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B Pétronille, béguine, décédée à Anvers le 16 mars 1747, âgée de 66 ans;

C Jeanne-Marie, béguine, décédée à Anvers le 2 mai 1756, âgée de 69 ans;

D Jean DE MAN, échevin et secrétaire de la ville d'Anvers, anobli par lettres-p -patentes du 1er avril 1744, mort sans postérité le 24 novembre 1746, épousa, en premières noces, le 5 juillet 1716, Thérèse de Heuvel, décédée le 9 septembre 1740 et inhumée aux Récollets à Anvers, fille de Jean-François et de Marie-Thérèse Lamberti, et en secondes noces, N. Wannemacker.

Il eut du premier lit :

Marie-Thérèse-Josephe DE MAN, décédée en bas âge.

E N. DE MAN, capucin ;

F Cornélie DE MAN, décédée, sans enfants, le 5 juillet 1756 et inhumée à l'église de la Chapelle de Bruxelles, se maria avec Simon Pins, anobli par lettres-patentes du 15 mars 1777, conseiller assesseur au mont de piété, à Bruxelles, veuf de Marie-Anne Loyens, fils de Jean Pins et d'Angélique-Thérèse Piée; Simon Pins convola ensuite en troisièmes noces avec N. Marechal, dont il a laissé postérité;

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G François, prêtre, mort le 31 juillet 1767.

4° Jacques DE MAN, mort l'an 1644; 5o Jacques, récollet, mort au couvent de Malines, le 25 février 1702; -6° François, dominicain, mort l'an 1689; 7° Michel, mort l'an 1685; 8° Dominique, mort l'an 1666; -9° Gaspar, mort l'an 1661; -10° Josse, mort l'an 1652; -11° Marie, décédée l'an 1652; 12° Anne, décédée l'an 1661.

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IV. Jean DE MAN, mort à Anvers le 14 mai 1710, épousa Catherine Joossens, décédée le 24 décembre 1697, fille d'Antoine et de Marie Simons. Ils gisent à Sainte-Walburge de cette ville. Ils ont laissé trois enfants :

1° Pierre, qui suit:

2o Jean, greffier de la ville d'Anvers, mort en célibat le 28 mai 1734 et enterré aux Récollets, dans le caveau de la famille Joossens;

3o Marie DE MAN, décédée le 6 août 1748, se maria, à Sainte-Walburge d'Anvers, le 26 avril 1703, avec Alexandre-Aloïs van Havre, chevalier, secrétaire de la ville d'Anvers, échevin de cette ville, veuf d'Isabelle-Jacqueline de Grysperre, né le 16 janvier 1665, mort le 24 décembre 1719, fils d'Alexandre van Havre et de Constance de Prince.

V. Pierre DE MAN, grand-aumônier d'Anvers, échevin de cette ville, mort le 28 mai 1738, épousa Anne-Catherine Broeckmans, décédée le 29 janvier 1746, fille de Théodore et d'Anne-Marie Sallet. Ils gisent à Notre-Dame d'Anvers et ils ont laissé quatre enfants :

1° Marie-Thérèse, née à Anvers le 21 septembre 1712, décédée le 2 juillet 1760;

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4o Anne-Marie DE MAN, décédée le 28 novembre 1763 et inhumée à l'église de Notre-Dame à Anvers, se maria, le 18 décembre 1746, à Jean-Paul-Jacques Moretus, grand-aumônier en 1748 et échevin de la ville d'Anvers en 1752, mort le 31 mars 1776, fils de Jean-Jacques et de Thérèse-Mathilde

Schilder.

VI. Charles-Joseph DE MAN, grand-aumônier en 1749, né le 14 juillet 1722, épousa, à l'église de Saint-George à Anvers, le 25 juin 1747, Catherine-Thérèse van Praet, fille de Jacques-André et d'Anne-Catherine de Vivario, dont quatre enfants:

1° Marie-Thérèse DE MAN, décédée au château de Schooten le 4 mars 1818, se maria, à Saint-Jacques d'Anvers, le 31 juillet 1768, à François-Pierre-Dominique Cornelissen de Schooten, seigneur de Weymsbroeck, waradin de la monnaie d'Anvers, né le 29 juillet 1744, mort le 11 mai 1827, fils de JeanBaptiste, seigneur de Schooten et de Cortenaeken, second bourgmestre de la ville d'Anvers, et de Barbe-Isabelle Osy, sa première femme;

2° Charles-Jean-Baptiste, peintre-amateur, né le 16 septembre 1749, mort en célibat le 28 juillet 1812;

3o Thérèse-Marie-Françoise DE MAN, née le 28 octobre 1751, décédée en 1827, se maria à Saint-Jacques susdit, le 27 avril 1775, avec François-EmmanuelXavier-Joseph, vicomte du Toict, fils de Guillaume-Jacques, conseiller pensionnaire de la ville de Courtrai, et de Jeanne-Xavier Lemonier;

4o Catherine-Thérèse-Antoinette DE MAN, née le 10 avril 1755, se maria, le 25 septembre 1775, à son cousin Jean-Ignace Meyers, né le 23 mai 1735, fils de Joseph et d'Elisabeth-Josephe Ullens.

DEMESUREUR, voyez Mesureur.
DEMESNIL, voyez Mesnil.

DESCANTONS DE MONTBLANC porte écartelé au premier et au quatrième d'argent à une fleur de lys de gueules; au deuxième et au troisième de gueules au maure de carnation, couronné d'or, vêtu de sinople, parements, collet et ceinture d'argent, et sur le tout d'azur à la tête et col de cerf au naturel, moucheté d'argent. Famille française qui hérita de l'immense fortune des barons de Plotho et d'Ingelmunster, et par suite de cette succession, Charles-Albéric-Clément DESCANTONS DE MONTBLANC a été autorisé, par arrêté royal du 12 février 1838, à prendre le titre de baron d'Ingelmunster et les armes de Plotho décrites ci-dessus

DESMANET. « Philippe, par la grâce de Dieu, roi de Castille, etc. De la part de notre cher et bien-aimé DESMANET, natif de notre pays de Hainaut et maître de forges en notre pays de Namur, nous a été remontré que feu Jean DESMANET, son père, aussi maître de forges, et un autre Jean DeSMANET, son aïeul, maire de Chastret, auraient toujours vécu en gens d'honneur, de leurs facultés et revenus, en bons catholiques, ayant comme tels fait diverses belles et pieuses fondations, tant en l'église dudit Chastret qu'en celle de Virelles, au moyen de diverses chapelles qu'ils y auraient fait bâtir et de diverses messes qu'ils y auraient fondées et dotées, comme le manifestaient encore aujourd'hui les monuments, épitaphes et ornements qui s'y trouveraient, où paraîtraient leurs armoiries de temps immémorial, savoir un écu de gueules au lion d'or, couronné, armé et lampassé d'azur, à la bordure d'argent chargée de huit flammes au naturel, timbre ouvert, grillé, liséré d'or; cimier un globe ou une bombe d'argent, creventée et hors de laquelle sortent des flammes, et que d'ailleurs ceux de la famille Desmanet seraient alliés par mariage à diverses nobles, anciennes et principales maisons, nonseulement de nosdits Pays-Bas, mais de l'Italie, si comme entre autres à celle de Tamison et de Colnet, même qu'une cousine germaine du remontrant aurait été mariée au comte de Montecuculi, à présent gouverneur de notre ville d'Armentières, en nosdits Pays-Bas, et que le grand-oncle de sa femme, messire François de Bruges, doyen et chanoine de l'église collégiale de Saint-Aubin, cathédrale dudit Namur, en aurait été nommé et désigné évêque, en sorte qu'il l'aurait été si la mort ne lui en eût prévenu, comme se remarquerait hors de son épitaphe contenant son éloge, et une fondation fort considérable qu'il aurait faite en ladite église; joint que le remontrant au moyen de ladite profession nous aurait rendu divers bons services en la fonte et au fournissement de plusieurs pièces de canon, balles, mousquets, bombes et grenades pour l'usage de nos armées et la meilleure défense et conservation de nos places frontières, en faisant aussi notablement valoir nos forêts et bois, au moyen de celui qu'il aurait acheté de temps en temps de nos domaines pour la consomption de cesdites forges; et d'autant qu'il désirerait bien de se retirer en sa maison forte à Gerpinnes audit Namur, et conséquemment abandonner ladite profession pour y pouvoir vivre le reste de ses jours avec ses enfants, avec plus de lustre et d'honneur, et y jouir des priviléges de noblesse, il nous a très-humblement supplié qu'en considération de ce qui a dit été, et particulièrement de sesdits services, notre plaisir fût de l'anoblir avec ses enfants et postérité en lui confirmant sesdites armoiries, et sur ce lui faire dépêcher lettres-patentes, etc. Donné en la ville de Madrid

le 27 juin 1660. » Voici ce que nous avons pu recueillir sur cette famille :

I. Jean DESMANET, maire de Chastré au xvie siècle, fit plusieurs fondations à l'église de ce village, situé près de la ville de Walcourt. Il avait épousé Marguerite de Colnet, dont il eut :

II. Jean DESMANET, mort en 1608, épousa Barbe du Moustier, décédée le 19 octobre 1641; sa mère était Gillette de Tamison.

:

Jean DESMANET et Barbe du Moustier partagèrent leur succession par acte du 26 novembre 1657. Il s'y qualifie JEAN DESMANET, marchand, maître de forges, présentement, résidant à Chastré. La souscription de cet acte de partage est conçue en ces termes Ainsi fait et passé en la maison. dudit sieur Jean DESMANET, le 26 novembre 1657, au lieu de Chastré, en sa maison et en sa sallette par terre, par-devant moi notaire apostolique impérial admis soussigné, Philippe Hennequin, et Antoine Guillery, homme de fief en Hainaut, Jean Pocet, bailli de Ham-sur-Eure, et Jacques Pocet, ses cousins, témoins à ce appellés, etc. »

Leurs enfants y sont nommés dans l'ordre suivant :

1o Anne DESMANET, religieuse au couvent de Saint-François à Beaumont ;

2o N. DESMANET, dite Barbe de la Trinité, ursuline à Dinant;

3" Martin, qui suit:

4° Jean DESMANET, maître de forges, est nommé dans le testament de ses parents en 1637. A cette époque il n'était pas marié.

Voici un acte qui prouve sa position:

<< Maximilien-Henri, par la grâce de Dieu, archevêque et prince électeur de Cologne, évêque et prince de Liége, duc des Deux-Bavières, au premier de nos huissiers d'armes sur ce requis, salut. De la part de Jean DESMANET, maître de forges, nous a été humblement remontré que combien ses auteurs et lui se seraient servi de temps immémorial du chemin de Florennes allant à Walcourt, par lequel ils faisaient conduire les charbons, mines et autres choses nécessaires à la direction de leur fourneau de Feroulle abordant audit chemin, lequel était aussi commun à tous autres; serait-il néanmoins que le fermier du seigneur d'Yve, et le nommé Jean Gérard se seraient présumés de lui vouloir fermer ledit chemin, à raison de quoi le remontrant se serait pourvu de mandement de complainte et maintenue par-devant notre souveraine justice de Liége; en sorte que nonobstant les oppositions dudit seigneur d'Yve, ladite maintenue serait demeurée dans sa force; or, comme les autres frères dudit seigneur à présent absent, viendraient exercer les voies de fait, jusqu'à avoir presque mutilé leurs valets à coups de bâton, les serviteurs dudit remontrant avec un autre de ses chartiers, à cause qu'ils continuaient de passer avec leurs chariots par ledit chemin, et menaçaient de faire encore pis

à l'avenir par un mépris du cours de la justice, cause pourquoi il nous a supplié que pour obvier auxdites violences, il nous plût de le prendre avec son fils et ses chartiers dans notre sauvegarde et protection, etc. Liége, 1er juillet 1673. »

Jean DESMANET épousa Françoise Mestallart, dont il eut :

A Maximilien DESMANET épousa, par contrat passé à Mons le 26 avril 1681, Marguerite-Josephe de Braine, née le 24 juin 1661 et baptisée à Saint-Germain de cette ville, fille de Claude de Braine et de Barbe Deledame.

Ledit contrat commence en ces termes : « Le 26 avril 1681... le seigneur Maximilien DESMANET, fils de seigneur Jean et de damoiselle Françoise Mestallart, demeurant à Chastré, comté de Namur, et damoiselle Marguerite-Josephe de Braine, fille du seigneur Claude et de damoiselle Barbe Deledame, demeurant à Mons, ont traité pour leur futur mariage en la manière suivante : ledit seigneur, accompagné du seigneur Martin DESMANET, écuyer, seigneur d'Ahérée, son beau-frère; ladite damoiselle de Braine, accompagnée de damoiselle Marguerite Deledame, veuve du seigneur greffier Patoul, sa tante, et du seigneur Charles-Jean-François Dutrieu, seigneur d'Ottignies, d'Orrez, etc., son cousin, etc. »

Marguerite-Josephe de Braine était veuve en l'an 1698, ce qui résulte de l'acte

suivant :

« Cejourd'hui 15 avril 1698, comparut personnellement mademoiselle MargueriteJosephe de Braine, veuve de feu le seigneur Maximilien DESMANET, laquelle, en vertu des octrois qu'elle a obtenus du souverain parlement de Tournay, en date du 28 septembre 1697 que de celui qu'elle a aussi eu du seigneur official de Liége, sous la date du 28 juin, audit an 1697, lequel sera reproduit et enregistré là où il appartiendra, nous a déclaré que pour le plus grand profit et utilité de ses enfants, et en conséquence de la passée, clauses et conditions du jourd'hui elle a cédé et transporté, comme par cette elle cède et transporte, pour et au profit du sieur Jean le Roy, maître de forges, ici présent, la forge et usine que ladite damoiselle comparante avait à elle appartenante sur la hauteur et juridiction de Ham-sur-Eure... Fait et passé au lieu de Chastré, en la maison de ladite damoiselle comparante. »

De ce mariage naquirent deux enfants :

Marguerite-Josephe DESMANET, née à Chastré le 18 février 1682, étant tenue sur les fonts par Jean DESMANET, seigneur de Saint-Eustache, et par Marguerite-Alexandrine DESMANET, dame d'Ahérée, décédée sans enfants le 11 septembre 1749, se maria, le 14 mai 1729, à Bernard Cornet;

** Jean-Maximilien-Joseph DESMANET, né à Chastré le 15 juillet 1683 et baptisé à l'église paroissiale de ce village le même jour, étant tenu sur les fonts par Jean DESMANET, seigneur de Saint-Eustache, et par Marguerite-Alexandrine DESHANET, au nom de sa sœur Barbe Maleingrau, née DESMANET, est décédé à Walcourt en célibat. Par testament du 5 janvier 1761, il institua son héritier universel Alexandre DESMANET, seigneur de Boussu, en le chargeant de payer divers legs à ses cousines de Chastré, les demoiselles DESMANET, à la demoiselle Caroline DESMARET DE Boussu; le legs de celle-ci consistait en un bassin et une aiguière d'argent avec trois boltes de toilette d'argent.

B Marguerite-Alexandrine DESMANET, mariée, en 1668, à Martin DESMANET, seigneur de la vicomté d'Ahérée;

C Barbe DESMANET, mariée à Alexandre Maleingrau, receveur du prince de Chimay, fils de Charles-Alexandre Maleingrau et d'Anne Brassart, sa seconde femme.

5o Gérard DESMANET épousa Ursule de Mestallart, dont entre autres enfants:

Célestine DESMANET, mariée à son cousin Jean DESMANET, fils de Pierre et de Maric de Colnet.

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