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M. G. RAYMOND, à Antibes (Alpes-Maritimes) (altitude: 35m):

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M. G. BIDAULT DE L'ISLE, Observatoire de la Guette, à l'Isle-sur-Serein (Yonne)

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M. JACQUES LEONHART, à Munster (Haut-Rhin) (altitude: 378m):

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735,8 722,5 729,6

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736,4 718,9 728,7

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736,9 722

729,1

735,6 722,5 729

738,4 721,1 729,8

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M. M. LUIZARD, à Montargis (Loiret) :

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+30 +9 + 19,5

M. P. MANUEL CAZADOR, directeur de l'Observatoire météorologique de ColegioGranja de Huérfanos Pobres de San-Julian-de-Vilatorta (Espagne) (altitude: 598m):

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M. F. LINTZ, à Brno (Tchéco-Slovaquie) (altitude: 246m):

710,2 .689,9

+ 38,2 -12,211,4

S.-S.-O.

775,8

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M. VALENTIN AGUILAR, à Corrientes (République Argentine):

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M. EM. BELOT fait une importante communication sur l'Astronomie à l'Exposition de Liége de l'Association française pour l'Avancement des Sciences.

Notre éminent collègue tient à souligner l'accueil particulièrement chaleureux et la magnifique réception que nos amis belges réservèrent aux délégués français. M. LE PRÉSIDENT dit que, vu l'heure avancée, il ne croit pas nécessaire d'ouvrir la discussion sur la communication que vient de faire M. Belot. Mais il croit être l'interprète de l'Assemblée en remerciant l'orateur de son intéressante conférence et d'avoir bien voulu représenter la Société astronomique de France au Congrès de Liége. Il a su, au cours de son exposé, apporter une juste critique des travaux présentés et en même temps développer ses propres théories. « Nous le remercions de tout cœur, dit-il, au nom de la Société astronomique de France. (Applaudissements.) » La séance est levée à 23h 10m.

Le Secrétaire-adjoint:

EM. TOUCHET.

VARIATION DE LA CONSTANTE SOLAIRE

ET DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE DE LA TERRE

Les relations qui existent certainement entre les manifestations de l'activité solaire (taches, facules, etc.) et les phénomènes météorologiques terrestres sont difficiles à mettre sûrement en évidence. Notons, par exemple, que M. Chree (1) a comparé récemment la fréquence des taches solaires et, d'autre part, les chutes de pluies, la température, etc... Il estime que, sauf pour les éléments magnétiques, les rapports ne sont pas manifestes. Les variations du potentiel électrique ne semblent pas non plus varier régulièrement avec la période des taches. En ce qui concerne la variation de la température, il ne doit y avoir qu'un changement d'ensemble qui se trouve masqué, pour un point particulier de la Terre, par des causes locales et plus importantes de variation de température. Mais on pourra peut-être prouver l'existence de ce changement d'ensemble en étudiant les variations de la constante solaire, c'est-à-dire de la quantité d'énergie que la Terre reçoit du Soleil. Cette variation doit produire en effet des changements dans la température moyenne de la Terre.

Depuis cinq ou six ans, M. Abbot et ses collaborateurs mesurent avec précision la valeur de la constante solaire, et cela presque tous les jours, dans les deux observatoires équipés à cet effet par la Smithsonian Institution. M. Abbot a résumé récemment (2) les grandes lois qui semblent déjà se dégager de cet ensemble d'observations. Il est donc peut-être intéressant de se demander quel doit être, théoriquement, l'influence d'une variation donnée de la constante solaire sur la température moyenne de la Terre.

On sait que l'on peut calculer, par la loi de Stefan, la température que prendrait, à une certaine distance du Soleil, un petit corps noir, c'est-à-dire suivant les lois théoriques d'absorption et de rayonnement. Ce calcul a été fait pour la première

(1) Journal of the Meteorological Society.

(2) Proceedings of the National Academy, 1923, p. 355.

fois dans ce bulletin même par M. Ch.-Ed. Guillaume (1) et l'on trouve ainsi que si la Terre suivait la loi de rayonnement des corps noirs, elle prendrait une température de + 15o, en supposant la température effective du Soleil égale à 6 000o environ. Un calcul simple montre que si la constante solaire varie de un dixième de sa valeur, ce fait proviendra d'une variation de température du Soleil de 150o et produira, théoriquement, un changement de température de 7o à la surface de la Terre.

Les variations trouvées par M. Abbot dans la valeur de la constante solaire ne sont pas aussi considérables. Pourtant, entre le mois de novembre 1921 et les premiers mois de 1923, la constante solaire a baissé de 1,94 environ à 1,90. D'après notre calcul, il aurait dû en résulter une diminution de température de 1o,5 pour l'ensemble de la Terre. On comprend que cette différence soit difficile à mettre en évidence et que Abbot n'ait pas tiré de conclusion certaine (2) de l'hiver relativement froid (en Amérique) de 1923-1924. Mais les conditions météorologiques ont été aussi troublées en Europe, et nos lecteurs ont pu voir dans un article récent de M. Flammarion la coïncidence curieuse qui existe entre les grandes perturbations du temps et les années de minimum de taches solaires.

Il est à remarquer que la constante solaire doit varier davantage par suite de la distance variable du Soleil à la Terre. L'hémisphère nord est en hiver au moment du périhélie, l'hémisphère sud au moment de l'aphélie. La différence entre les températures d'été et d'hiver doit donc être plus considérable, théoriquement, dans l'hémisphère sud que dans l'hémisphère nord. Quelle est la valeur de cette différence ? La distance du Soleil à la Terre varie de un trentième de sa valeur entre le 1er janvier et le 1er juillet : il en résulte que la constante solaire aevrait varier théoriquemeut de un quinzième environ de sa valeur, et la variation de température venant de ce fait est, théoriquement, de 40,7, variation qui s'ajoute à la différence de température entre l'été et l'hiver. Mais ce résultat est purement théorique et l'hémisphère sud, beaucoup plus baigné par les océans a, de ce fait, des conditions très différentes de celles de l'hémisphère nord.

Quoiqu'il en soit, voyons comment la constante solaire varie avec l'état de la surface de l'astre, d'après les observations de Abbot.

Quand des taches solaires se forment, augmentent ou apparaissent par suite. de la rotation du Soleil, la constante solaire augmente.

Il en est de même quand les images données par le spectroheliographe et la raie H2 montrent que la surface de l'astre est plus troublée.

Au contraire, quand l'activité du Soleil se calme, la radiation diminue et cela jusqu'au moment où une nouvelle agitation de la surface vient augmenter sa valeur.

Enfin, quand des taches passent au méridien central du Soleil, on observe une radiation plus faible, et cela généralement un jour après le passage. Ce fait, observé en mars 1920 et mai 1921, a été presque toujours vérifié par la suite quand les observations sont devenues plus précises.

Les trois premiers faits concordent bien avec l'observation faite par Abbot que

(1) Bulletin, 1897, p. 118.

(2) Loc cit., p. 85.

la constante solaire est relativement élevée pour les années de maximum de taches. Il semble que l'agitation du Soleil amène à la surface de la matière venant des couches profondes et augmente ainsi la température, tandis que la surface se refroidit quand elle est calme.

La diminution de la radiation quand une tache passe au méridien central est plus singulière. M. Abbot l'explique de la manière suivante : On a remarqué sur les photographies d'éclipses totales que les rayons coronaux semblent souvent partir des taches solaires; il en résulterait, suivant la direction de ces jets, une absorption de l'énergie et, par suite, une diminution de la constante solaire quand la Terre passe en face d'un de ces jets. Les jets pouvant ne pas être absolument normaux à la surface, on expliquerait ainsi que la chute de radiation n'a pas lieu exactement au moment du passage de la tache au méridien central de l'astre, mais un jour après ou parfois avant.

Oserons-nous remarquer que cette explication ne nous satisfait pas entièrement ? Il est vrai que l'éclat de Saturne a présenté de petites fluctuations correspondant à des variations de la constante solaire, compte tenu du temps nécessaire pour que la même partie du Soleil passe en face de la planète. Il semble donc que des rayons d'une certaine intensité tournent avec le Soleil et affectent les planètes au moment où ils les atteignent. Mais le cas d'un jet lumineux ne semble pas être le même que celui d'un jet coronal absorbant la lumière. Si ce jet part d'une tache et a à peu près la forme d'un cylindre normal à la surface, on ne voit pas bien pourquoi il absorberait plus d'énergie de la surface du disque quand il est parallèle que quand il est incliné sur le rayon visuel. On peut aussi se demander si les jets ne sont pas plus lumineux que l'ensemble de la couronne parce que, au contraire, la radiation solaire partant normalement d'une tache, ou de ses environs, est plus grande qu'en un autre point de la surface. Mais quelle que soit la valeur de l'explication donnée par Abbot, le fait d'observation qu'il a établi est très remarquable, et on devra désormais en tenir compte dans toutes les théories sur la couronne ou les taches solaires.

On remarquera que, d'après Abbot, l'effet des taches est, en moyenne, d'augmenter la valeur de la constante solaire et que celle-ci est plus forte aux années de maximum qu'aux années de minimum de taches. Il doit en résulter que la température moyenne de la Terre doit être aussi plus grande au moment du maximum des taches solaires, et le calcul fait d'après la loi de Stefan permet d'évaluer cette variation théorique. Ce fait confirmerait les conclusions que M. Flammarion a établies autrefois et exposées dans un récent article; il serait opposé, au contraire, aux résultats trouvés autrefois par Koppen et soutenus notamment par M. Nordmann, résultats d'après lesquels la température à la surface de la Terre serait plus basse au moment du maximum des taches solaires.

PIERRE SALET.

Dernières observations faites à l'Observatoire Flammarion de Juvisy

Mars s'éloigne, et sa distance croissante se manifeste par une réduction considérable de son disque planétaire. Avec quels regrets nous avons constaté cette diminution rapide de son diamètre apparent dans les rares belles soirées d'automne,

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Fig. 260 à 263.

7 novembre, à 19h30m, w = D=13",3 Lat=- -22o,2. Phase

328°.

1",6.

Dessins de Mars pris en 1924, par Mme GABRIELLE.-C. FLAMMARION.

alors que la surface martienne se montrait diversifiée de détails si intéressants! Les dessins reproduits ici (fig. 260 à 263) montrent les meilleures images que j'aie pu obtenir en octobre et novembre. Les observateurs exercés à voir les configurations martiennes, entraînées par la rotation diurne, se succéder devant leurs yeux, y reconnaîtront des régions connues, dont les contours d'ensemble qu'il s'agisse de parties claires ou sombres, continents ou mers - demeurent relativement stables.

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