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rondies qui développent une idée principale. Exemple où les propofitions incidentes nuifent à l'arrondiffement d'une période trainante. Exemple d'une fuite de phrafes mal liées. Suite de phrases bien liées. Un mot déplacé rend une conftruction vicieufe. Exemple. Autre. Autre. Il ne fuffit pas de concevoir bien pour

s'énoncer clairement.

CHAPITRE X.

Des conftructions élliptiques. Pag. 73.

Il faut débarraffer le difcours de tout mot, qui fe fupplée facilement. On fous-entend un mot qu'on ne veut pas répéter. On le fous-entend avec des modifications qu'il n'avoit pas. On fous-entend des mots qui n'ont pas été énoncés. Difficultés peu fondées des grammairiens. Regle générale.

CHAPITRE XI.

Des amphibologies. Pag. 79.

Caufe des amphibologies. Exemple. Regles pour éviter les amphibologies. Les règles particulieres varient à ce fujet. Le même pronom ne peut fe rapporter au même nom, qu'autant qu'il est toujours dans la même fubordination. Il ne faut pas que le genre & le nombre marquent feuls le rapport des pronoms. Le pronom doit toujours fe rapporter à l'idée dont Pefprit eft préoccupé. Cette regle donne lieu à des tours élégans. Il eft quelquefois bien d'employer les pronoms dans un ordre renverfe, à celui des noms

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aufquels ils fe rapportent. Le pronom il doit toujours
fe rapporter à un nom déterminé. De l'usage des pro-
noms y & en. Les pronoms relatifs à un méme
peuvent être fubordonnés différemment. Comment on
prévient les amphibologies des adjectifs fon, fa, fes.

nom

CHAPITRE XII.

Exemples de quelques expreffions qui rendent
des conftructions louches ou du moins em-
barraffées. Pag. 91.

Premier exemple. Second. Troifieme. Quatrieme.
Cinquieme. Sixieme. Derniers exemples.

LIVRE SE CON D.

Des différentes efpeces de tours. Pag. 94.
LA liaifon des idées eft le principe qui doit ex-
pliquer tout l'art d'écrire. En quoi confifte l'élégance.

CHAPITRE I

Des acceffoires propres à développer une pen-
fée. Pag. 95.

Il faut qu'une pensée fe développe d'elle-même. Les
acceffoires font les modifications des idées principales,

Comment on les doit choifir. Regles pour le choix
des acceffoires du fujet. La regle eft la même pour
les acceffoires de l'attribut. Le Sujet & l'attribut
déterminent les acceffoires du verbe. Dans tous les
cas, la plus grande liaifon des idées est l'unique
regle. Il ne faut pas s'appefantir fur une idée qu'on
veut modifier. Pourquoi les critiques que je fais
paroîtront trop févéres. Il ne faut pas employer
des acceffoires étrangers. Le vague des acceffoires eft
un autre défaut. Il ne faut pas en choiffant des
acceffoires, affocier des idées contraires Il faut que
tout ce qu'on dit, prépare ce qu'on va dire. Le déve-
loppement d'une pensée doit faire un ensemble où
tout fe trouve dans une exacte proportion. Souvent
les idées fe lient & fe développent par le contrafte.

CHAPITRE II.

Des tours en général. Pag. 109.

Une même pensée eft, fuivant les circonstances
fufceptible de différens acceffoires. Ce qu'on entend
par tours. Differentes espèces de tours.

CHAPITRE III.

Des périphrafes. Pag. 111.

Ce qu'on entend par périphrafes. Une périphrafe
caractérife la chofe dont on parle. Le choix n'en eft
pas indifférent. Les périphrafes peuvent faire connoître
le jugement que nous portons d'une chofe. Précaution
néceffaire lorfqu'on veut exprimer une chofe par plu

fieurs périphrafes. Occafion ou la périphrafe ne doit
pas être préférée au terme propre. Ufage des périphra-
fes, qui font des définitions ou des analyfes.

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Comment les tours figurés font le charme du ftyle.
Avec quel difcernement on les doit employer. Ce qui
fait la beauté d'une comparaison. Il faut prendre garde
qu'elle ne foit mal choife. Il ne faut pas comparer
des chofés qui ne fe reffemblent pas. Il faut bien
connoitre les chofes que l'on compare. Les longueurs
gátent une comparaifon. Les écarts nuifent aux com-
paraifons. Il ne fuffit pas qu'une comparaison foit
jufte.

CHAPITRE V.

Des oppofitions & des antithèses. Pag. 130.

Les penfées s'embelliffent par le contrafte. En quoi
different les oppofitions & les antithefes. Cas cù
l'oppofition doit être préférée à Pantithefe. Cas où
Pantithefe doit être préférée à l'oppofition. Abus des
antithefes.

、.

CHAPITRE VL

Des tropes. Pag. 168.

Sens propre & fens emprunté. Les tropes font des
mots pris dans un fens emprunté. Différence entre le
nom propre & le mot propre. Comment les mots paf-
fent à une fignification empruntée. La nature des tro-
pes eft de faire des images. Les images doivent répandre
la lumiere. Elles doivent donner à la chofe le caractere
qui lui eft propre. Comment, du propre au figuré un
mot change de fignification. Les tropes peuvent donner
de la précifion. Lorfqu'ils allongent le difcours, ils
peuvent être préférables au terme propre. Il faut fubf-
tituer un trope à un trope qui ne paroît plus Pêtre.
Comment un trope s'accommode au fujet. Comment
un trope s'accommode au jugement que nous portons.
Comment un trope s'accommode aux fentimens que
nous éprouvons. De l'ufage des métaphores. De l'ufage
de l'hyperbole. De l'ufage des fymboles. Deux tropes
qui fe contrarient, rendent mal une pensée. Un jeul
trope la rend mal, lorfqu'il n'a pas de rapport à la
chofe dont on parle. It la rend mal, torfqu'il n'a
qu'un rapport vague. Il ne faut pas changer les accef
Joires établis par l'ufage. On peut quelquefois employer
une figure, quoiqu'elle faffe une image defagréable.
Un trope n'eft pas à blamer parce qu'il est tiré de
loin. Il ne l'eft pas non plus parce qu'il n'a pas
encore été employé.

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