Propos de théatre: La morale au théatre--Aristophane--Sophocle--Théatre indien--Shakspeare--Corneille--Molière--Racine--Racine et Sarcey, Volumen 1

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Société Française dÍmprimerie et de Librairie, 1903 - 378 páginas

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Página 261 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Página 218 - Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage...
Página 227 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Página 273 - Je le pris tout sanglant. En baignant son visage Mes pleurs du sentiment lui rendirent l'usage ; Et, soit frayeur encore, ou pour me caresser, De ses bras innocents je me sentis presser.
Página 299 - Où menez-vous ces enfants et ces femmes? Le Seigneur a détruit la reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités; Temple, renverse-toi; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes?
Página 238 - Pour moi, je suis plus fière, et fuis la gloire aisée D'arracher un hommage à mille autres offert Et d'entrer dans un cœur de toutes parts ouvert.
Página 280 - Voilà donc quels vengeurs s'arment pour ta querelle, Des prêtres, des enfants, ô Sagesse éternelle! Mais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler? Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites.
Página 218 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur ? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée...
Página 218 - Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat; Cette pourpre, cet or, que rehaussait sa gloire, Et ces lauriers encor témoins de sa victoire; Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards; Ce port majestueux, cette douce présence...
Página 93 - ... prises dans le bon sens et dans la nature, soit pour la versification, qui est correcte, riche dans ses rimes, élégante, nombreuse, harmonieuse: exact imitateur des anciens, dont il a suivi scrupuleusement la netteté et la simplicité de l'action; à qui le grand et le merveilleux n'ont pas même manqué, ainsi qu'à Corneille, ni le touchant ni le pathétique. Quelle plus grande tendresse que celle qui est répandue dans tout le Cid, dans Polyeucte et dans les Horaces? Quelle grandeur ne...

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