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s'il pouvait l'être encore en France. Sans doute, nous devons faire la part des libéraux de 1815; mais ils n'ont semé pour nous, en voulant des droits pour eux-mêmes, qu'un déshonneur de quinze années. Ils ont ouvert nos villes à l'étranger, ils ont livré nos flottes, nos arsenaux, nos places fortes, et ont signé ces désastreux traités de 1815, qui pèsent encore de tout leur poids sur l'Europe démocratique. Croit-on, par exemple, qu'en présence de Bonaparte, réduit après la paix au rôle de roi constitutionnel, mais restant toujours le représentant des principes révolutionnaires déposés dans son code, qu'en présence de la France forte, redoutée et toujours l'espoir des peuples, les rois de la sainte aliance auraient pu mentir comme ils l'ont fait à leurs promesses, appesantir un joug odieux sur leurs sujets, et réprimer partout, à Naples, dans le Piémont, en Espagre, dans l'Allemagne, les tentatives d'émancipation populaire? C'est parce que la France, devenue royaume de droit divin, a abandonné la cause des peuples, que la Pologne a été effacée du rang des nations et depuis a peri peut-être sans retour, que l'Italie gémit démembrée et asservie, qu'a l'Orient enfin grandit le colosse moscovite, qui ne trouve plus d'adversaires ni de rivaux, si ce n'est dans les marchands de Londres. La France de François Ier, de Richelieu, de Louis XIV, de la Convention et de Bonaparte, est descendue au second rang des nations. Quand donc remontera-t-elle au premier pour y défendre encore, comme autrefois, contre la maison d'Autriche, les libertés de l'Allemagne et de l'Italie, et l'industrie, le commerce, c'est-à-dire la richesse et le bien être de tous les peuples du continent, contre l'avidite mercantile et l'égoïsme politique de la Grande-Bretagne!

CENTRALISATION. A un point de vue élevé, une nation doit être considérée comme un individu, dont la vie est soumise aux mêmes lois que le corps humain. Chez l'homme, le cœur est le centre de la circulation; dans l'être multiple qu'on appelle peuple, la ca

pitale est aussi le foyer de la vie, elle est le cœur d'où partent et où viennent aboutir toutes les forces vitales. Sans unité, pas de peuple; sans la centralisation, pas d'unité. Aussi un État est-il d'autant plus puissant qu'il est mieux centralisé.

Il faut se garder toutefois de confondre la centralisation avec la concentration, qui n'en est que l'abus. La concentration de toutes les forces d'une nation dans une seule ville ou dans une seule main serait une monstruosité, dont les conséquences ne tarderaient pas à être funestes à la ville qui chercherait à tout absorber, aussi bien qu'aux provinces qu'elle aurait dépouillées. Ce serait comme si le cœur voulait garder tout le sang que lui apportent les veines. L'antiquité nous en offre un exemple bien frappant : Rome a été victime de cette politique absorbante qui la portait à entasser dans son sein toutes les richesses de l'ancien monde. Après s'être avilie dans le luxe et dans la débauche, elle s'est trouvée hors d'état de résister aux barbares, pour qui ses trésors étaient une tentation irrésistible. Autant la centralisation est utile, autant la concentration est dangereuse. Napoléon, qui avait trouvé en France la centralisation toute faite, en a outré les conséquences; et c'est en grande partie à son système qu'il faut attribuer les abus qui ont Soulevé tant de plaintes. Placé au milieu de circonstances exceptionnelles, condamné, par sa politique envahissante, à être toujours en guerre, il lui fallait sans cesse des ressources nouvelles. Ces ressources, la centralisation administrative les plaçait sous sa main; mais, comme il attirait tout à lui, hommes et argent, sans presque rien rendre aux provinces, il a fini par épuiser la France, et par être victime de l'épuisement universel. Les intérêts généraux, voilà ce qui est du domaine de la centralisation. Jamais de pareils intérêts ne peuvent être representés avec trop d'unité, et tout intérêt local qui se met en opposition avec l'intérêt commun ne saurait être traité avec trop de sé

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vérité. Mais lorsque les intérêts locaux ne cherchent pas à se satisfaire aux dépens de la prospérité publique, pour quoi les gêner dans leur libre développement? Les entraves qu'on leur oppose sont nuisibles à l'intérêt général et à l'accroissement même de la centralisation, qui est d'autant plus forte qu'elle représente et qu'elle dirige un plus grand nombre de provinces florissantes.

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De tous les États existants la France est évidemment le mieux centralisé; et c'est au bienfait de sa forte unite qu'elle doit d'avoir résisté à des secousses qui auraient anéanti toute autre nation. L'Europe entière conjurée contre elle n'a pu étouffer sa grande révolution; et après les désastres de 1814 et de 1815, on l'a vue, malgré les sacrifices énormes que lui avait imposés la coalition, réparer avec une facilité qui tient du prodige, toutes les pertes qu'elle avait éprouvées. Mais cette centralisation ne s'est pas formée sans peine; et l'on pourra se faire une idée de ce qu'elle a coûté, si F'on se rappelle que l'anarchie féodale a été le point de départ des efforts que l'on a dû faire pour y arriver. La France en est en grande partie rede vable aux rois de la troisième race. En agrandissant leurs domaines, d'abord si petits, du duché de France, en soumettant les uns après les autres tous les seigneurs féodaux qui aspiraient à l'indépendance, ils ont formé l'unité française. Il faut citer parmi ceux qui ont le plus puissamment travaille à cette œuvre, Louis le Gros, Philippe-Auguste, saint Louis, Philippe le Bel, Louis XI et Louis XIV. L'abbé Suger et le cardinal de Richelieu méritent aussi une mention particulière; après Louis XI, Richelieu fut le plus cruel adversaire des prétentions féodales de la noblesse; aussi le grand roi n'eut - il ensuite que peu de chose à faire, et se trouva-t-il bientôt assez fort pour abuser du pouvoir monarchique. «< La France, dit M. de Gérando, ramenée momentanément à l'unité sous Charlemagne (c'était l'unité germanique,

et pas encore l'unité française), livrée, sous ses faibles successeurs, à un complet démembrement, fractionnée, par la féodalité, en éléments indépendants, ne possédait plus (à l'avénement des Capétiens) qu'un faible lien d'unité dans la suzeraineté de ses rois. Tous les efforts des princes de la troisième race, depuis Philippe - Auguste et saint Louis jusqu'à Richelieu et Louis XIV, tendirent à substituer l'unité de l'État à l'agglomération, tendirent à la centralisation politique. Mais la centralisation opérée par Richelieu et Louis XIV était, pour ainsi dire, mécanique et violente; elle n'était obtenue que par le développement d'une autorité absolue. Le succès fut incomplet et peu durable. »

Les rois avaient vaincu les seigneurs féodaux; mais à leur tour, en leur qualité de nobles, ils mirent des obstacles au développement de l'unité française. Faisant alliance avec les débris de la noblesse qu'ils ne craignaient plus, ils prétendirent éterniser la distinction des castes, et voulurent maintenir deux peuples dans l'État : l'un noble de race, et fait pour commander, l'autre roturier de naissance, et fait pour obéir. Mais le principe de l'unité morale trouva dans le tiers état un instrument énergique qui brisa la coalition de la royauté et de la noblesse, et soutenue, excitée par la nation entière, l'Assemblée constituante acheva ce que la royauté avait laissé incomplet. A l'unité du territoire et à la centralisation du pouvoir, double objet de la politique des rois de la troisième race, elle ajouta, en principe du moins, l'unité de la nation; tous les Français furent reconnus égaux devant la loi. Il n'y eut plus de noblesse, il n'y eut plus de franchises provinciales; une seule et même organisation et des règles uniformes introduisirent partout l'homogénéité. Cependant la Constituante jugea prudent, par une dérogation aux principes d'égalité qu'elle avait proclamés ellemême, de n'accorder la jouissance des droits politiques qu'à une partie de la nation. Il fallut, pour être électeur,

payer au moins cinquante francs d'imposition. Le peuple, qui avait aidé la bourgeoisie à renverser la caste nobiliaire, se trouva blessé d'une exclusion qui le privait des droits civiques; il protesta, et, après une lutte de courte durée, il resta maître du champ de bataille. Alors la Convention publia la constitution de 1793, qui reconnaissait à tous les Français la qualité et les droits de citoyens, mais qui fut suspendue aussitôt que promulguée, à cause des nécessités de la crise révolutionnaire. Nous n'avons pas à examiner ici la valeur des moyens d'application adoptés par la Convention, qui, un peu plus tard, remplaça la constitution de 1793 par celle de l'an III; ce qu'il importe de constater ici, c'est qu'avec les principes de la Convention, l'unité morale et politique était complète. La Convention voulut peut-être arriver au but avant le temps; mais enfin elle sut élargir les termes du problème.

Jusqu'alors, l'unité politique, qui est une des faces les plus importantes de la centralisation, avait été en progrès; mais elle ne tarda pas à déchoir. Napoléon suspendit tous les pouvoirs politiques de la nation pour les concentrer en lui-même; il alla plus loin, il ressuscita,autant que cela était possible, l'ancienne distinction des castes, et fit de nouveau deux peuples dans l'État, en créant une nouvelle noblesse héréditaire; enfin, il développa d'une manière monstrueuse la centralisation administrative, qui lui permettait d'attirer à lui seul toutes les forces de la France pour les lancer sur le reste de l'Europe. La restauration adopta les principes administratifs qu'elle avait trouvés établis; cependant l'excès du mal devint bientôt tel, que le gouvernement fut contraint, sous le ministère Martignac, à faire quelques sacrifices. Depuis la révolution de juillet, la loi départementale et la loi municipale ont rendu aux provinces et aux communes, traitées comme des mineures par Napoléon, quelques-uns de ces droits qui sont imprescriptibles, parce qu'en assurant

aux villes et aux communes une certaine part d'indépendance, ils leur permettent de travailler à augmenter leur prospérité, et que, plus elles sont prospères, plus l'État est puissant.

CENTRES. Ce mot est devenu, depuis l'introduction du régime parlementaire en France, d'un usage journalier, et il a pris, pour ainsi dire, une acception nouvelle. Il désigne cette portion des assemblées législatives qui siége sur les bancs placés au milieu de l'enceinte, entre la droite et la gauche. A un point de vue purement matériel, les membres du centre représentent le parti de la modération par rapport aux deux autres côtés, qui, toujours au même point de vue, figurent les extrêmes; mais, dans l'ordre politique, les modérés du centre se montrent souvent peu dignes de ce nom; quelquefois même, ils deviennent furieux de modération, comme le leur disait un jour le général la Fayette. Cette habitude constante de prendre le milieu entre deux distances opposées n'est pas toujours le meilleur moyen de faire triompher la cause des principes, et souvent elle est beaucoup plus favorable aux intérêts des individus qu'à ceux de la nation. C'est avec l'appoint des centres que presque tous les ministères, quel que soit l'esprit de leur politique, se forment une majorité dans les chambres; et un trop grand nombre de députés font un objet de spéculation de cette modération apparente. L'opinion publique les en punit ordinairement par des surnoms peu flatteurs. Au début de la révolution, on les appelait la plaine, sous la Convention, on les nomma les crapauds du marais, en réponse aux plaisanteries qu'ils avaient osé faire sur la montagne. A l'époque de la restauration, ils méritèrent l'épithète de ventrus, pour la docilité avec laquelle ils échangeaient leur vote contre des truffes, docilité que Béranger a si gaiement tournée en ridicule dans la chanson qui a pour refrain:

Quels diners, quels dîners,
Les ministres m'ont donnés !

Depuis la révolution de juillet, ils s'appellent juste milieu, à cause de ce système peu élevé qui a pris pour devise: Chacun chez soi, chacun pour soi.

CENTRONES, peuples gaulois habitant toute la partie de la chaîne des Alpes à laquelle on donnait le nom d'Alpes grecques, et dont le principal sommet est le petit Saint-Bernard. Ils occupaient la Tarentaise. Les deux villes: Forum Claudii et Axima, que mentionne Ptolémée, se retrouvent aujourd'hui dans le petit village d'Aisme et dans le petit endroit nommé Centron, situés tous deux dans la même vallée. Ces deux villes perdirent plus tard leur supériorité sur les autres lieux de ce district, puisque, dans la notice de l'empire, c'est Darantasia, ou Moustier en Tarentaise, qui en est désignée comme la capitale. Du côté du nord, ces peuples parais sent avoir étendu leurs limites jusqu'à Cluse, où ils confinaient aux Nantuates. Strabon, Pline et Ptolémée les placent en Italie.

CENT-SUISSES (compagnie des).Quelques écrivains font remonter l'institution de cette compagnie à l'année 1443 ou 1444, époque à laquelle les cantons helvétiques contractèrent, pour la première fois, l'obligation de fournir à la France un nombre d'hommes déterminé, pour servir comme auxiliaires dans ses armées; d'autres ne lui font prendre rang qu'à partir de 1469 ou de 1478, sous le titre de cent gardes suisses, et le plus grand nombre datent son institution de l'année 1496. Il paraît, en effet, que c'est dans cette dernière année que Charles VIII la réorganisa et l'admit définitivement au nombre de ses gardes ordinaires, sous la dénomination de cent hommes de guerre suisses de la garde. La force de ce corps, ainsi que son titre l'indique, était de cent hommes; son état-major comprenait un capitaine-colonel, quatre lieutenants, dont deux français; deux enseignes, deux lieutenants aides-majors, huit exempts (depuis 1615 seulement), quatre four

riers et six caporaux, ce qui portait son effectif à cent vingt-sept hom

mes.

Les cent gardes suisses, choisis parmi les hommes de cette nation de la plus haute taille, étaient armés de hallebardes pour le service intérieur de la cour, et habillés à la Henri IV. En campagne, ils étaient armés du mousqueton et marchaient à la tête du régiment des gardes suisses. Ils portaient, dans le premier cas, l'habit à livrée, bleu, à parements de velours rouge; dans le second, l'habit uniforme, à peu près semblable à celui du régiment des gardes. Leur baudrier était garni de franges rouges et blanches.

Le fond de leur drapeau était à quatre carrés bleus: l'ornement du premier et du quatrième carré consistait en une L couronnée d'or, le sceptre et la main de justice passés en sautoir, noués d'un ruban rouge; le second et le troisième portaient une mer d'argent, ombrée de vert, flottant contre un rocher d'or, battu par quatre vents; une croix blanche séparait les quatre quartiers, avec cette devise: Ea est fiducia gentis. L'écharpe était blanche: la hampe se terminait par une fleur de lis d'or.

Dans les grandes cérémonies, les cent-suisses marchaient, tambour battant, sur deux files placées à droite et à gauche de la voiture du roi, et à partir des petites roues, où se trouvait la tête de la compagnie. Ils faisaient le service journalier dans l'intérieur: un garde était toujours placé à la porte de la chambre du roi.

Licenciée en 1792, la compagnie des cent Suisses fut rétablie en 1814, sous le titre de Compagnie des cent gardes suisses ordinaires du corps du roi. Sa force fut alors fixée à cent trente-huit hommes. Réorganisée en 1815, elle fut portée à trois cent dix gardes, dont quarante-deux officiers ou ayant rang d'officier. Elle prit en 1817, la dénomination de Compagnie des gardes à pied ordinaires du corps du roi, et l'effectif en fut réduit.

Ce corps fut compris dans l'ordon

nance du 11 août 1830 et licencié avec la garde royale; depuis, il n'a point eté rétabli.

Dans les derniers temps, les gardes suisses, formés indifféremment de Français et d'Helvétiens, avaient l'habit bleu de roi, collet et passe-poil écarlate, boutons jaunes, pantalon blanc en grande tenue, bleu de roi en tenue ordinaire, bonnet d'oursin avec plaque aux armes de France. On leur avait donné le fusil de dragon et le sabre-briquet.

CERACCHI (Joseph), né à Rome, étudia la sculpture sous Canova, et fit de bonne heure espérer qu'il deviendrait un des plus grands sculpteurs de l'Europe. Les idées républicaines avaient été apportées en Italie, ét mises en pratique par l'armée française; Ceracchi les adopta avec enthousiasme, et contribua puissamment à l'organisation de la république romaine. Lorsque le gouvernement pontifical fut rétabli, il vint à Paris et rejeta avec mépris la proposition qui lui fut faite de modeler le buste de Napóléon, qu'il regardait comme un usurpateur. Il eut ensuite le malheur de s'associer à la conspiration d'Aréna et Topino-Lebrun, fut arrêté à l'Opéra, le 10 octobre 1800, et jeté en prison. Napoléon vint, dit-on, le voir dans son cachot pour lui offrir la vie s'il consentait à reconnaître son pouvoir. Ceracchi répondit à cette offre par des imprécations, et il fut mis à mort le 31 janvier 1801.

CÉRAMIQUE.

- La céramique, où, si l'on veut, l'art de fabriquer des poteries, et en général toute sorte d'objets en terre cuite, remonte à une assez haute antiquité; mais elle n'a rien produit de bien remarquable en France avant le seizième siècle.

La poterie gauloise proprement dite était grossière; ses produits étaient dépourvus d'élégance; les sculptures en creux dont ils étaient ornés étaient d'un style barbare; enfin, sous le rapport de l'art, ils méritent à peine de fixer l'attention de l'historien. La statuette en terre cuite, d'origine gauloise, que possède le musée céramique

de la manufacture de Sèvres, n'a pas plus de valeur.

Avec la domination romaine, l'art des potiers romains s'introduisit dans les Gaules. Une fabrication meilleure, des formes plus belles, sont en général les caractères des poteries galloromaines. Mais arrivèrent les grandes invasions de barbares, et la céramique, aussi bien que tous les autres arts, tomba dans une décadence complète; c'est à peine si le moyen âge parvint à conserver quelques traditions. Cependant, au seizième siècle, Dourdan possédait des fabriques renommées. Beauvais produisait des poteries vernissées en bleu dont Rabelais parle dans son Pantagruel ; et il paraît qu'à cette époque on avait l'usage de décorer la façade des maisons de cette ville de carreaux de faïence, dont l'ensemble offrait des dessins d'entrelacs. M. Montéil mentionne, à l'année 1525, des painetres et potiers de terre; mais avant Bernard de Palissy nos poteries étaient peu remarquables. En effet, longtemps on se contenta de faire cuire l'argile, sans la recouvrir d'un vernis; longtemps on se contenta aussi de l'argile plastique pour composer la pâte des poteries, et il à fällu des siècles pour que la science, se mettant au service de l'industrie, lui fit connaître toutes les ressources que le potier pouvait trouver dans la nature. Máis au quinzième siècle, la céramique française fit de grands progrès.

Avant de continuer l'histoire de eet art nous croyons dévoir indiquer en combien de branches il se divise. Ces branches sont au nombre de sept, et se classent ainsi, suivant la nature et le dégré de finesse de leurs produits: 1° terres cuites (briques, tuiles, plastique); 2° poterie commune; 3° faience commune ou italienne; 4° faïence fine ou anglaise (terre de pipe,appelée improprement porcelaine opaque; 5o grèscérame (grès ou poterie de grès); 6° porcelaine dure ou chinoise; 7o porcelaine tendre ou française (porcelaine vitreuse, frittée).

1o Terres cuites. Nous avons déjà dit

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