Grammaire catalane-française, à l'usage des français, obligés ou curieux de connaître le catalan, des linguistes et des amateurs de la langue romane

Portada
J.-B. Alzine, 1852 - 4 pàgines
 

Pàgines seleccionades

Frases i termes més freqüents

Passatges populars

Pàgina 120 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit. Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté. Même elle avait encor cet éclat emprunté ^Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage,' Pour réparer des ans l'irréparable outrage. c Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille.
Pàgina 122 - Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer. Lasse enfin des horreurs dont j'étais poursuivie, . J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels. Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels ! Dans le temple des Juifs un instinct m'a poussée, Et d'apaiser leur Dieu j'ai conçu la pensée ; J'ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce Dieu, quel qu'il soit, en deviendrait plus doux.
Pàgina 122 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos aux pieds de ses autels : Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels ! Dans le temple des Juifs un instinct m'a poussée, Et d'apaiser leur Dieu j'ai conçu la pensée ; . ' J'ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce Dieu, quel qu'il soit, en deviendrait plus doux.
Pàgina 120 - Tel qu'on voit des Hébreux les prêtres revêtus. Sa vue a ranimé mes esprits abattus ; Mais lorsque, revenant de...
Pàgina 120 - D'os et de chair meurtris et traînés dans la fange , Des lambeaux pleins de sang , et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Pàgina 120 - Pour réparer des ans l'irréparable outrage. « Tremble! m'at-elle dit, fille digne de moi ; Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi : Je te plains de tomber dans ses mains redoutables , Ma fille!
Pàgina 122 - J'ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu'un songe effrayant l'a peint à ma pensée. Je l'ai vu : son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux, et tous ses traits enfin ; C'est lui-Même.
Pàgina 122 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie^ Et chercher du repos au pied de ses autels. Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels! Dans le temple des Juifs un instinct m'a poussée, Et d'apaiser leur Dieu j'ai conçu la pensée; J'ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce Dieu, quel qu'il soit, en deviendrait plus doux, Pontife de Baal, excusez ma faiblesse. J'entre : le peuple fuit, le sacrifice cesse, Le grand prêtre vers moi s'avance avec fureur.
Pàgina 89 - Je me lèverai, et je m'en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel, et contre toi ; Et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils : traite-moi comme l'un de tes domestiques.
Pàgina 120 - J'admirais sa douceur, son air noble et modeste, J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage ? Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je l'ai pris pour l'eflet d'une sombre vapeur.

Informació bibliogràfica