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n° 6, Statistical Studies of Double Star, par E. OPIK. - Tome XXVI, no 1 ; Photometric measures on the Moon and the Earth-Shine, par E. OPIK.

Memoirs of the British astronomical Association. Vol. XXVI, part. 1: Thirteenth Report of the section for the observation of Mars, dealing with the apparition of 1917-1918. Lowell Observatory, Report of the Committee on physical observations of the Planets. Vertigini! Visione numerica dell'universo, par le Dr ARNALDO GNAGA.

La réforme du calendrier: projet d'un calendrier universel, par GABRIEL ZAYMUS Senior. L'Information astronomique, 1re année, no 1. Septembre 1924; directeur : R. BÉCHAMBES. Annales de l'Observatoire de Ksara (Liban), par le R. P. BERLOTY, S. J.

U. S. Department of Agriculture Weather Bureau; Monthly Weather Review, vol. 52, no 6, juin 1924.

La Organizacion Cometaria del Universo, par M.-S. DE CARMONA.

M. le SECRÉTAIRE annonce qu'un Cours d'astronomie élémentaire, professé par notre collègue M. MAURICE BALLET, s'ouvrira à l'Observatoire de la Société le mercredi 3 décembre. Le programme en est publié au présent Bulletin (feuilles vertes).

M. Ballet est bien connu de ceux de nos collègues qui fréquentent les séances d'observations pratiques pour son savoir et son urbanité.

COMMUNICATIONS ÉCRITES

Soleil. - M. G. RAYMOND, à Antibes (Alpes-Maritimes), adresse l'ensemble de ses observations du Soleil pendant les mois de mai à octobre 1924. Nous en extrayons ce qui suit :

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Variation diurne de la Boussole

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Nombre
de
groupes

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M. TARUT, à La Rochelle. (Charente-Inférieure), communique ses observations du Soleil effectuées pendant le deuxième trimestre 1924 en collaboration avec notre collègue, M. VAREILLE. En voici le résumé :

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L'ensemble du trimestre accuse un réveil marqué de l'activité solaire ; d'une façon générale, les taches se sont montrées dans les hautes latitudes." (Lunette équatoriale de om,095).

M. HENRI MÉMERY, à Talence (Gironde), communique ses observations des taches solaires pendant les mois de mai à septembre 1924.

Il est permis d'avancer, d'après l'ensemble de ces observations, que l'année 1923 marque le minimum de la période qui vient de finir, laquelle n'aura eu qu'une durée de 10 ans (1913-1923). (Lunettes de 0m, 108 et 0m,160; gr. 100 et 200).

M. H. Mémery nous envoie également une étude sur « une variation annuelle des taches solaires », d'allure périodique et indépendante de la période undécennale. Si, après avoir noté les dates d'apparition et de disparition d'une tache ou d'un groupe de taches d'une certaine étendue, on se reporte aux observations des années précédentes, on constate qu'aux mêmes dates des taches solaires également de grande étendue ont été observées.

L'augmentation régulière de la superficie des taches à la fin du mois et la diminution dans les premiers jours du mois suivant sont évidemment produites par l'apparition et la disparition des grandes taches. Or, cette régularité n'existerait pas si les taches solaires apparaissaient et disparaissaient à des dates quelconques.

M. R. LENCEMENT, à la Saussaye (Eure), adresse un croquis d'un groupe de taches solaires observées le 9 juillet, à 18h et le 11 juillet à 17h (t.m. Gr.); l'étendue de la tache principale était de l'ordre de 100 000 kilomètres. (Lunette de 0m,075; gr. 140). M. DE PAOLIS, à Rome (Italie), adresse de nombreux dessins de taches solaires : 1° Un groupe important passé au méridien central du Soleil dans la journée du 15 mai; 2o Une immense étendue faculaire, visible près du bord est-nord-est, entre les latitudes +10° et + 35o, et un groupe de taches bien visible entre des facules, le 29 juin.

M. A. de Paolis signale également [l'activité solaire boréale pendant l'été 1924 : La fin de juillet et la première moitié d'août ont été caractérisées par l'apparition de petites taches de 10" à 20′′ de diamètre, isolées et régulières. A la fin du mois d'août, un groupe considérable dépassant 3'est passé au méridien le 30; à cette date, l'Observatoire Bendandi, de Faenza, a enregistré une violente secousse sismique.

Le 13 septembre, à 8h, un groupe était visible.

M. RENÉ FONJALLAZ, à Lausanne (Suisse), envoie le cahier de ses observations solaires pendant l'année 1923, et le premier semestre de 1924, illustré de nombreux dessins. L'accroissement de l'activité solaire se révèle nettement par la comparaison des résultats obtenus pendant les deux périodes. (Lunette 0m,07; grossissement : 80). M. PANAIT CRISTOFOR, à Braïla (Roumanie), a observé un important groupe de taches solaires le 31 août 1924, à 17h40m, à Galatz et les jours suivants à Braïla (équatorial Merz de 0m,054 et réfracteur Secrétan de 0m,08; gr. 150). Deux dessins montrent un grand nombre de petites taches dans le voisinage de la tache principale et l'évolution de celle-ci.

M. POPOVICI MIROU, à Galatz (Roumanie), communique ses observations du Soleil du 15 août au 1er septembre et deux dessins de groupes importants de taches solaires. Durant cette période, 8 groupes comportant 67 taches ont été observés dans l'hémisphère boréal (Lunette Secrétan de 0,08; gr. 100.)

M. C. POPOVICI, à Galatz (Roumanie), en compagnie de M. CRISTOFOR et de son frère, a effectué des mesures des importants groupes de taches solaires apparus les 28, 31 août, 1er et 3 septembre 1924. (Lunette Secrétan, gr. 50 et 200). Les plus grandes longueurs s'établissaient entre 18 000 et 70 000 kilomètres sur 13 000 à 37 000 kilomètres de largeur.

M. VALENTIN AGUILAR, à Corrientes (République Argentine), adresse le journal de ses observations de taches solaires pendant le mois de septembre 1924, soit 27 jours d'observation. Le Soleil apparut sans taches les 9, 10 et 18 septembre.

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Lumière zodiacale. M. JEAN-J. NICULESCU, à Targoviste (Roumanie), transmet ses observations et un croquis de la lumière zodiacale pendant l'hiver 19231924, et principalement dans la nuit du 28 janvier 1924, entre 19h30m et 20h15m (heure de l'Europe orientale).

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A cette date, la lumière zodiacale se dessinait sous la forme d'une ellipse inclinée sur l'horizon et s'étendant, dans sa partie la plus lumineuse, un peu au delà de & Piscium ; la limite orientale suivait sensiblement une ligne passant par y, a et Pegasi; la limite occidentale s'établissait à mi-distance de Piscium et Ceti, passait au voisinage de Ceti pour finir à l'horizon près de Aquarii.

-

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Lune. M. A. PIEROT, professeur à Strépy-Bracquegnies (Belgique), observant le cratère Mercénius, le 16 mai, à 23h30m, a remarqué que l'arène paraissait recouverte d'un vaste pentagone irrégulier très clair, laissant entre lui et les remparts des segments sombres. Du sommet supérieur ouest de ce polygone, s'étendait, vers l'Est, un faisceau lumineux, dont l'extrémité s'arrêtait un peu au-delà d'un petit cratère ouvert sur son passage, jusqu'à une fine raie transversale orientée sensiblement Nord-Sud. Ces particularités paraissent, jusqu'ici, propres au seul cratère Mercénius. M. F. LINTZ, à Brno (Tchéco-Slovaquie), adresse plusieurs photographies de la Lune suivant la méthode décrite par M. A. Kovache (1). L'expérience démontre que l'on ne peut obtenir une image d'un diamètre supérieur au diamètre de l'objectif sans nuire à la netteté des détails.

M. ABBOTT, à Athènes (Grèce), a observé, le 22 mai 1924, 3 jours après la pleine Lune, un petit cratère de 2 500 mètres de diamètre, bien défini, situé un peu à l'Ouest d'une droite tirée de Mâdler à Beaumont, au tiers de la distance vers Mädler, près de la partie médiane du plissement de terrain qui joint Beaumont à Théophile.

Occultations.-M. FÉLIX LA MÉCH, à l'Observatoire de Corfou (Grèce), assisté de MM. B. KANDER, J. SARDA et M. CHRISTOPHE, a 'noté les occultations suivantes : 16 octobre 1924, occultation de x Tauri (Aldébaran): Lever de la Lune à 20h30m45" (heure civile); Immersion au bord éclairé à 20h51m47s; Emersion au bord obscur à 21h52m33; Corde tracée d'Olbers à Langrenus.

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18 octobre 1924, occultations de :

119 Tauri: Immersion au bord éclairé à 0h22m0s,5 (heure civile); Emersion au bord obscur à 157m498; Corde tracée de Kraft à Smyth.

120 Tauri Immersion au bord éclairé à 16 m448; Emersion au bord obscur à 2h27m47a ; Corde tracée de Riccioli à Neison.

Avant l'occultation de 119 Tauri, trois étoiles de 9o et 10° grandeurs de la même constellation ont été occultées, à hauteur de Langrenus, au bord obscur, à 0h4 m3s et 0h4 m28s pour deux d'entre elles. (Lunette de 0,081; gr. 180; chronomètre Hirch et Cie, de Genève.)

M. F. LINTZ, à Brno (Tchéco-Slovaquie), a noté l'émersion d'Aldébaran, lors de l'occultation du 16 octobre, à 21h20m35s (t. m. Gr.).

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Météorologie. M. MARCEL COURT, à Saint-Etienne (Loire), a été témoin le 5 mai 1924, à 15h2m, de la formation d'une petite trombe dans la cour d'une école. Une colonne de poussière, de 0m,50 à 0m,60 de diamètre, s'est élevée à une hauteur de 12 mètres; animée d'un mouvement gyratoire très rapide, cette trombe a parcouru un trajet de 7 mètres et s'est évanouie subitement près d'un arbre. Le phénomène a duré 10 secondes.

(1) Voir L'Astronomie, mars 1924, p. 114.

M. LUIZARD, à Montargis (Loiret), adresse une note sur une trombe de poussière et de sable observée par lui à Düren (Allemagne occupée), le 21 mai 1921. Cette trombe, de 1 mètre de diamètre et de 10 mètres de hauteur, prit naissance sur la route où se trouvait une unité française dont notre collègue faisait partie. Le temps était très chaud, le ciel était parfaitement limpide et le vent à peu près nul.

Le météore dura environ 3 minutes pendant lesquelles il parcourut une distance d'une centaine de mètres ; la vitesse était donc très faible, cependant que son mouvement gyratoire était très intense.

Mme REUBEN-GUBBAY, à Paris, se trouvant à Vevey (Suisse), le 3 août, vers 8h du matin, a observé au large d'Ouchy une trombe d'eau paraissant avoir une hauteur de 300 à 400 mètres. Le même phénomène a été vu d'Ouchy, mais on y eut plutôt l'impression d'être en présence d'une forte colonne de brouillard affectant la forme d'un champignon renversé. Cette colonne, poussée vers l'Est, s'est dissipée peu à peu.

M. A. DAVID, ingénieur, à Nice (Alpes-Maritimes), communique le relevé météorologique de la station de Monte-Carlo pour l'année 1923 :

pur..

Nébulosité: Ciel

demi-couvert..
couvert.....

157 journées soit 43,01 0/0
109
99

29,86 0/0
27,13 0/0

Pluie : 61 journées, et en outre 21 jours de gouttes, soit 16,74 0/0. Hauteur totale : 596mm,2. M. G. BIDAULT DE L'ISLE, à l'Observatoire de la Guette, à l'Isle-sur-Serein (Yonne), adresse ses observations générales :

1° Sur le printemps 1924 températures très basses dans la première quinzaine de mars; le thermomètre s'est abaissé au-dessous de - 5o pendant 16 jours. En mai, température moyenne élevée; peu de pluie. Deux orages en avril et deux en mai.

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2o Sur l'été 1924 : été froid, humide et pluvieux ; 24 jours de pluie en août. Il faut remonter à 1874 pour avoir un nombre de jours de pluie aussi considérable. La température n'a dépassé 30° que 3 fois en juillet; en août, la moyenne thermométrique est inférieure de 2o environ à la normale. Noté trois orages en juin, trois en juillet, quatre en août et deux chutes de grêle les 18 et 19 août.

3° Sur l'orage du 7 août 1924 : la pression s'était maintenue régulière entre 753mm,5 et 751 mm jusqu'au 6 août à midi; ciel peu nuageux, vent sud-sud-ouest très faible, température assez élevée. Après une baisse lente, une première dépression de 1/2mm dans la matinée du 7 précéda une descente brusque d'un millimètre de 11 heures à midi; à 13h30m se produisit une chute en crochet jusqu'à 747 mm. C'est alors que s'éleva un orage avec violente bourrasque de vent et de pluie venant de l'Ouest, qui dura deux heures et causa de nombreux dégâts aux vergers. La température passa, en deux ou trois minutes, de 28° à 12o.

L'orage du 7 août n'a d'ailleurs pas eu seulement un caractère local. On signalait par toute la France, ce jour-là, un état orageux qui, en plusieurs endroits, s'est manifesté par de violentes bourrasques qui causèrent de lourds dommages.

M. MÉMERY, à Talence (Gironde), adresse une note sur la température pendant la période dite des « Saints de glace », de 1880 à 1924.

Le résultat le plus curieux de cette étude est que l'époque dite des « Saints de glace » est généralement une époque chaude. Cette appellation n'a pu, vraisemblablement, prendre naissance qu'à la suite d'une série d'années froides. D'autre part, notre collègue a établi une concordance entre les valeurs quotidiennes de la temperature et le nombre ou l'étendue des taches solaires pour des climats très différent tels que ceux de l'Ouest et de l'Est de la France.

M. VILLEDARY, à Béziers (Hérault), adresse:

I. Une note sur la prévision du temps à longue échéance. L'étude des perturbations atmosphériques importantes (tempêtes, cyclones) conduit à supposer que ces phénomènes ont une cause astronomique. A l'appui de sa théorie, notre collègue a fait parvenir, à la fin de chaque mois, pour le mois suivant, ses prévisions du temps dont le degré de précision s'est révélé satisfaisant tant au point de vue des régions aff ctées que des dates probables des perturbations météorologiques.

II. Une note sur «<le changement de temps, le 15 août ». D'après l'opinion courante, surtout dans certaines régions, le midi notamment, le 15 août amène un abaissement sensible de la température dû le plus souvent à des pluies abondantes.

Or la Terre rencontre, vers le 10 août, la partie la plus dense de l'essaim des Perséïdes; les particules de poussières minérales qui proviennent de ces météorites peuvent déterminer la condensation de la vapeur d'eau lorsqu'elles traversent des masses nuageuses dont le degré hygrométrique est élevé.

III. Une note sur la formation de la pluie.

IV. M. G. Villedary observant des cumulus, le 3 septembre, à 16h, par temps calme (vent ouest-nord-ouest très faible) et situés à une hauteur de 2 000 à 2 500 mètres, a remarqué que des fragments plus ou moins volumineux se détachaient de la masse, tant au-dessus qu'au-dessous, et se dispersaient rapidement. Ceci semble démontrer que les nuages observés étaient constitués de vésicules d'eau et non de neige. Dans un milieu où le degré hygrométrique n'est pas uniforme et la température supérieure à zéro, une masse isolée de vapeur tend à se répartir dans toutes les directions.

Les nuages de neige, par temps calme, fondent avec l'élévation de la température, produisent des pluies et ne s'étendent que dans la partie inférieure.

M. LOUIS LAGRANGE, professeur à Angoulême (Charente), signale qu'ayant observé des taches solaires en juin et en juillet, il a constaté que chaque fois qu'une tache nouvelle apparaissait sur le bord du disque, il y avait un orage six ou sept jours après. Des prévisions établies en fonction de ces probabilités se sont toujours réalisées, à un jour près.

M. VICTOR AMAURIS, à Morlanwelz (Belgique), signale que, par l'observation du baromètre, du vent inférieur et du mouvement des cirrus, suivant la méthode de M. Guilbert (1), il a pu prévoir à deux reprises l'arrivée du mauvais temps, les 17 et 25 août dernier.

M. A. LEBEUF, directeur de l'Observatoire de Besançon (Doubs), adresse le résumé climatologique des mois suivants :

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(1) La Prevision scientifique du temps, Augustin Challamel, éditeur, 17, rue Jacob, Paris.

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