Cours d'étude pour l'enseignement du prince de Parme ...chez Gabriel Decombaz, 1779 |
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... langage que vous tenez lorfque vous parlez des chofes qui vous touchent , avec celui que vous tenez lorfque vous parlez des chofes qui ne vous touchent pas ; & vous remarquerez comment votre difcours fe modifie naturellement de tous les ...
... langage que vous tenez lorfque vous parlez des chofes qui vous touchent , avec celui que vous tenez lorfque vous parlez des chofes qui ne vous touchent pas ; & vous remarquerez comment votre difcours fe modifie naturellement de tous les ...
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... langage doit donc expri- mer fenfiblement cet ordre , cette fubordination , cette liaison . Par conféquent le principe , que vous devez vous faire en écrivant , eft de vous conformer toujours à la plus grande liaison des idées : les ...
... langage doit donc expri- mer fenfiblement cet ordre , cette fubordination , cette liaison . Par conféquent le principe , que vous devez vous faire en écrivant , eft de vous conformer toujours à la plus grande liaison des idées : les ...
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... langage de la vérité : eux feuls igno- - ,, rent dans leurs états ce qu'eux feuls devroient connoître : ils envoient des miniftres pour être , informés de ce qui fe paffe de plus fecret dans les cours & dans les royaumes les plus ...
... langage de la vérité : eux feuls igno- - ,, rent dans leurs états ce qu'eux feuls devroient connoître : ils envoient des miniftres pour être , informés de ce qui fe paffe de plus fecret dans les cours & dans les royaumes les plus ...
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... langage change comme elle . Tout l'art confifte d'un côté à la faifir avec tous fes rapports ; & de l'autre à trouver dans la langue les expreffions qui peu- vent la développer avec toutes fes modifications . On ne fe contente pas dans ...
... langage change comme elle . Tout l'art confifte d'un côté à la faifir avec tous fes rapports ; & de l'autre à trouver dans la langue les expreffions qui peu- vent la développer avec toutes fes modifications . On ne fe contente pas dans ...
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... langage feroit froid & ridicule partout ailleurs . Comme on fe fert d'une périphrafe pour ajou- ter des acceffoires , on s'en fert auffi pour écarter des idées défagréables , baffes ou peu honnêtes . Mais il faut bien fe garder d'éviter ...
... langage feroit froid & ridicule partout ailleurs . Comme on fe fert d'une périphrafe pour ajou- ter des acceffoires , on s'en fert auffi pour écarter des idées défagréables , baffes ou peu honnêtes . Mais il faut bien fe garder d'éviter ...
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Cours d'étude pour l'enseignement du prince de Parme ... Etienne Bonnot de Condillac Vista completa - 1780 |
Términos y frases comunes
acceffoires affez ainfi amphibologies Art d'Ecrire au-contraire auffi auroit avoit Boffuet Bruyere c'eft c'eſt CHAPITRE chofes circonftances comparaifon compofées conféquent confidérer conftructions conjonctif connoiffances connoître Dieu difcours différentes dire doit écrivains efpece efprit eſt étoient étoit exemple expreffions faifir fans fe font fe rapporte fecond femble fenfible fens fentimens fentiment fépare feroit feul fimple foient foit fommes fous fouvent ftyle fubftantif fuffit fuite fuivant fujet fyllabes Grecs jufte l'efprit l'expreffion l'hiftoire l'ordre direct l'ufage laiffe langue liaifon des idées liaiſon lorfqu'il lorfque lumiere Madame de Maintenon Madame de Sévigné maniere mefure modifications Monfeigneur mots n'eft néceffaire obferver paffer paffions paroît peindre penfée penſée perfonne période périphrafes peuple philofophes phrafe fubordonnée phrafe principale phraſe plaifir plufieurs poéfie poëte préciſion préfente premiere prince pronom propofitions incidentes puiffe raifon refte rien ſtyle tems tranfpofition ufage verbe veut Voilà دو دو دو دو وو رو وو دو وو وو وو
Pasajes populares
Página 133 - Si nous n'avions point de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer dans les autres.
Página 125 - Leurs années se poussent successivement comme des flots; ils ne cessent de s'écouler; tant qu'enfin, après avoir fait un peu plus de bruit, et traversé un peu plus de pays les uns que les autres , ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l'on ne...
Página 217 - Ainsi, quand vous voyez passer comme en un instant devant vos yeux, je ne dis pas les rois et les empereurs, mais ces grands empires qui ont fait trembler tout l'univers ; quand vous voyez les Assyriens anciens et nouveaux, les Mèdes, les Perses, les Grecs, les Romains se présenter devant vous successivement, et tomber, pour ainsi dire, les uns...
Página 217 - ... les unes des autres ; ce même Dieu a voulu aussi que le cours des choses humaines eût sa suite et ses proportions : je veux dire que les hommes et les nations ont eu des qualités proportionnées à l'élévation à laquelle ils étaient destinés...
Página 178 - Je ne t'ai point aimé, cruel ? Qu'ai-je donc fait ? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes, Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces ; J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs honteux de mes bontés.
Página 179 - Est-il juste, après tout, qu'un conquérant s'abaisse Sous la servile loi de garder sa promesse? Non, non, la perfidie a de quoi vous tenter; Et vous ne me cherchez que pour vous en vanter. Quoi? sans que ni serment ni devoir vous retienne, Rechercher une Grecque, amant d'une Troyenne?
Página 73 - Une femme inconstante est celle qui n'aime plus, une légère celle qui déjà en aime un autre, une volage celle qui ne sait si elle aime et ce qu'elle aime, une indifférente celle qui n'aime rien.
Página 229 - ... ambitieux. Le mieux, auquel on aspire, fait qu'on gâte le bien, dit un proverbe italien '. On tombe dans le défaut de répandre un peu trop de sel et de vouloir donner un goût trop relevé à ce qu'on assaisonne ; on fait comme ceux qui chargent une étoffe de trop de broderie. Le goût exquis craint le trop en tout, sans en excepter l'esprit même.
Página 178 - Et même en ce moment où ta bouche cruelle Vient si tranquillement m'annoncer le trépas, Ingrat, je doute encor si je ne t'aime pas.
Página 108 - Dans le réduit obscur d'une alcôve enfoncée S'élève un lit de plume à grands frais amassée : Quatre rideaux pompeux, par un double contour, En défendent l'entrée à la clarté du jour. Là, parmi les douceurs d'un tranquille silence, Règne sur le duvet une heureuse indolence. C'est là que le prélat, muni d'un déjeuner, Dormant d'un léger somme, attendait le dîner.