Chrestomathie des prosateurs français du quatorzième au seizième siècle, avec une grammaire [&c.] par C. Monnard |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 81
Page 16
... force ? N'a - t - elle pas reçu des aïeux gaulois l'esprit prime- sautier , le tour libre , la bonhomie narquoise et la gentillesse ? Les Ger- mains , en l'adoptant , ne lui ont - ils pas , avec beaucoup de mots de leur vie usuelle ...
... force ? N'a - t - elle pas reçu des aïeux gaulois l'esprit prime- sautier , le tour libre , la bonhomie narquoise et la gentillesse ? Les Ger- mains , en l'adoptant , ne lui ont - ils pas , avec beaucoup de mots de leur vie usuelle ...
Page 18
... force qu'il regrette ou qu'il trouve dignes d'être conservées . Tant les beautés de la vieille langue des Français frap- pent les yeux les plus prévenus ! Un de nos plus habiles artistes en langage , La Bruyère , familiarisé avec l ...
... force qu'il regrette ou qu'il trouve dignes d'être conservées . Tant les beautés de la vieille langue des Français frap- pent les yeux les plus prévenus ! Un de nos plus habiles artistes en langage , La Bruyère , familiarisé avec l ...
Page 24
... forces jusque dans le cœur de la Gaule , où ils régnèrent , non sans contestation , sous leurs rois Clodion et Mérovée ... force brutale et l'intelligence . Les Germains étaient de rudes conquérants et de rudes maîtres . La guerre , les ...
... forces jusque dans le cœur de la Gaule , où ils régnèrent , non sans contestation , sous leurs rois Clodion et Mérovée ... force brutale et l'intelligence . Les Germains étaient de rudes conquérants et de rudes maîtres . La guerre , les ...
Page 35
... force , toujours claire , à moins qu'une allusion difficile à saisir ne l'obscurcisse , souvent d'une étonnante concision , comme dans ce vers de Rutebœuf sur les mariages d'argent : Tant as , tant vaux et tant te pris 1 . Un des traits ...
... force , toujours claire , à moins qu'une allusion difficile à saisir ne l'obscurcisse , souvent d'une étonnante concision , comme dans ce vers de Rutebœuf sur les mariages d'argent : Tant as , tant vaux et tant te pris 1 . Un des traits ...
Page 41
... force et la vertu que avoit le vin , et qu'il le povoit porter . Il me demanda par une foiz en Chippre pourquoi je ne metoye de l'eau en mon vin . Et je luy respondy que ce faisoient les medecins et cirurgiens , qui me disoient que j ...
... force et la vertu que avoit le vin , et qu'il le povoit porter . Il me demanda par une foiz en Chippre pourquoi je ne metoye de l'eau en mon vin . Et je luy respondy que ce faisoient les medecins et cirurgiens , qui me disoient que j ...
Expressions et termes fréquents
adjectif ains Amyot Anglois appertises apres asseuré auant auec aultres auoir auoit aureilles avoient avoit bataille bestes Bourgongne capitaine celuy ceste ceulx chascun chastel chevaliers chose Comines conj connestable conte Corneille datif demourant deuant deuers dict Dieu dire dist estant esté estoient estoit estonner estre eulx eust faict faisoit feit filz fist François François Ier Froiss Froissart fust Gaulois gens grace Grammaire grant Guillaume du Bellay hault homme i'ay iamais iour iusques j'ay langage langue française langue romane latin ledict Louis XI maistre maniere ment mesme messire mieulx monseigneur Montaigne Montluc mort mots moult n'estoit Pantagruel parler paroles passé peuple poëtes prép Prétérit Prétérit défini prince pron pronom qu'ilz quil quoy Rabelais raison respondit Romains Roquefort sainct seigneur seroit seulement sire subjonctif substantif tousiours tres trouuer verbe vindrent vint vouloit vray XVIe siècle
Fréquemment cités
Page 183 - Qu'il ne luy demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance. Et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le tesmoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 179 - Où que vostre vie finisse, elle y est toute. L'utilité « du vivre n'est pas en l'espace ; elle est en l'usage : « tel a vescu long temps, qui a peu vescu. Attendez « vous y pendant que vous y estes : il gist en « vostre volonté, non au nombre des ans, que vous
Page 181 - Que nous sert-il d'avoir la panse pleine de viande, si elle ne se digère? si elle ne se trans-forme en nous? si elle ne nous augmente et fortifie...
Page 116 - Sebond ce tiltre), c'estoit un très-suffisant homme et ayant plusieurs belles parties. ~L,a première reprehension qu'on fait de son ouvrage, c'est que les Chrétiens se font tort de vouloir appuyer leur créance par des raisons humaines, qui ne se conçoit que par foy et par une inspiration particulière de la grâce divine.
Page 6 - Ou qu'il l'estimast si proprement sienne qu'en cette hauteur il ne peust souffrir de la veoir en un autre sans le despit d'une passion envieuse, ou que l'impétuosité naturelle de sa cholere fust incapable d'opposition...
Page 91 - C'est, comme dict Platon, lib. ij de Rep., la beste du monde plus philosophe. Si veu l'avez, vous avez peu noter de quelle dévotion il le guette, de quel soing il le guarde, de quel ferveur il le tient, de quelle prudence il l'entomme, de quelle affection il le brise, et de quelle diligence il le sugce.
Page 187 - C'est icy un livre de bonne foy, lecteur. Il t'advertit dés l'entrée, que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ay eu nulle considération de ton service, ny de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein.
Page 175 - ... la peau d'un veau, je ne suis pas homme qui y reculasse. Car il me suffit de passer à mon aise; et le meilleur jeu que je me puisse donner, je le prens, si peu glorieux au reste et exemplaire que vous voudrez, prœtulerim delims inérsque videri, Dum mea délectent mala me, vel denique f allant, Quant sapere et ringi".
Page 169 - Et qui voudra s'amuser à devuyder ce filet, il verra, que non pas les six mille, mais les cent mille, les millions, par ceste corde, se tiennent au Tyran, s'aydant d'icelle comme en Homère Jupiter qui se vante, s'il tire la chaisne, d'amener vers soy tous les dieux.
Page 93 - En leur reigle n'estoit que ceste clause: FAY CE QUE VOULDRAS, parce que gens liberes, bien nez, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes, ont par nature un instinct et aguillon qui tousjours les poulse à faictz vertueux et retire de vice, lequel ilz nommoient honneur.