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2920do acil9up29.I «.900 91199 970 ९ 379 (0) 19 y 1stroje in solê noin 2012 zamiar tñGris -astali zamed so erialaobesldsti9v 299v8033 LEY BEN?79 CHAPITRE CLXXX¶noo însusi. asistations I 2002 up tnseib, 91915 no Comment le dessusdit seigneur de Chauny retourna à Paris de so ambassade, et fut accusé par le conseil royal et la provisión qui fut mise contre le duc de Bourgogne. ideed ol as asiano?

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equot ob 906q29 guol 169 30ì APRÈS ce que ledit seigneur de Chauny fut re tourné à Paris devers le robet son grand conseil, ayoit été baillée par son clerc, à aucuns de ses amis, la copie des instructions et réponses dessusdites, et aussi de toute icelle ambassade. Laquelle chose fut pariceux publiée plus avant qu'il n'appartenoit, tant qu'aucuns du grand conseil du roi en eurent la connoissance; pourquoi il advint que quand ledit sire de Chauny eut audience de par le roi et devers son grand conseils pour faire la réponse de ladite ambassade qu'en plein conseil lui fut dit: Sire

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de Chauny, vous vous démontrez bien du conseil » du roi, tel que vous êtes, comme il appert par » des instructions qui vous ont été baillées de par » le roi, et aussi par la réponse du duc de Bours

gogne, dont en voici la copie; lesquelles vous » avez baillées, non pas pour le bien du roi, en

Si

plusieurs lieux, tant à Amiens, Paris comme » ailleurs, à aucuns de vos connus et amiss "soient vues derechef lesdites instructions et les » (réponses dus duc de Bourgogne, signées de sa

>> main, contre cette copie.» Lesquelles choses furent relues sans rien ôter ni ajouter, et furent trouvées véritables; dont le sire de Chauny fut grandement confus. Mais en la fin ! ils en excusa par son clerc, disant que sans congé il avoit baillé icelles copies lequel clerc se rendit fugitifesToutefois de dit sire de Chauny pour cette cause; fut mené pri sonnier en la bastille Saint-Antoine'; auquel lie fut par long espace de temps, jusques à la prise de Paris,; car Diceux gouverneurs du roi étoient moult déplaisants de ce que les réponses dudit due de Bourgogne avoient été vues en tant de lieux Et quelque semblant qu'ils montrassenb, mould doutoient icelui duc et sa puissance, par ce pareils lement que moult étoient avertis que la plus grand partie des bonnes villes et du commun duroyaume lui étoient favorables, et aussi plusieurs grands sei gneurs et autres nobles.tus and ob 9

Et encore quand ils furent acertenés, par les réponses dessusdites, que pas ne se désisteroit de son entreprise ; mais iroit à grand' puissance vers Paris, sur intention d'y entrer, et aller devers le roi, furent en plus grand doute que par avant car bien savoient que s'il venoit à son entente (but); seroient tous déboutés du gouvernement du roi, et la plus grand' partie punis criminellement. Néan moins, pour y obvier et eux entretenir, firent écrire lettres, de par le roi, aux bonnes villes, que pas ne reçussent ni baillassent obéissance andit duc de Bourgogne ni à ses gens et avec ce mirent

garnison par tous les passages, et autres lieux nécessaires; et mêmement le connétable remanda ses gens d'armes, des frontières de Normandie, à .venir devers lui à Paris, pour lui fortifier.

Et par ainsi le roi d'Angleterre, qui étoit descendu au pays, comme dit est, à grand' puissance, eut plus bel avantage à faire sa conquête sans avoir quelque danger; et par le moyen des divisions dessus déclarées, peu trouva qui contre lui fit grand' résistance.

CHAPITRE CLXXXII.

Comment le duc de Bourgogne passa outre atout (avec) sa puissance vers Paris; et se mirent en son obéissance plusieurs villes et forteresses, où il mit capitaines et gouverneurs.

APRÈS que le duc de Bourgogne eut par aucuns jours séjourné en la ville d'Amiens, et aussi commis au gouvernement de ses pays de Picardie, en y délaissant pour principal chef son seul fils le comte de Charrolois, accompagné de notable conseil pour le conduire, se partit dudit lieu d'Amiens en retournant à Corbie, et de là s'en alla à Montdidier. Durant lequel temps la dame du Châtel-deMouy promit que plus ne souffriroit que ses gens fissent guerre au pays dudit duc.

En la compagnie duquel allèrent audit lieu de

Montdidier, le jeune comte de Saint-Pol; messire Jean de Luxembourg, et plusieurs autres notables grands seigneurs. Et le seigneur de Fosseux, accompagné de ses trois frères, c'est à savoir messire Philippe, Jacques et Jean de messire Jennet de Poix, d'Hector, de Philippe et de Bon de Saveuse, du seigneur de Rambures, de messire Brunel, de Louis de Wargnies, et de plusieurs autres notables hommes; s'en alla à Beauvais, auquel lieu il fut réçu par certains moyens, pour et au nom dudit duc de Bourgogne, ainsi et par la manière qu'avoient fait ceux d'Amiens. Dedans laquelle ville ledit sire de Fosseux fit proposer, présents le maire, échevins et communauté d'icelle, par maître Robert le Jeune, avocat et conseiller dudit duc de Bourgogne, la bonne amour et vraie affection que ledit duc avoit toujours eue au bien du roi et à sa génération, et de la chose publique ; en remontrant aussi l'intention qu'il avoit, en ce présent voyage, afin de relever le royaume, et mettre hors des grands tribulations où il étoit par le moyen. d'aucunes gens de petit état, qui gouvernoient le roi. De laquelle proposition les dessusdits de Beauvais furent assez contents. Et finablement se conclurent et disposèrent du tout à recevoir icelui duc de Bourgogne dedans leur ville, atout (avec) telle puissance qu'il lui plairoit à y mettre.

Lequel duc, bref ensuivant, de la ville de Montdidier y alla, et y fut très joyeusement reçu de tous les bourgeois et habitants. A l'entrée du

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quel fat crié Noël!? par les carrefours où il passoit, et s'en alla loger à l'hôtel de l'Évêque, et là séjourna par huit jours entiers. Si étoient les gens d'armes logés au pays à l'environ, qui fort en fut travaillé, jà-soit-ce que le pays fût très abondamment pourvu de tous biens; auquel lieu vinrent aucuns bourgeois de la ville de Gournay en Normandie, envoyés de par les gouverneur et les habitants, lesquels se mirent en son obéisssance, promettant de tenir son parti; et à ce les reçut bénignement, et leur fit faire serment d'être bons et loyaux envers le roi et lui, ce qu'ils accordèrent libéralement. Et par ainsi leur quitta gabelles, subsides et impositions, comme il fit ès autres bonnes villes du roi, qui se mirent en son obéissance. Et entre temps, Hector et Philippe de Saveuse, messire Elyon de Jacqueville, et aucuns autres capitaines allèrent courre devant Beaumontsur-Oise, cuidant gagner le passage; mais il fut bien défendu par les gens du connétable, qui étoient dedans. Pourquoi iceux s'en retournèrent en la ville de Chambly-le-Haubergier ; en laquelle, tant es églises comme ailleurs par la ville, ils prirent biens sans nombre, et après retournèrent à Beauvais devers le duc leur seigneur, qui de rechef envoya, aucun peu de jours ensuivant, grand' partie de ses gens loger audit lieu de Chambly et ès villages à l'environ.

JOTE

Et tot après, ledit duc, partant de Beauvais, les suivit à (avec) toute sa puissance, qui étoit moult

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