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XIV.

L'Ours.

Sa force, sa cruauté, ses combats avec l'homme; l'ours sedresse sur ses pieds de derrière, serre l'homme dans ses bras, ou bien il fait rouler des pierres sur lui. L'homme ne peut le combattre qu'avec une cuirasse et une épée. Autres ruses de l'ours. Moralisation. Ressemblance entre le Diable et l'Ours; l'homme doit, pour le combattre, s'armer de la cuirasse et du glaive de la foi.

XV.

L'Onagre.

Job et David en ont parlé ; ils vont en bande. Mutilation que le chef leur fait subir. Moralisation. Application aux Juifs et aux prêtres du Nouveau Tes

tament.

XVI.

La Vipère.

La Vipère a le visage de l'homme. Les pieds et la queue sont ceux du Crocodile. Manière dont les Vipères se reproduisent. Moralisation. Le Précurseur de Jésus-Christ a dit aux Juifs: Race de vipères. Ils ont tué les prophètes et mis le Christ en croix.

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XVII.

La Vipère de mer.

La Vipère de mer s'attache à un navire, paralyse les mouvements du timon; le vaisseau s'arrête ; il ne reprend sa marche que lorsqu'on a percé la Vipère avec

un long croc de fer. Moralisation. Les plaisirs arrêtent l'homme, il doit y renoncer. Qu'il imite Joseph.

XVIII.

La Belette.

Manière dont elle enfante. Son inimitié avec les rats. Sa ruse pour saisir le rat dans son trou. Bien des chrétiens apportent à l'église, comme la belette, un faux semblant de piété.

XIX.

La Sirène.

Il y a dans la mer des animaux dont la voix est pleine de douceur; le haut du corps est celui d'une belle femme. -Moralisation. On les compare à Arius, aux hérétiques qui l'ont suivi; on croirait que ce sont des hommes: ils en ont la forme; pour l'intelligence, ce ne sont que des ânes.

XX.

Le Porc-Epic ou le Hérisson.

Le moyen qu'il emploie pour dévaster une vigne. Il fait tomber les grappes et ses petits les emportent. Moralisation. Les chrétiens doivent l'imiter, aller à l'Eglise, qui est la vigne du Seigneur, y prendre le corps du Christ et son sang précieux, et priver le démon des fautes qui sont sa vendange.

XXI.

La Panthère.

Sa conformation, sa beauté, sa grandeur; après s'être repue, elle s'endort et son sommeil dure trois jours.

Quand elle se réveille, il sort de ses entrailles une odeur exquise; pendant trois jours cette odeur continue à s'exhaler. Les animaux accourent de toutes parts et jouent avec elle. Moralisation. Le Christ est resté trois jours enseveli, au bout desquels il est sorti de sa tombe. Bonne odeur qu'il a répandu dans le monde, vertus qu'il y a fait connaître.

XXII.

La Baleine.

Sa grandeur effrayante; les matelots la prennent quelquefois pour une île; ils débarquent, ils ancrent, allument du feu pour préparer leurs aliments; quand elle sent la chaleur, elle plonge dans l'eau en emportant tout avec elle. Quand elle a faim, elle ouvre la bouche; il en sort un parfum qui attire à elle toutes sortes de poissons. Moralisation. Image du diable; poissons, image des chrétiens que le plaisir attire à leur perte.

XXIII.

Le Renard.

Il contrefait le mort; les animaux s'approchent; il se dresse et dévore ceux qu'il peut saisir.-Moralisation. Le diable est également un ennemi rusé; ceux qui s'approchent de lui contractent tous les vices.

XXIV.

Le Castor.

Pressé par le chasseur, le Castor se mutile et sauve sa vie. Moralisation. L'homme doit aussi se séparer de ses passions, de ses mauvaises habitudes.

XXV.

Le Satyre.

Rencontre d'un Satyre et de saint Antoine au désert. Moralisation. Les animaux confessent le Christ et l'homme le renie.

XXVI.

L'Hippocentaure.

Autre animal merveilleux, moitié homme, moitié cheval, dont saint Antoine a fait la rencontre au désert. -Moralisation. Que l'homme s'applique donc à conserver le caractère divin que le ciel lui a imprimé.

XXVII.

Le Paon.

Le Paon est fier de ses belles plumes, mais lorsqu'il regarde ses vilains pieds, la tristesse remplace la joie; il pleure et jette des cris de désespoir. Moralisation. Réjouissez-vous de vos bonnes actions, mais regardez, ô hommes, vos péchés et pleurez.

XXVIII.

La Salamandre.

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Elle éteint le feu quand elle y pénètre. Un homme, oint de sa graisse, peut braver les flammes tout nu, il n'en ressent aucun mal. Point de moralisation.

XXIX.

Le Héron.

Le Héron fait son nid au sommet des arbres, comme la Cigogne. (Morceau incomplet et obscur).

XXX.

L'Aigle (Ce morceau est en prose).

-

Il s'appelle ainsi à cause de sa longue existence; il vit cent ans, et alors il rajeunit; moyen qu'il emploie pour se refaire une nouvelle vigueur. Moralisation. Ainsi l'homme doit se rajeunir en se jetant sur la pierre de la foi, en se lavant dans les larmes, en se chauffant au soleil, c'est-à-dire à la doctrine de l'Église.

XXXI.

Le Vautour.

Sa voracité, manière dont il découvre et attaque sa proie. Secours qu'il apporte à sa femelle lorsqu'elle pond. Moralisation. Invitation à l'homme de fuir la gourmandise.

(Tout ce passage est en prose. Ce n'est pas le texte de saint Épiphane donné par le P. Petau; c'est à peu de choses près celui du manuscrit des Nani, donné par M. Moustoxydis).

XXXII.

La Cigogne.

La Cigogne se distingue par un grand amour pour ses petits. A l'approche de l'hiver elle se retire au désert et ne revient qu'au printemps. Quand la Cigogne est vieille, ses petits la nourrissent. Moralisation. Grand exemple pour les hommes. Ils doivent garder leur foi comme la Cigogne garde son nid, fuir la tentation, nourrir leurs parents quand ils sont vieux, afin d'obtenir leur bénédiction.

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