Histoire de la civilisation en France depuis la chute de l'Empire romain, Volume 2

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Didier, 1846
 

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Fréquemment cités

Page 128 - Les lieux destinés à la réunion des seigneurs étaient divisés en deux parties, de telle sorte que les évêques, les abbés et les clercs élevés en dignité pussent se réunir sans aucun mélange de laïques. De même, les comtes et les autres principaux de l'État se séparaient, dès le matin, du reste de la multitude, jusqu'à ce que, le roi présent ou absent, ils fussent tous réunis; et alors les seigneurs ci-dessus désignés, les...
Page 241 - Dieu fera-t-elle suivre tous ces maux '? A peine est-il quelqu'un qui y songe avec effroi , qui médite sur ce qui se passe et s'en afflige : on se réjouit plutôt du déchirement de l'empire, et l'on appelle paix un ordre de choses qui n'offre aucun des biens de la paix...
Page 230 - Certes, je ne crains pas qu'ils me nuisent par ces misérables pirateries; mais je m'afflige profondément de ce que, moi vivant, ils ont été près de toucher ce rivage, et je suis tourmenté d'une violente douleur, quand je prévois tout ce qu'ils feront de maux à mes neveux et à leurs peuples1.
Page 295 - Après cette consécration, je ne devais être repoussé du trône ou supplanté par personne, du moins sans avoir été entendu et jugé par les évêques, par le ministère desquels j'ai été consacré comme roi.
Page 241 - Rome pour citadelle, et le porteclef du ciel pour fondateur ! Déchue maintenant, cette grande puissance a perdu à la fois son éclat et le nom d'empire; le royaume naguère si bien uni est divisé en trois lots; il n'ya plus personne qu'on puisse regarder comme empereur; au lieu de roi, on voit un roitelet, et au lieu d'un royaume, un morceau de royaume.
Page 366 - Dieu, et qu'ils tâchassent de le trouver comme avec la main et a tâtons, quoiqu'il ne soit pas loin de chacun de nous ; car c'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être ; et comme quelques-uns de vos poètes ont dit, nous sommes même les enfans et la race de Dieu.
Page 128 - Lorsque les seigneurs laïques et ecclésiastiques étaient ainsi séparés de la multitude, il demeurait en leur pouvoir de siéger ensemble ou séparément , selon la nature des affaires qu'ils avaient à traiter, ecclésiastiques, séculières ou mixtes. De même, s'ils voulaient faire venir quelqu'un, soit pour demander des aliments , soit pour faire quelque question , et le renvoyer après en avoir reçu ce dont ils avaient besoin , ils en étaient les maîtres. Ainsi se passait l'examen des...
Page 334 - Quelques sages disent que ce prince , étant roi , n'est soumis aux lois ni aux jugements de personne, si ce n'est de Dieu seul... qui l'a fait roi.... et que de même qu'il ne doit point, quoi qu'il fasse, être excommunié par ses évêques...
Page 366 - Etant donc la race de Dieu , nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l'or, ou à de l'argent, ou à de la pierre taillée par l'art et l'industrie des hommes. Dieu donc , ayant laissé passer ces temps d'ignorance , annonce maintenant à tous les hommes , en tous lieux , qu'ils se convertissent...
Page 127 - Pendant que ces affaires se traitaient de la sorte hors de la présence du roi, le prince lui-même, au milieu de la multitude venue à l'assemblée générale , était occupé à recevoir les présents , saluant les hommes les plus considérables, s'entretenant avec ceux qu'il voyait rarement, témoignant aux plus âgés un intérêt affectueux , s'égayant avec les pins jeunes , et faisant ces choses et autres semblables pour les ecclésiastiques comme pour les séculiers.

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