Nouvelles études sur la littérature grecque moderne

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Maisonneuve, 1878 - 613 páginas

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Página 412 - Elles ne sont pas seulement morales, elles donnent encore d'autres connaissances : les propriétés des animaux et leurs divers caractères y sont exprimés ; par conséquent les nôtres aussi, puisque nous sommes l'abrégé de ce qu'il ya de bon et de mauvais dans les créatures irraisonnables.
Página 561 - ... parvenir aux premiers honneurs. Ce que fit la philosophie pour conserver l'état de la Grèce n'est pas croyable. Plus ces peuples étaient libres, plus il était nécessaire d'y établir par de bonnes raisons les règles des mœurs, et celles de la société.
Página 409 - C'est un quadrupède ayant une queue de serpent , ou un poisson portant une tête de quadrupède. Voici un animal dont une moitié représente un cheval et l'autre moitié une chèvre ; en voilà un autre ayant des cornes et se terminant en un corps de cheval. Enfin , c'est partout une telle variété de formes, qu'il ya plus de plaisir à lire sur le marbre que dans les parchemins, et que l'on passe plus volontiers les journées à admirer tant de beaux chefs-d'œuvre qu'à étudier et à méditer...
Página 561 - Platon , Xénophon, Aristote, et une infinité d'autres remplirent la Grèce de ces beaux préceptes. Il y eut des extravagants , qui prirent le nom de philosophes ; mais ceux qui étaient suivis étaient ceux qui enseignaient à sacrifier l'intérêt particulier et même la vie à l'intérêt général et au salut de l'état; et...
Página 585 - La fin de l'art est l'expression de la beauté morale à l'aide de la beauté physique. Celle-ci n'est pour lui qu'un symbole de celle-là. Dans la nature ce symbole est souvent obscur : l'art en l'éclaircissant atteint des effets que la nature ne produit pas toujours.
Página 561 - Grèce de ces beaux préceptes. Il y eut des extravagants qui prirent le nom de philosophes : mais ceux qui étaient suivis étaient ceux qui enseignaient à sacrifier l'intérêt particulier et même la vie à l'intérêt général et au salut de l'état ; et c'était la maxime la plus commune des philosophes, qu'il fallait ou se retirer des affaires publiques, ou n'y regarder que le bien public.
Página 464 - J'ai su le mal que tu as fait à ma bien chère dame Jeanne l'Alemau; en conséquence je t'annonce que, si je reviens à Chypre, avec l'aide de Dieu, je veux te faire tant de mal que tout le monde en tremblera. Ainsi, avant que je revienne, fais donc tout le mal que tu pourras.
Página 307 - Il s'était assuré, sur la foi de certains flatteurs, une victoire facile ; il ne trouva qu'un échec honteux. « En partant de la ville, il s'était vanté qu'il y rentrerait tout rayonnant de gloire : abusé par les prétendus devins qui se jouaient de sa crédulité, il s'était persuadé que la Providence divine avait abrégé le règne d'Andronic... et qu'elle avait ajouté à son règne les années destinées à ce prince ; qu'il devait régner trente-deux ans, délivrer la Palestine, établir...
Página 348 - H était infidèle, et c'est à lui qu'arriva ce queje vais raconter. Un de ses disciples, qui venait de mourir, lui apparut une nuit en songe, tout couvert de sophismes, et lui dit combien il souffrait en enfer. Pour lui donner une idée de ses peines, il lui demanda d'ouvrir la main, et y versa une goutte de sueur, si vive et si cuisante, que Siger s'éveilla, quitta dès ce moment les écoles, se fit baptiser, et, devenu le saint ami de Dieu, s'efforça toujours d'assujettir les doctrines des...
Página 267 - En s'exprimant ainsi, il ne voulait sans doute pas parler des ouvrages d'Aristote, ainsi que Jebb paraît le croire , mais simplement des versions latines sur lesquelles la foule des étudiants s'exerçait, s'en tenant à l'apparence, ne s'inquiétant point de ce qu'ils savaient, mais de ce...

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