Imágenes de página
PDF
ePub

3 And when beside me in the dale

He caroll'd lays of love;

His breath lent fragrance to the gale,
And music to the grove.

'The blossom opening to the day,
The dews of heaven refin'd,
Could nought of purity display,
To emulate his mind.

'The dew, the blossoms of the tree,
With charms inconstant shine;
Their charms were his, but woe to me,
Their constancy was mine.

For still I tried each fickle art,
Importunate and vain;

And while his passion touch'd my heart,
I triumph'd in his pain.

'Till quite dejected with my scorn,

He left me to my pride;

And sought a solitude forlorn

In secret where he died.

• But mine the sorrow, mine the fault, And well my life shall pay ;

I'll seek the solitude he sought,

And stretch me where he lay.

3 And when beside me] This stanza communicated by Richard Archdall, Esq. to whom it was given by Goldsmith.

[ocr errors]

And there forlorn, despairing hid,
I'll lay me down and die;

'Twas so for me that Edwin did,
And so for him will I.'

Forbid it, heaven!' the Hermit cried,
And clasp'd her to his breast:

The wondering fair one turn'd to chide,
'Twas Edwin's self that prest.

Turn, Angelina, ever dear,
My charmer, turn to see
Thy own, thy long lost Edwin here,
Restor❜d to love and thee.

6

Thus let me hold thee to my heart,
And every care resign :

And shall we never, never part,
My life—my all that's mine.

No, never from this hour to part,
We'll live and love so true,

The sigh that rends thy constant heart
Shall break thy Edwin's too.'

[blocks in formation]

From Les deux Habitants de Lozanne. See Life,

p. lxv.

[ocr errors]
[ocr errors]

N'est-il pas quelque chaumière,
Dans le fond de ce reduit;
Où je vois une lumière

Percer l'ombre de la nuit.'

Mon fils,' dit le solitaire,

'Crains ce feu qui te séduit;

C'est une vapeur légère,

Elle égare qui le suit.
Viens dans ma cellule obscure,
Je l'offrirai de bon cœur,
Mon pain noir, ma couche dure,
Mon repos et mon bonheur.'

Ces accens faisant sourire
Le voyageur attendri,
Un secret penchant l'attire

Vers le bienfaisant abri.
Un toit de chaume le couvre,
Et l'hermite hospitalier;
Pause un loquet qui les ouvre
L'humble porte du foyer.

Devant lui son chien folatre,

Et partage sa gaité,

Le guillon chante dans l'atre,
Etincelant de clarté.

Mais helas! rien n'a de charmes

Pour son hôte malheureux;

Rien ne peut tenir les larmes
Qui s'échappent de ses yeux.

L'hermite voit sa tristesse,

Et voudroit la soulager, • D'où vient l'ennui qui te presse ?' Dit-il au jeune étranger.

'Est-ce une amitié trahie,

Est-ce un amour dédaigné ?

Ou la misère ennemie

Qui te rende infortuné?

'Hélas! tous les biens du monde
Sont peu dignes de nos vœux;
Et l'insense qui s'en confonde
Est plus méprisable qu'eux.
L'amitié, s'il en est une,

N'est qu'une fantôme imposteur,
Un voit qui suit la fortune,
Et s'éloigne du malheur.

[ocr errors]

'L'amour est plus vaine encore,
C'est un éclat emprunté ;
Un nom faux dont se décore
L'ambitieuse beauté ;

On ne voit l'amour fidelle,
S'il daigne quitter les cieux
Qu'en aide de la tourterelle

Qu'il échauffe de ses feux.

Va, croies-moi, deviens plus sage, Méprise un sexe trompeur ;'L'hôte ému de ce langage

S'embellit par sa rougeur.

Son front où la candeur brille,

Les yeux, sa bouche, et son sein, Font reconnoître une belle

Dans la charmante pelerin.

' Voyez,' dit-elle, ' une amante,
Qui cherche en vain le repos;
Voyez une fille errante,

Dont l'amour cause les maux.
Long tems, superbe, inhumaine,
Ignorant la prix d'un cœur,
A fuir une tendre chaine,

J'avois mit tout mon bonheur.

'Dans cette faute volage

Qui renoit grossir mon cœur, Raimond m'offrit son hommage, Sans m'oser parler d'amour.

Le ciel étoit dans son âme;

Le lys qui s'ouvre au matin N'est plus pur que la flamme Que j'allumois dans son sein. 'Sa naissance étoit commune, Raimond, sans bien, sans emploi, N'avoit qu'un cœur pour fortune, Mais ce cœur fut tout à moi. Las de mon ingratitude,

Il me quitte pour toujours, Et dans une solitude

Il alla finir ses jours.

Maintenant désespérée, Victime d'un fol orgueil, Je m'en vais dans la contrée, Qui renferme son cercueil; Là je n'ais plus d'autre envie

Que de mourir à ses pieds, Payant des jours de ma vie Ceux qu'il m'a sacrifiés.'

[ocr errors]

Non, non,' dit Raimond lui-même,

En la serrant dans ses bras; Non, celui qui ton cœur aime N'a point subite trépas. Regarde, O! mon Angeline, Chèr objet de mes regrets, Regarde, O! fille divine,

Cet amant que tu pleurais.'

Angeline est dans l'ivresse,

Sa transport coupe sa voix; Ah!' dit-elle avec tendresse, Est-ce toi que je revois ? Vivons, mourons, l'un pour l'autre, Il ne faut plus vous quitter, Qu'un seul trépas soit le nôtre,

Qu'aurons nous à regretter !'

« AnteriorContinuar »