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Dayshove et Jean Roddes, écuyers. Les nobles signataires du Brabant furent : Jean, évêque d'Utrecht; Henri, comte de Viane; Thierry, seigneur de Fauquemont; Guillaume, seigneur de Hornes et d'Altena; Guillaume, seigneur de Wesemael, maréchal du Brabant; Arnoud, seigneur de Steine; Jean, seigneur d'Agimont et de Wallehaing; Jean, seigneur de Marbais; Jean, seigneur de Sombreffe; Thomas de Diest, seigneur de Zelem; Gérard de Woizemale, seigneur de Merxsem; Guillaume de Duvenvoorde, seigneur d'Oesterhout; Willaume, seigneur de Cranendonck; Henri Berthout, seigneur de Duffle et de Gheel; Jean de Cuyck, seigneur de Haestraten; Wauthier de Berchem; Louis, seigneur de Diepembeke; Jean de Hellebeke, seigneur de Loenhout et d'Ophem; Arnoud, seigneur de Trayerhem et de Goy; Thierry de Walcourt, seigneur d'Aa et de Bugni, maréchal du Hainaut; Godefroi de Wesemael, seigneur de l'Écluse; Gérard, seigneur de Vorselaer, châtelain de Jodoigne; Gilles, seigneur de Bouchout; Guillaume, seigneur de Petersem; Guillebaut de Greis; Gilles de Quatrebbe, seigneur de Berghes; Éverard de Holebeke; Willaume de Bos; Weinemaer de Hoestraten; Costen de Berchem; Jean Pilyser; Jean, seigneur de Meuluhem; Henri de Walehem, seigneur de Le Wael; Henri, seigneur de Fauverchines; Herman de Os; Adam d'Ophem, Gossuin de Vilvorde, chevaliers; Jean, seigneur de Rotheler, avoué d'Utrecht, et Jean de Maudrege, écuyers.

Le 1er avril 1336, Guillaume DE HORNES assista au traité conclu, pareillement à Termonde, entre Jean, duc de Lothier, de Brabant et de Limbourg; Louis, comte de Flandre, de Nevers et de Réthel, et Guillaume, comte de Hollande, sire de Frise. Les nobles signataires de Brabant furent : Jean, évêque d'Utrecht; Henri, comte de Viane; Thierry, comte de Fauquemont ; Othon, seigneur de Cuyck; Guillaume, seigneur de Wesemael; Arnoud de Steine; Willaume de Duvenvoorde; Louis, seigneur de Diepembeke; Jean de Leefdael, châtelain de Bruxelles; Alard, seigneur de Rode; Louis de Berlaer, seigneur de Helmont; Louis de Crayenhem; Adam de Hellebeke; Jean de Doerne; Jean d'Arschot, seigneur de Schoonhoven; Iwain de Maudrege; Nicolas de Herlaer; Jean de Kersebeke; Gérard de Bourdel; Jean de Crayenhem; Daniel de Lierre; Arnoud de Wolfhaeghe; Jean de le Heyde, et Wautier, seigneur de Melin, chevaliers. Comme nobles de Flandre, signèrent Henri de Flandre, comte de Lode; Guy de Flandre, seigneur de Richebourg; Robert de Wavrin, seigneur de Saint-Venant, sénéchal de Flandre; Jean, seigneur de Ghistelles; Philippe, seigneur d'Axele; Thierry de Beveren, châtelain de Dixmude; Roger de Briseteste, seigneur de Buxem; Jean Ferrant; Wulfard de Ghistelles, l'oncle; Gossuin de le Moere; Iwain, seigneur de Vaernewyck; Wauthier, seigneur de

Pitthem, le père; Jean de Poelvoorde; Wauthier de Poelvoorde; Pamel de Halewyn; Philippe de le Poele; Enguerrand Hauweel; Guillaume de Statel, le fils; Wauthier de Scirvelde; Sohier de Bailleul; Louis de Marcke; Willaume de le Bourch; Willaume de Levringhem; Gossuin de le Vichte, chevaliers. Parmi la noblesse de Hainaut et de Hollande figuraient : Guillaume, comte de Zélande, fils du comte de Hainaut; Jean, seigneur de Beaumont, frère dudit comte de Hainaut; Waleran de Luxembourg, seigneur de Ligny; Gérard, seigneur de Hornes; Eustache, seigneur du Roeulx; Willaume, seigneur de Hornes et d'Altena; Gérard d'Enghien, châtelain de Mons et seigneur d'Havrech; Jean, seigneur d'Arckel; Henri d'Antoing, seigneur de Bughenot; Henri, seigneur de Brederode; Jean, seigneur de Barbançon; Huon de Barbançon, seigneur de Sorre; Willaume, seigneur de Gomignies; Gérard, seigneur de Potes; Henri de Liedekercke, seigneur d'Inchies; Arnoud de Herimez; Jean de Polanen et Jean Persyn, chevaliers.

Guillaume DE HORNES, sire et comte de Hornes, signa également, le 25 mars 1337, un projet de mariage entre Rodolphe, duc de Bavière, et Marie, fille de Renaud, comte de Gueldre.

L'année suivante, au 4 février, il se trouva à Louvain dans une assemblée très-nombreuse des principaux seigneurs du pays. Ces chevaliers, liés entre eux par les sentiments de parenté et de l'honneur, n'avaient rien tant à cœur que de justifier un de leurs cousins, le comte de Gueldre, des accusations calomnieuses que l'on faisait circuler contre lui: on disait qu'il avait formé le complot d'empoisonner le roi de France, la reine, le duc de Normandie et tout le conseil d'État. Les membres de la réunion étaient Jean, duc de Brabant; Guillaume, comte de Hainaut, de Hollande, de Zélande, et sire de Frise; Adolphe, comte de Mons; Jean de Hainaut, sire de Beaumont; Thierry, comte de Clèves; Guillaume, comte de Namur; Thierry, comte de Looz; Thierry, sire de Montjoye, de Fauquemont, de Verne, châtelain de Zélande; Guillaume, sire de Hornes et d'Altena, et Othon, sire de Cuyck. Ils se disent tous cousins du comte de Gueldre.

Guillaume DE HORNES figure à la tête de la noblesse du Brabant dans le traité d'alliance perpétuelle qui fut conclu à Gand, le 3 décembre 1359, entre Jean, duc de Brabant, et Louis, comte de Flandre; sa signature est la deuxième. Nous analysons cette pièce à l'article de la maison de Liedekerke.

Le testament de Guillaume porte la date du dimanche après la St-Remy de l'an 1342; il est conçu en ces termes : « Allen den ghenen die dese letteren selen sien oft hooren lesen, wy Willem, heer van Hoern, van Altena ende Gaesbeek, saluyt. In de kennisse der waerheydt, condt sy alle lieden, dat wy

met onsen volkommen wille en met ons raede ende eendrachtelycke, met ons gemeene magen ende vrinden, hebben ghegoet ende goeden onsen lieven oudtsten soene Geeraert VAN HOERN, riddere, in der manieren gelyck hiernaer beschreven staet, ende is te wetene in den eersten, dat wy hebben gegeven ende geven in goedingen heeren Geeraert, onsen soene voorseyt, Hees ende Leende, etc., ende naer onse doot, soo sal dat voor seyde goet van Hees ende Leende met alle de voorseyde toebehoorten geheel ende al kommen op onse achterste kinderen, die wy hebben ende naemaels hebben zullen oft mogen van vrou Else van Cleve, onser elicher vrouwen, ende dat, etc., item voort soo hebben wy ghegeven ende gheven heer Geeraert onsen oudtsten soene vorenghenoemt nu al te hant het lant van Montcornet ende van Bassingys gheleghen in Tirasse, met alle de heerschappye, etc., gelyck dat wy op den dach van heden houdende zyn, ende ghelyck dat houdende was voor ons onse lieve nichte Beatrix van Lovene, te dien tyde jonckvrou van Haerstal, van Gaesbeke ende van Montcornet, daer Godt de siele af hebben moet, etc. Dit was ghedaen in jaer ons Heeren als men schreef M.CCC.XLII des sondachs naer S. Remeeus ende S. Bavens daege in de maent van octobre.

Il mourut l'année suivante, en 1343. Il avait épousé, en premières noces, en 1315, Ode, dame de Putten et de Stryen, dont la sœur aînée, Béatrix de Putten, épousa, en premier lit, Hugo de Sotteghem, châtelain de Gand, et en second lit, Guy de Flandre, seigneur de Richebourg. Ode et Béatrix étaient filles germaines de Nicolas, seigneur de Putten, et d'Aleyde, comtesse de Stryen, dame de Sevenberghen, sœur aînée d'Isabelle de Stryen, femme de Gérard, sire d'Egmont. Les maisons de Putten et de Stryen étaient, au moyen âge, comprises parmi les familles les plus puissantes de nos contrées. Guillaume, sire et comte de Hornes, épousa, en secondes noces, Else ou Élisabeth de Clèves, fille de Thierry, comte de Clèves, et de Marguerite d'Hasbourg, qui était fille d'Évrard d'Hasbourg, comte de Kybourg, dont le frère aîné, Rudolphe, fut élu empereur d'Autriche. Les descendants de celui-ci occupent encore le trône impérial. Marguerite d'Hasbourg était par conséquent nièce de cet empereur; sa fille, Élisabeth de Clèves, introduisit cette illustre parenté dans la maison de Hornes, par son mariage avec Guillaume, sire et comte de Hornes. La puissance et l'illustration de la maison de Clèves sont si connues, que nous croyons pouvoir nous dispenser de nous étendre à cet égard.

Guillaume, sire et comte de Hornes, eut du premier lit :

1° Gérard DE HORNES, seigneur de Hees et de Leende, et après la mort de son père,

en 1343, seigneur de Hornes et d'Altena, fut tué à la bataille de Staveren en
Frise, comme on le voit dans Butkens : « Le 26 septembre de l'an 1345, fut
malheureusement tué Willaume, comte de Hainaut et de Hollande, gendre de
notre duc, combattant contre les Frisons, près de Staveren. Ce fut grand
dommage; car il était prince qui promettait grandes choses, si la vie lui eût duré
davantage. Avec lui furent occis plusieurs seigneurs de marque, entre lesquels
furent Gérard, sire de Hornes, de Gaesbeek, d'Altena, de Putten et de
Stryen, etc. » Un poète contemporain a chanté cette bataille; ses vers se trouvent
dans le Museum de M. Willems, t. v, p. 104. Voici ceux qui concernent Gérard
DE HORNES:

Den besten here set ic voren :

Hy droech gout, van keel iij horen :
Van silver waren si gebonden,
Manlyck sach men tallen stonden,
Als hem last op quam oft nood,
Dees is ter Vriesen bleven doot.

2o Jeanne DE HORNES, dame de Gaesbeck, de Putten et de Stryen, décédée le 4 juillet 1356, se maria avec Gisbert d'Abcoude (1), sire de Wyck-te-Deurstede,

(1) Abcoude portait de gueules à trois rocs d'argent.

I. Sweder ou Sohier, seigneur d'Abcoude, chevalier, eut de sa femme Agnès, fille de Gisbert de Bronchorst, deux enfants :

Abcoude.

4 Sweder, qui suit:

2. Mabelic d'Abcoude, femme de Hugues, seigneur de Vianen, mort en 1302, convola avec Jean, seigneur d'Arckel, veuf J'Ermengarde de Voorn, mort en 1324, et termina seulement sa carrière en 1342.

II. Gisbert, seigneur d'Abcoude et de Wyck-te-Duerstede, érigée par lui en ville en 1300, laissa deux enfants légitimes:

4 Sweder, qui suit:

2 N., femme de Jean, seigneur de Culembourg.

III. Sweder, seigneur d'Abcoude et de Wyck, releva le château d'Abcoude qui avait été ruiné en 1268 par Gisbert d'Amstel. En 1345, le nouveau château fut assiégé et pris par Jean d'Arckel, évêque d'Utrecht, qui reprochait à Sweder d'avoir donné des troupes au comte de Hollande avec qui il était en guerre. Il mourut en 1347 et fut enterré à Wyck. Il avait épousé Mabelie d'Arckel, fille de Jean, seigneur d'Arckel, et de Mabelie d'Abcoude, sa seconde femme, dont il eut deux enfants:

1 Gishert, qui suit:

2° Mabelic d'Abcoude, femme de Wolfart de Borsele, seigneur de La Vere, mort en 1545 dans la bataille de Staveren.

IV. Gisbert, seigneur d'Abcoude, de Wyck, acheta le château de Waudenburg et mourut le 13 septembre 1371. Il épousa Jeanne DE HORNES, dame de Gaesbeek, de Putten et de Stryen,

mort le 13 septembre 1376 et enterré à Wyck, fils de Gisbert et de Mabelie d'Arckel. Jeanne DE HORNES, dame de Gaesbeek, et Ode DE HORNES, sa sœur, conclurent, en 1350, le jour de St-Marc l'évangéliste, un traité de partage

Abcoude.

décédée le 4 juillet 1356. Il fonda en 1561 un chapitre de douze chanoines, dans l'église de Wyck, où il avait choisi sa sépulture. Il laissa :

1o Guillaume d'Abcoude, seigneur d'Abcoude, de Wyck, épousa Marie de Walcourt, dame de Lennick, de Lombeek, d'An-
derlecht, de Braine-le-Château, maréchale du Hainaut. Il mourut en 1407, le lendemain de St-Urbain, laissant
quatre enfants: A Jean, seigneur d'Abcoude, mort en Palestine; B Gisbert; C Marie; D Jeanne, dame
d'Abcoude, de Wyck-te-Duerstede, décédée le 10 janvier 1411, au couvent de Wyck, où elle avait pris le voile, se
maria, avec Jean, seigneur de Brederode, de Gennep, mort à la bataille d'Azincourt, en 1415.
Guillaume d'Abcoude laissa en outre plusieurs enfants naturels: A Jean van Wyck; B Jean van Merthem;
C Jean van Driebergen; D Ida d'Abcoude, femme de Henri Moliaert ; - E Ida d'Abcoude, femme de Henri
van Wamel; F Élisabeth d'Abcoude, femme de Jean van den Poel; lesquels laissèrent postérité.

2o Sweder, qui suit :

Gisbert d'Abcoude, seigneur d'Abcoude, laissa aussi un enfant naturel :

3o Jean van Lombeek, seigneur de Rysenborch, qu'il reçut de son père, en 1379.

V. Sweder d'Abcoude, seigneur de Putten, de Stryen et de Gaesbeek, reçut de son frère les villages de Lennick, Lombeek, d'Anderlecht, ainsi que le maréchalat du Hainaut. Sweder d'Abcoude, ne s'étant pas soumis au comte de Flandre Louis de Male, après la bataille de Scheut, ce prince chargea l'amman de Bruxelles de saisir ses biens et d'y établir des maires ou officiers; il ordonna même, le 4 octobre 1356, de menacer de feu bouter et maisons ardoire, s'il persistait dans sa désobéissance envers lui. Sourd à ces menaces, Sweder préféra garder son serment. Il fut un des seigneurs qui cautionnèrent le duc Wenceslas et la duchesse Jeanne envers le comte de Looz pour la somme de 16,611 écus dont ces princes étaient redevables. Wenceslas qui l'appela dans son conseil, lui témoigna toujours une grande confiance. La terre de Gaesbeek reçut de son temps un accroissement considérable : elle fut augmentée de la baronnie d'Aa, qui comprenait la seigneurie de Walcourt, à Anderlecht, l'avouerie du chapitre de cet endroit, les villages de Lennick et de Lombeek-Notre-Dame; cette baronnie lui fut cédée par son frère Guillaume d'Abcoude et sa femme Marie de Walcourt, dame d'Aa, en échange d'Abcoude et de Wyck. Non content de voir son autorité reconnue dans le territoire qui sépare les villes de Bruxelles et de Ninove, Sweder, seigneur de Gaesbeek, aurait voulu l'étendre encore sur certaines localités dépendantes de la mairie de Rhodes. La duchesse Jeanne se montrait disposée à accueillir sa demande, lorsque les échevins de Bruxelles, dans la crainte de voir une puissance, déjà redoutable pour eux, grandir encore, protestèrent contre tout démembrement du Brabant, en s'appuyant sur la joyeuse entrée de Jeanne. Leurs réclamations firent échouer les projets du sire de Gaesbeek, qui en fut vivement irrité. Un jour, étant à table, il dénonça aux convives, comme son plus grand ennemi, le chevalier Evrard 'Serclaes. Plus tard sa femme Anne, comtesse de Leyningen, son fils naturel Guillaume, dit de Clèves, et son bailli Melys Utenenghe, se rappelant ces paroles, se conjurèrent contre le chevalier à qui Bruxelles avait dû sa délivrance en 1359. Prévenus qu'Evrard 'Serclaes se trouvait à Lennick, Guillaume de Clèves et Melys Utenenghe l'attendirent sur son passage : le jeudi saint, 26 mars 1387, à l'endroit nommé le Mauvais Chemin, ou Quaedewege, ils le surprirent, le terrassèrent, et après l'avoir horriblement maltraité, le laissèrent pour mort. Le doyen de Hal, Jean de Stalle, passant par ce chemin, le trouva dans un état désespéré et s'efforça de le rappeler à la vie; il le conduisit sur son chariot à Bruxelles.

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