 9, v. 3.

(2) Act. 21, v. 6.

Toutes cês choses que les Juifs dirent dans leur synagogue, Joseph et Nicodème l'annoncerent aussitôt au gouverneur, et Pilate écrivit tout ce que les Juifs avaient fait et dit touchant Jésus, et mit toutes ces paroles dans les registres publics de son prétcire.

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Après cela Pilate étant entré dans le temnale des Tuis, assembla tous les princes des pettres, et les series. 2 lès docteurs de la loi; et il entra avec est dans le canc tuaire du temple, et ordonna que toutes les portes fussent fermées, et il leur dit: Yous avons woods The vous avez une ceraine grande bibliotheque inere enple, c'est pourquoi je vous prie mele ser semestre to vant nous; et lorsqu ils eurent aporte sile zinde s bliothèque ornée d'or et de piertes presentes pas teatre ministres, Pilate dit à tous: Je vons

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et nous avons vu deux témoins dont Jésus a ressuscité les corps d'entre les morts, qui nous ont annoncé plusieurs merveilles que Jésus a faites chez les morts, que nous avons écrites entre nos mains. Et c'est notre coutume que chaque année, ouvrant cette sainte bibliothèque devant notre synagogue, nous cherchons le témoignage de Dieu, et nous avons trouvé dans le premier livre des Septante où Michel archange parla au troisième fils d'Adam le premier homme, de cinq mille cinq cents ans dans lesquels devait venir du ciel le très aimé fils de Dieu le Christ, et nous avons encore considéré que peut. être il est le Dieu d'Israël qui dit à Moïse (1): Faitesvous une arche du testament de la longueur de deux coudées et demie, de la hauteur d'une coudée et demie, de la largeur d'une coudée et demie. Dans ces cinq coudées et demie nous avons compris et nous avons connu dans la fabrique de l'arche du vieux Testament, dans cinq mille ans et demi Jésus-Christ devait venir dans l'arche de son corps; et ainsi nos Écritures attestent qu'il est le fils de Dieu et le Seigneur et le roi d'Israël. Parce qu'après sa passion, nous princes des prêtres admi rant les signes qui se fesaient à cause de lui, nous avons ouvert cette bibliothèque, examinant toutes les générations jusqu'à la génération de Joseph et de Marie mère de Jésus, pensant qu'il était de la race de David; nous avons trouvé ce que fit le Seigneur, et quand il fit le ciel et la terre, et Adam le premier homme, jusqu'au déluge, deux mille deux cent et douze ans. Et depuis le déluge jusqu'à Abraham, neuf cent douze ans. Et depuis Abraham jusqu'à Moïse, quatre cent trente ans. Et depuis. Moïse jusqu'au roi David, cinq cent dix ans. Et depuis. David jusqu'à la transmigration de Babylone, cinq cents. ans. Et depuis la transmigration de Babylone jusqu'à Fincarnation du Christ, quatre cents ans. Et ils font

(1) Exod. 25, v.10.

ensemble cinq mille et demi (1); et ainsi il apparait que Jesus, que nous avons crucitie, est Jesus-Christ tils de Dieu, et vrai Dieu tout puissant. Ainsi-soit-il.

Nota. Pour rendre ce recueil plus intéressant, nous joindrous ici deux lettres et une relation de Pilate à l'empereur Tibere; et nous finirons par les Actes de Pierre et de Paul que nous avons promis dans l'avantpropos.

(1) De 5500, il s'en manque 536; l'addition ne donne que 464.

DEUX LETTRES

DE PILATE A L'EMPEREUR TIBÈRE.

LETTRE PREMIÈRE.

PONCE PILATE SALUE CLAUDE. (1) Il arriva dernièrement, et je l'ai moi-même prouvé, que les Juifs par envie se punirent, ainsi que leurs descendants, par une cruelle condamnation. Comme il avait. été promis à leurs pères que Dieu leur enverrait du ciel Son saint qui serait à juste titre appelé leur roi, et qu'il leur avait promis de l'envoyer sur terre par une vierge; et comme le dieu des Hébreux l'avait envoyé en Judée lorsque j'en étais gouverneur, voyant qu'il avait rendu la vue aux aveugles, purifié les lépreux, guéri les paralytiques, chassé les démons des possédés, même ressuscité des morts, commandé aux vents, marché à pied sec sur les eaux de la mer, et fait plusieurs autres miracles; tout le peuple des Juifs disait qu'il était fils de Dieu; mais les princes des Juifs prirent envie contre lui, s'en saisirent, me le livrèrent, et le chargèrent de fausses accusations, m'assurant qu'il était magicien, et qu'il agissait contre la loi. Je crus que celaétait ainsi, et l'ayant fait flageller, je le leur abandonnai pour en faire ce qu'ils voudraient. Ils le crucifièrent et mirent des gardes à son tombeau. Mais comme mes soldats le gardaient, il ressuscita le troisième jour; mais la méchanceté des Juifs en fut si irritée, qu'ils donnèrent de l'argent aux gardes pour leur faire dire que ses disciples avaient enlevé son corps; `mais quoiqu'ils eussent reçu de l'argent, ils ne purent

(1) Tibère avait ce nom, parce qu'il était de la famille patricienne Gud. (Suéton. cap. I et XLII, in ejus vitâ.)

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