Chrestomathie des prosateurs français du quatorzième au seizième siècle, avec une grammaire [&c.] par C. Monnard |
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... main haute obéir à ses lois , ont progressivement érigé en règles des distinctions auparavant incon- nues . Du temps de Corneille on employait indifféremment comme prépo- sitions dans et dedans , hors et dehors , sur et dessus , sous et ...
... main haute obéir à ses lois , ont progressivement érigé en règles des distinctions auparavant incon- nues . Du temps de Corneille on employait indifféremment comme prépo- sitions dans et dedans , hors et dehors , sur et dessus , sous et ...
Page 26
... main ; vanus , vain ; panis , pain ; punctum ( poinct ) , point ; pu- gnus , poing ; canis , chien ; longe , loin ; cuneus , coin ; minus , moins ; sanctus ( sainct ) , saint ; sanus , sain ; sinus , sein ; frenum , frein . Nous ne ...
... main ; vanus , vain ; panis , pain ; punctum ( poinct ) , point ; pu- gnus , poing ; canis , chien ; longe , loin ; cuneus , coin ; minus , moins ; sanctus ( sainct ) , saint ; sanus , sain ; sinus , sein ; frenum , frein . Nous ne ...
Page 32
... main en celui qui la mere Eglise re- quiereit . ( Et si quis manum injecerit in eum qui matrem Ecclesiam quae- sierit ) , se ceo fust u Abbeie , u Eglise de religion , rendist ce que il avereit pris , e cent sols de forfait , e de mer ...
... main en celui qui la mere Eglise re- quiereit . ( Et si quis manum injecerit in eum qui matrem Ecclesiam quae- sierit ) , se ceo fust u Abbeie , u Eglise de religion , rendist ce que il avereit pris , e cent sols de forfait , e de mer ...
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... main . Autre demande vous foys - je , savoir lequel vous aimeriez mieulx , estre mezeau et ladre , ou • avoir commis et commettre un pechié mortel . » Et moy qui onques ne luy voulu mentir , lui respondi , que j'aimeroie mieulx avoir ...
... main . Autre demande vous foys - je , savoir lequel vous aimeriez mieulx , estre mezeau et ladre , ou • avoir commis et commettre un pechié mortel . » Et moy qui onques ne luy voulu mentir , lui respondi , que j'aimeroie mieulx avoir ...
Page 97
... attendais un époux de la main de mon père . Poly . 1 , 2 . Parmi ce grand amour , dit Voltaire , est un solécisme . Parmi demande toujours un pluriel ou un nom collectif . » PAR exprima essentiellement : 1o la manière ou le moyen 7 97.
... attendais un époux de la main de mon père . Poly . 1 , 2 . Parmi ce grand amour , dit Voltaire , est un solécisme . Parmi demande toujours un pluriel ou un nom collectif . » PAR exprima essentiellement : 1o la manière ou le moyen 7 97.
Expressions et termes fréquents
adjectif ains Amyot Anglois appertises apres asseuré auant auec aultres auoir auoit aureilles avoient avoit bataille bestes Bourgongne capitaine celuy ceste ceulx chascun chastel chevaliers chose Comines conj connestable conte Corneille datif demourant deuant deuers dict Dieu dire dist estant esté estoient estoit estonner estre eulx eust faict faisoit feit filz fist François François Ier Froiss Froissart fust Gaulois gens grace Grammaire grant Guillaume du Bellay hault homme i'ay iamais iour iusques j'ay langage langue française langue romane latin ledict Louis XI maistre maniere ment mesme messire mieulx monseigneur Montaigne Montluc mort mots moult n'estoit Pantagruel parler paroles passé peuple poëtes prép Prétérit Prétérit défini prince pron pronom qu'ilz quil quoy Rabelais raison respondit Romains Roquefort sainct seigneur seroit seulement sire subjonctif substantif tousiours tres trouuer verbe vindrent vint vouloit vray XVIe siècle
Fréquemment cités
Page 183 - Qu'il ne luy demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance. Et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le tesmoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 179 - Où que vostre vie finisse, elle y est toute. L'utilité « du vivre n'est pas en l'espace ; elle est en l'usage : « tel a vescu long temps, qui a peu vescu. Attendez « vous y pendant que vous y estes : il gist en « vostre volonté, non au nombre des ans, que vous
Page 181 - Que nous sert-il d'avoir la panse pleine de viande, si elle ne se digère? si elle ne se trans-forme en nous? si elle ne nous augmente et fortifie...
Page 116 - Sebond ce tiltre), c'estoit un très-suffisant homme et ayant plusieurs belles parties. ~L,a première reprehension qu'on fait de son ouvrage, c'est que les Chrétiens se font tort de vouloir appuyer leur créance par des raisons humaines, qui ne se conçoit que par foy et par une inspiration particulière de la grâce divine.
Page 6 - Ou qu'il l'estimast si proprement sienne qu'en cette hauteur il ne peust souffrir de la veoir en un autre sans le despit d'une passion envieuse, ou que l'impétuosité naturelle de sa cholere fust incapable d'opposition...
Page 91 - C'est, comme dict Platon, lib. ij de Rep., la beste du monde plus philosophe. Si veu l'avez, vous avez peu noter de quelle dévotion il le guette, de quel soing il le guarde, de quel ferveur il le tient, de quelle prudence il l'entomme, de quelle affection il le brise, et de quelle diligence il le sugce.
Page 187 - C'est icy un livre de bonne foy, lecteur. Il t'advertit dés l'entrée, que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ay eu nulle considération de ton service, ny de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein.
Page 175 - ... la peau d'un veau, je ne suis pas homme qui y reculasse. Car il me suffit de passer à mon aise; et le meilleur jeu que je me puisse donner, je le prens, si peu glorieux au reste et exemplaire que vous voudrez, prœtulerim delims inérsque videri, Dum mea délectent mala me, vel denique f allant, Quant sapere et ringi".
Page 169 - Et qui voudra s'amuser à devuyder ce filet, il verra, que non pas les six mille, mais les cent mille, les millions, par ceste corde, se tiennent au Tyran, s'aydant d'icelle comme en Homère Jupiter qui se vante, s'il tire la chaisne, d'amener vers soy tous les dieux.
Page 93 - En leur reigle n'estoit que ceste clause: FAY CE QUE VOULDRAS, parce que gens liberes, bien nez, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes, ont par nature un instinct et aguillon qui tousjours les poulse à faictz vertueux et retire de vice, lequel ilz nommoient honneur.