Tous nos acteurs se portent bien, A Cet auteur est de Chartre, et de plus il commence. De son compatriote, un ami de Thalie, Que le sort trop tôt nous ravit, Que vous connaissez tous, et dont l'aimable esprit Mais finissons sur ce sujet : Celui qui vous peignit la querelle des frères, C'est son compatriote, auteur du mélodrame L'amour de ce beau genre est entré dans son ame. t Le jeune homme arrive à Paris ma mac lik Quel abandon ! dit-il, et quel est ce travers ? Un vieillard lui répond avec un malin rire : « Monsieur veut voir du inonde, à ce qu'il me paraît, Qu'il aille au boulevard. Il y court, en effet. Il trouva d'amateurs une enceinte garnie, Et de petits héros én grande compagnie: ту Quand il eut écouté la pièce jusqu'au bout Bon, du Français, dit-il, j'ai vu quel est le goût. Il aimait autrefois qu'un ouvrage tragique Dans ses nobles fureurs peignît la passion Que dans la comédie on trouvât du comique, Et l'esprit joint à la raison:" La mode a tout changé ; bien loin que je l'en blême, 1 (0 Je décerne le prix au brillant mélodrame. Il réunit la majesté Du pathétique, à la gaîté, Et la force de la pensée Aux charmes d'un beau style et de la vérité. Je suis poëte aussi ! la route m'est tracée i Formons une trame bien noire, Prenons dans quelque vieille histoire ›1 Des geoliers que l'on fera boire : Je puis promener mes héros, Je cours à la fortune et peut-être à la gloire. Sans suivre trop le plan qui vous est exposé Loin d'un public nombreux nous sommes sans courage. Dans le mélodrame nouveau, Nous avons vêtu nos actrices De ce qu'au magasin on avait de plus beau, En clinquant magnifique, en brillant oripeau. ême ténébre Si le carnaval qui commence Ne vous porte pas trop à prendre un ton joyeux, Notre succès n'est pas douteux.. Il a bien placé la sentence in Si le tyran gesticule à propos, A son niais l'impertinence, Ce grand œuvre doit être admis. Messieurs,.un mélodrame attire l'affluence; De grâce, qu'il nous soit périnis De compter sur votre indulgence: Qui, vous serez contents, j'en suis certain d'avance D'en faire part à vos amis., Fa e; ENIGME. INSENSÉ précurseur d'un tems de pénitence, Hélas! si mes plaisirs sont vifs, ils sont bien courts! C'est le nec plus ultrà que l'usage me donne: Tout passe: un jour de plus s'est levé sur les têtes, Au temple un peu de cendre épandu sur le front, JEUNB du vieux, m'a-t-on dit', c'est agir prudemment Que de songer à faire un testament.72 Rien n'est sûr ici bas, et tout changé à toute heure ; མ་། * Je dicte ainsi mes volontés-1 a. binob 21:2 D'abord je Itgue à mon apothicaire Quatre de mes dix pieds autant à mon notaire. J'en jette deux à mon Custos fidèle ; Et cinq pour les jeunes garçonso n niat do town Qui dans ses oremus voudra bien me comprendre, Ce sera le dernier qu'il voudra bien me prendre. Quatre villes de France; à ceux de la chimie S'ils suivent mes conseils, ils ne plaideront pas. Son Mow premier apparaît un jour de la semaine ;uos bMon second se rencontre en un chapon du Maine t Et mon entier se livre à plus d'une fredaine. S. Mots de ENIGME, du LOGOGRIPHE et de la CHARADE 2.75 insérés dans le dernier Numéro. Le mot de l'Enigme du dernier Numéro est Tonnerre (la foudre), Tonnerre (vin ), Tonnerre (ville). us egly com Celui du Logogriphe est Image, dans lequel on trouve, mage et Celui de la Charade est Per-sedu (signe du Zodiaque cb and IL est certain qu'il n'est pas moins difficile en ce monde d'être juge équitable du mérite des choses, qu'il ne l'est d'être juge impartial du mérite des hommes. Soit qu'on fasse de quelques-unes des connaissances humaines l'objet particulier de ses études, soit qu'on reste étranger à toutes, on s'expose en les jugeant à dispenser la louange outre mesure, ou à répandre injustement le blâme. Les sciences, par exemple, sont regardées par les uns comme de frivoles Occupations, sans motifs raisonnables, sans fondemens solides, qui, le plus souvent, ne conduisent qu'à des résultats imaginaires, et ne laissent jamais dans l'esprit que de vaines abstractions. D'autres, sans prononcer une condamnation aussi rigoureuse et aussi générale, ne sont guère plus équitables; toute leur estime est attachée aux sciences dont ils s'occupent, et s'ils ne dédaignent point celles qui u'ils n'ont n'ont pas cultivées, ils sont du MINERALS trèsdent. Comment en effet, apprécierait-on le mérite des choses dont on ne sent absolument point l'utilité, dont on n'aperçoit qu'imparfaitement le but? Si l'artisan est insensible aux jouissances que arts, s'il considère la plupart des commodités de la richesse comme des embarras ciest que ses habitudes et ses idées n'ont pu s'étendre au delà du cercle étroit des opérations de son métier, et que ses désirs ont nécessairement eu pour terme la possession des biens qui, chez nous, sont indispensables à l'entretien de la vie. Comment l'agriculteur apprécierait-il les délassemens de l'oisiveté, lorsqu'il peut à peine goûter ceux du travail? Les arts les plus parfaits sont pour lui ceux qui procurent aux champs les instrumens nécessaires à leur culture, et les conceptions les plus utiles, celles dont le but est de simplifier et d'alléger, seso travaux Mais les occupations de l'homme que la culture attache à la terre, sont, à leur tour, un objet de mépris pour ce pâtre nomade qui ne met au réservés dans la part de considération qu'ils mérite des ou donnent les beaux |