Chrestomathie des prosateurs français du quatorzième au seizième siècle, avec une grammaire [&c.] par C. Monnard |
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... COMMENCEMENT DU DIX - SEPTIÈME SIÈCLE ET DES CONSIDÉRATIONS SUR L'ÉTUDE DU VIEUX FRANÇAIS PAR CHARLES MONNARD Professeur ordinaire à l'Université de Bonn 1 " PARTIE : CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES , GRAMMAIRE ET LEXIQUE GENÈVE JOËL ...
... COMMENCEMENT DU DIX - SEPTIÈME SIÈCLE ET DES CONSIDÉRATIONS SUR L'ÉTUDE DU VIEUX FRANÇAIS PAR CHARLES MONNARD Professeur ordinaire à l'Université de Bonn 1 " PARTIE : CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES , GRAMMAIRE ET LEXIQUE GENÈVE JOËL ...
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... commencement de l'empire tous les Romains parlassent la langue de Cicéron , de César et d'Auguste ; le choix des mots , les finesses de construction et de syntaxe n'étaient pas à la portée des gens peu cul- tivés . Les classes ...
... commencement de l'empire tous les Romains parlassent la langue de Cicéron , de César et d'Auguste ; le choix des mots , les finesses de construction et de syntaxe n'étaient pas à la portée des gens peu cul- tivés . Les classes ...
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... commencement du Vme fut marqué par ce déluge de races qui inondèrent l'Occident et qu'on appelle la grande irruption des barbares . Sarmates , Suèves , Vandales , Alains , Huns , parcoururent et ravagèrent les Gaules . Les Visigoths se ...
... commencement du Vme fut marqué par ce déluge de races qui inondèrent l'Occident et qu'on appelle la grande irruption des barbares . Sarmates , Suèves , Vandales , Alains , Huns , parcoururent et ravagèrent les Gaules . Les Visigoths se ...
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... commencement du VIe siècle , le peuple mêlait ce langage avec le chant latin de l'Eglise , au déplaisir de l'autorité ecclésiastique . Mais bientôt l'Eglise même dut admettre , pour l'instruction du peuple , le seul langage qu'il ...
... commencement du VIe siècle , le peuple mêlait ce langage avec le chant latin de l'Eglise , au déplaisir de l'autorité ecclésiastique . Mais bientôt l'Eglise même dut admettre , pour l'instruction du peuple , le seul langage qu'il ...
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... commencement du XIIIe siècle , alors que Philippe - Auguste , à son tour , conquit la Normandie ( en 1204 ) . Les voyelles qu'il affectionne et ses diphthongues intermédiaires entre deux sons nets rappellent la pronon- ciation anglaise ...
... commencement du XIIIe siècle , alors que Philippe - Auguste , à son tour , conquit la Normandie ( en 1204 ) . Les voyelles qu'il affectionne et ses diphthongues intermédiaires entre deux sons nets rappellent la pronon- ciation anglaise ...
Expressions et termes fréquents
adjectif ains Amyot Anglois appertises apres asseuré auant auec aultres auoir auoit aureilles avoient avoit bataille bestes Bourgongne capitaine celuy ceste ceulx chascun chastel chevaliers chose Comines conj connestable conte Corneille datif demourant deuant deuers dict Dieu dire dist estant esté estoient estoit estonner estre eulx eust faict faisoit feit filz fist François François Ier Froiss Froissart fust Gaulois gens grace Grammaire grant Guillaume du Bellay hault homme i'ay iamais iour iusques j'ay langage langue française langue romane latin ledict Louis XI maistre maniere ment mesme messire mieulx monseigneur Montaigne Montluc mort mots moult n'estoit Pantagruel parler paroles passé peuple poëtes prép Prétérit Prétérit défini prince pron pronom qu'ilz quil quoy Rabelais raison respondit Romains Roquefort sainct seigneur seroit seulement sire subjonctif substantif tousiours tres trouuer verbe vindrent vint vouloit vray XVIe siècle
Fréquemment cités
Page 183 - Qu'il ne luy demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance. Et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le tesmoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 179 - Où que vostre vie finisse, elle y est toute. L'utilité « du vivre n'est pas en l'espace ; elle est en l'usage : « tel a vescu long temps, qui a peu vescu. Attendez « vous y pendant que vous y estes : il gist en « vostre volonté, non au nombre des ans, que vous
Page 181 - Que nous sert-il d'avoir la panse pleine de viande, si elle ne se digère? si elle ne se trans-forme en nous? si elle ne nous augmente et fortifie...
Page 116 - Sebond ce tiltre), c'estoit un très-suffisant homme et ayant plusieurs belles parties. ~L,a première reprehension qu'on fait de son ouvrage, c'est que les Chrétiens se font tort de vouloir appuyer leur créance par des raisons humaines, qui ne se conçoit que par foy et par une inspiration particulière de la grâce divine.
Page 6 - Ou qu'il l'estimast si proprement sienne qu'en cette hauteur il ne peust souffrir de la veoir en un autre sans le despit d'une passion envieuse, ou que l'impétuosité naturelle de sa cholere fust incapable d'opposition...
Page 91 - C'est, comme dict Platon, lib. ij de Rep., la beste du monde plus philosophe. Si veu l'avez, vous avez peu noter de quelle dévotion il le guette, de quel soing il le guarde, de quel ferveur il le tient, de quelle prudence il l'entomme, de quelle affection il le brise, et de quelle diligence il le sugce.
Page 187 - C'est icy un livre de bonne foy, lecteur. Il t'advertit dés l'entrée, que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ay eu nulle considération de ton service, ny de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein.
Page 175 - ... la peau d'un veau, je ne suis pas homme qui y reculasse. Car il me suffit de passer à mon aise; et le meilleur jeu que je me puisse donner, je le prens, si peu glorieux au reste et exemplaire que vous voudrez, prœtulerim delims inérsque videri, Dum mea délectent mala me, vel denique f allant, Quant sapere et ringi".
Page 169 - Et qui voudra s'amuser à devuyder ce filet, il verra, que non pas les six mille, mais les cent mille, les millions, par ceste corde, se tiennent au Tyran, s'aydant d'icelle comme en Homère Jupiter qui se vante, s'il tire la chaisne, d'amener vers soy tous les dieux.
Page 93 - En leur reigle n'estoit que ceste clause: FAY CE QUE VOULDRAS, parce que gens liberes, bien nez, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes, ont par nature un instinct et aguillon qui tousjours les poulse à faictz vertueux et retire de vice, lequel ilz nommoient honneur.