Chrestomathie des prosateurs français du quatorzième au seizième siècle, avec une grammaire [&c.] par C. Monnard |
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... estoient à pié , faisoient presse à ces heraulx , nous leur courions sus et tantoust s'enfuyoient . Et ainsi que nous estions là gardans ce poncel , le bon comte de Soissons , quant nous estions retournez de courir après ces villains ...
... estoient à pié , faisoient presse à ces heraulx , nous leur courions sus et tantoust s'enfuyoient . Et ainsi que nous estions là gardans ce poncel , le bon comte de Soissons , quant nous estions retournez de courir après ces villains ...
Page 72
... » Cil , plur . cils , Cil messire Hugh . » Froiss . « A cil ne s'en peust garder . Id . - « Cils respondirent . » « Cils qui estoient entrés . Celtuy - cy est employé par Balzac . Au XVIe siècle on ajouta , dans certains cas , 72.
... » Cil , plur . cils , Cil messire Hugh . » Froiss . « A cil ne s'en peust garder . Id . - « Cils respondirent . » « Cils qui estoient entrés . Celtuy - cy est employé par Balzac . Au XVIe siècle on ajouta , dans certains cas , 72.
Page 112
... estoient pauvres comme la mesme pauvreté . » Pasquier1 . Un détail mérite ici une petite place . Il est reçu que gens est féminin quand l'adjectif précède , et masculin quand l'adjectif suit . Si donc un adjectif précède ce substantif ...
... estoient pauvres comme la mesme pauvreté . » Pasquier1 . Un détail mérite ici une petite place . Il est reçu que gens est féminin quand l'adjectif précède , et masculin quand l'adjectif suit . Si donc un adjectif précède ce substantif ...
Page 117
... estoient tous raliés soubs la grande banniere de Guernade . » Artois . << Il n'estoyt entre eux celluy ne celle qui ne sceust lire et escripre . » - « Je ne suis pas celuy qui vouldroit soustenir . » Amyot . « Il n'y eut celuy d'eulx ...
... estoient tous raliés soubs la grande banniere de Guernade . » Artois . << Il n'estoyt entre eux celluy ne celle qui ne sceust lire et escripre . » - « Je ne suis pas celuy qui vouldroit soustenir . » Amyot . « Il n'y eut celuy d'eulx ...
Page 118
... estoient foiblement appuyez . » Comines . Le president luy fist commandement de respondre , auquel le prince declara qu'il en appeloit . Castelnau . - J'ai beu souvent de l'eau dans ces va- ses ainsi froide , et ayant grand chaud et ...
... estoient foiblement appuyez . » Comines . Le president luy fist commandement de respondre , auquel le prince declara qu'il en appeloit . Castelnau . - J'ai beu souvent de l'eau dans ces va- ses ainsi froide , et ayant grand chaud et ...
Expressions et termes fréquents
adjectif ains Amyot Anglois appertises apres asseuré auant auec aultres auoir auoit aureilles avoient avoit bataille bestes Bourgongne capitaine celuy ceste ceulx chascun chastel chevaliers chose Comines conj connestable conte Corneille datif demourant deuant deuers dict Dieu dire dist estant esté estoient estoit estonner estre eulx eust faict faisoit feit filz fist François François Ier Froiss Froissart fust Gaulois gens grace Grammaire grant Guillaume du Bellay hault homme i'ay iamais iour iusques j'ay langage langue française langue romane latin ledict Louis XI maistre maniere ment mesme messire mieulx monseigneur Montaigne Montluc mort mots moult n'estoit Pantagruel parler paroles passé peuple poëtes prép Prétérit Prétérit défini prince pron pronom qu'ilz quil quoy Rabelais raison respondit Romains Roquefort sainct seigneur seroit seulement sire subjonctif substantif tousiours tres trouuer verbe vindrent vint vouloit vray XVIe siècle
Fréquemment cités
Page 183 - Qu'il ne luy demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance. Et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le tesmoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 179 - Où que vostre vie finisse, elle y est toute. L'utilité « du vivre n'est pas en l'espace ; elle est en l'usage : « tel a vescu long temps, qui a peu vescu. Attendez « vous y pendant que vous y estes : il gist en « vostre volonté, non au nombre des ans, que vous
Page 181 - Que nous sert-il d'avoir la panse pleine de viande, si elle ne se digère? si elle ne se trans-forme en nous? si elle ne nous augmente et fortifie...
Page 116 - Sebond ce tiltre), c'estoit un très-suffisant homme et ayant plusieurs belles parties. ~L,a première reprehension qu'on fait de son ouvrage, c'est que les Chrétiens se font tort de vouloir appuyer leur créance par des raisons humaines, qui ne se conçoit que par foy et par une inspiration particulière de la grâce divine.
Page 6 - Ou qu'il l'estimast si proprement sienne qu'en cette hauteur il ne peust souffrir de la veoir en un autre sans le despit d'une passion envieuse, ou que l'impétuosité naturelle de sa cholere fust incapable d'opposition...
Page 91 - C'est, comme dict Platon, lib. ij de Rep., la beste du monde plus philosophe. Si veu l'avez, vous avez peu noter de quelle dévotion il le guette, de quel soing il le guarde, de quel ferveur il le tient, de quelle prudence il l'entomme, de quelle affection il le brise, et de quelle diligence il le sugce.
Page 187 - C'est icy un livre de bonne foy, lecteur. Il t'advertit dés l'entrée, que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ay eu nulle considération de ton service, ny de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein.
Page 175 - ... la peau d'un veau, je ne suis pas homme qui y reculasse. Car il me suffit de passer à mon aise; et le meilleur jeu que je me puisse donner, je le prens, si peu glorieux au reste et exemplaire que vous voudrez, prœtulerim delims inérsque videri, Dum mea délectent mala me, vel denique f allant, Quant sapere et ringi".
Page 169 - Et qui voudra s'amuser à devuyder ce filet, il verra, que non pas les six mille, mais les cent mille, les millions, par ceste corde, se tiennent au Tyran, s'aydant d'icelle comme en Homère Jupiter qui se vante, s'il tire la chaisne, d'amener vers soy tous les dieux.
Page 93 - En leur reigle n'estoit que ceste clause: FAY CE QUE VOULDRAS, parce que gens liberes, bien nez, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes, ont par nature un instinct et aguillon qui tousjours les poulse à faictz vertueux et retire de vice, lequel ilz nommoient honneur.