Recherches critiques sur l'àge et l'origine des traductions latines d'Aristote et sur des commentaires grecs ou arabes employés par les docteurs scolastiques: ouvrage couronné par l'Académie des inscriptions et belles-lettres

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Página 80 - ... siècle, Aboulfaradj, traçant le caractère du peuple arabe, s'exprime ainsi : « La science de ce peuple, celle dont il se faisait gloire, était la science de la langue, la connaissance de ses idiotismes, la texture des vers, l'habile composition de la prose. . . Quant à la philosophie, Dieu ne lui en avait rien appris, et ne l'y avait pas rendu propre.
Página 304 - Intentio nostra in scientia naturali est satisfacere pro nostra possibilitate fratribus Ordinis nostri , nos rogantibus ex pluribus jam prœcedentibus annis ut talem librum de Physicis eis componeremus...
Página 267 - l'un d'eux, transporté par l'élévation de son in» tellect et les ailes qu'il semble s'être créées par «ses efforts, a entrepris de connaître les choses » par les principes eux-mêmes, a exprimé ce qu'ils » étaient avant qu'ils ne se reproduisissent dans les » corps, et a défini les formes archétypes des cho»ses; l'autre, au contraire, a commencé des «choses sensibles et composées, et puisqu'ils ee «rencontrent dans leur route, doit-on les dire «opposés?
Página 272 - Philosophie décrit les sept arts libéraux : la Grammaire, la Rhétorique, la Dialectique, l'Arithmétique, la Musique , la Géométrie et l'Astronomie ; c'était ce qui composait le trivium et le quadrivium.
Página 185 - Et in graeco quidem invenitur sic traditus liber Procli Platonici, continens ducentas et 11 propositiones, qui intitulatur Elementatio theologica; in arabico vero invenitur hic liber, qui apud Latinos de causis dicitur, quem constat de arabico esse translatum, et in graeco penitus non haberi.
Página 3 - Jourdain, on adopterait une erreur manifeste en se représentant le xine siècle comme une époque d'ignorance. Jamais la culture des sciences ne fut plus active, jamais la langue latine ne s'enrichit d'un plus grand nombre d'ouvrages , jamais l'érudition ne fut plus en honneur *. Selon M.
Página 210 - Aristote ne paraissaient point cités dans les écrits des scolastiques : en 1272, époque de la mort de saint Thomas, on possédait des versions faites, soit de l'arabe, soit du grec, de tous les ouvrages d'Aristote.
Página 93 - Les chrétiens prenaient, par ces voies diverses le goût des sciences : aussi Alvare de Cordoue se plaintil amèrement du penchant des chrétiens pour la langue et la littérature des Sarrasins (2).
Página 449 - Indignum siquidem ut illam partem sui quae est sciens homo, nesciat et id per quod intellectualis est, ratione ipse non comprehendat. Quo modo enim jam se vel Deum poterit diligere, cum id quod in se melius est convincitur ignorare. Omni etenim creaturae pene homo corpore inferior est, sed sola anima aliis antecellit, in qua sui creatoris simulacrum expressius quam caetera gorit.
Página 184 - David le juif a composé, avant nous, un traité «des Causes premières d'après le dire,, d'Aristote, «d'Avicenne, d'Algazel et d'Alfarabius, auquel il « a ajouté un commentaire à la manière d'Euclide , « qui pose ses théorèmes et les établit ensuite dans « ses commentaires. La Physique nous est parvenue (( plus perfectionnée par le même auteur : mais il a «appelé ce livre Métaphysique, s'appuyant sur qua...

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