Des nouveaux souverains Les trônes s'affermissent Et les sceptres fleurissent Qu'on ouvre le portique! S'avance à pas tremblans : Voyez comme rayonnent Les flambeaux que couronnent Leurs feux étincelans! Parais, nouvelle épouse. Des liquides demeures Telle est une hyacinthe Avec grace domine Tout un parterre en fleurs (1). (1) L'impériale, Fritillaria imperialis de Linné, ou, si l'on veut, le lis martagon. Il y a dans l'original flos hyacinthinus. Il paraît que les anciens donnaient le nom d'hyacinthe à plusieurs espèces de liliacées, entre autres à celles dont les fleurs pendantes ont les segmens du périgone réfléchis en dehors. (Note de l'Auteur,) A ton chevet assise Que ta mère t'instruise A ses graves discours. Tel dans une corbeille Ah! si l'épouse est belle, LOR O ING Tendant, sur tes genoux, Ses petits bras de rose, Que Rome entière voie De l'épouse fidelle La gloire maternelle De son fils est l'honneur : Puissent les destinées Et combler tous vos vœux ! A vos derniers neveux ! F. O. DENESLE. TRADUCTION DE MARTIAL. TOUT inondé d'eau de senteur, Tu ris à nos dépens; tu trouves fort étrange ENIGME. A l'oiseau de certaine race Nature me donna'; Chez l'homme de certaine classe La mode m'amena. L'homme n'est pas de moi tellement entiché Je suis inhérent à l'oiseau Je conserve sa nourriture; Je fus pour un tems exilé; Admirez quel est mon bien-être ! S. LOGOGRIPHE UN palais dédaigneux trouve en moi peu de charmes; Vil objet de rebut, je languis sans honneur: Si le palais me fuit, je captive le cœur, Et sais de tous les yeux tirer de douces larmes. Si pour me connaître, lecteur, Tu veux décomposer mon être, |