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Mais l'occupation de la France par les alliés fut loin de réaliser de telles espérances, et la haine publique, injuste souvent à l'égard de la plupart d'entre eux, fut presque le seul avantage que les ennemis

les plus prononcés des institutions libérales rettrèrent d'une invasion qu'ils avaient appelée de tous leurs J.-B.-A. D'ALDÉGUIER.

vœux.

HISTOIRE DES CATHÉDRALES DU MIDI DE LA FRANCE.

CATHÉDRALE DE CLERMONT-FERRAND.

La ville de Clermont-Ferrand, ancienne capitale de la Basse-Auvergne, est admirablement située sur une éminence qui domine une vaste plaine, magnifique vallée, arrosée par les eaux de l'Allier : cette fertile, cette riante vallée est connue sous le nom de Limagne, et s'étend du nord à l'est, présentant à l'œil étonné le plus magnifique panorama dont on puisse jouir. D'un côté, la nue se perd au milieu d'une multitude de hameaux et de bourgades qu'on entrevoit à peine sous des arceaux de verdure; de l'autre, les montagnes de l'Auvergne se déploient en un demicercle dont la ville occupe à peu près le centre. Le Puy-de-Dôme, haut de 1,468 mètres, élève sa cime royale au-dessus des autres monts et des collines qui forment divers étages, dont les uns sont frappés d'une stérilité éternelle, et les autres, couverts de vignes, parsemés de belles forêts.

Au sud de la ville, le mont Gravenoire montre sa cime encore couverte des cendres vomies par des volcans éteints depuis plusieurs siècles; à côté, on remarque le vaste plateau de Gergovia, qui porte le nom de la cité gauloise, où l'immortel Vercingétorix arrêta les soldats de César. A l'extrémité septentrionale de la chaîne, s'élèvent les monts de Chanturges et de Var, parsemés de quelques vignobles; et pour augmenter la sombre majesté du tableau, le Puy-de-Dôme s'offre incessamment à la vue, avec son vaste manteau de neige qu'il ne dépouille que dans les derniers jours du printemps.

Le site de la capitale du département du Puy-deDôme est à la fois si varié et si pittoresque, qu'aucune autre ville de France ne lui est supérieure en ce point, et ne peut même lui être comparée. Mais Clermont-Ferrand ne possède encore que les élémens nécessaires à l'embellissement d'une grande cité. Les rues sont généralement tortueuses, ses places irrégulières, ses divers quartiers sans aucune symétrie; presque toutes ses maisons vieilles et enfumées, construites en laves extraites des mines volcaniques, ont un aspect sinistre et presque lugubre. Néanmoins, depuis quelques années, on travaille à de nouvelles constructions, et les édifices modernes sont en général remarquables par leur architecture. La halle aux grains, construite on 1768, øst un vaste bâtiment isolé

yeux des

et fort beau dans son genre. L'ancien collége, l'Hôlel-Dieu, l'Hôtel-de-Ville, la Préfecture, le Théâtre ne doivent point passer inaperçus aux étrangers qui visitent Clermont-Ferrand. Quand on aperçoit cette ville qui joua pendant plusieurs siècles un rôle important dans nos fastes méridionaux, on se sent involontairement assailli par divers souvenirs. On se rappelle les noms de Bituitus, de Vercingétorix, rois auvergnats qui défendirent long-temps la nationalité gauloise contre les invasions des proconsuls romains.

Avant la conquête des Gaules par Jules-César, la capitale de l'Auvergne portait le nom de Nemosus. Comme toutes les autres cités de la première et de la deuxième Aquitaine, elle eut part aux faveurs que la magnificence d'Auguste, devenu empereur, prodiguait aux peuples vaincus. Les Auvergnats par reconnaissance do nèrent à leur ville le nom d'Augusto-Nemetum. De nombreux et magnifiques édifices s'élevèrent alors dans son sein; mais ils ne tardèrent pas à tomber sous le marteau des peuples barbares qui envahirent la Gaule méridionale.

Vers l'an 475, les Visigoths, déja mattres de Toulouse, chassèrent les Romains de l'Auvergne qu'ils réuuirent au vaste royaume fondé par eux dans le Midi. Néanmoins, ils laissèrent aux Auvergnats le sénat établi par les proconsuls, et qui subsista jusqu'au commencement du vire siècle.

Sous la seconde race des rois de France, l'Auvergne avait déja des seigneurs particuliers, et elle fut comprise dans le royaume cu duché d'Aquitaine. L'infortuné Waiffre, dans la lutte héroïque qu'il ent à soutenir contre Pépin-le-Bref, ne put résister longtemps à son puissant adversaire : le père de Charlemagne ravagea l'Auvergne, s'empara de Clermont et massacra ses malheureux habitans.

Cette ville fut dans la suite gouvernée par les comtes, qui parvinrent à rendre leurs domaines héréditaires. A la mort du comte Bernard, en 928, la comté passa tour-à-tour dans les puissances des comtes de Poitiers et de Toulouse, et ne redevint héréditaire que vers la fin du x siècle. Ses seigneurs reconnurent pour suzerains les dues de Guyenne et d'Aquitaine. Les descendans de Guillaume VIII prl

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rent le nom de Dauphins d'Auvergne, et parurent avec éclat dans toutes les guerres que la France méridionale eut à soutenir contre les étrangers. Cette illustre famille perdit, au commencement du XIIe siècle, ses vastes domaines, qui furent réunis à la couronne par le roi Philippe-Auguste, qui voulut punir Gui II, comte d'Auvergne, de ce qu'il s'était déclaré pour Richard-Coeur-de-Lion, son ennemi mortel.

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les seigneurs à marcher contre les infidèles. Emu par son récit, le souverain Pontife, Urbain II, convoqua un concile général à Clermont en Auvergne.

« Pierre l'Hermite, dit une vieille légende, touché des malheurs qui accablaient les chrétiens de la Le roi de France ne tarda pas à rendre à Guil-Palestine, vint en occident pour exciter les rois et laume IX, fils de Gui, les contrées qu'il avait envahies; mais il en détacha plusieurs cantons qui formèrent un nouveau comté d'Auvergne, érigé plus tard en duché par Jean-le-Bon. Tous les domaines passèrent, vers le commencement du xve siècle, dans la maison de Latour, si connue depuis sous le nom de Ja Tour-d'Auvergne. Après plusieurs siècles de vicissitudes et de bouleversemens politiques, la province fut définitivement réunie à la couronne par Louis XIII, qui l'avait reçue de Marguerite de Valois pendant qu'il n'était encore que Dauphin.

» Grande fut l'affluence des hauts-barons et des puissans seigneurs. Raymond IV, comte de Toulouse, s'y rendit avec l'élite des lépreux de la Langue-d'Oc. Bernard, abbé de Clairvaux, prêcha avec une action sainte; les nombreux auditeurs, émus jusqu'aux larmes, s'écrièrent tous avec transport :- Dieu le veut, Dieu le veut!!

» Raymond de Toulouse reçut la croix des mains

du souverain Pontife; les seigneurs suivirent un si noble exemple, et s'empressèrent de rentrer dans leurs domaines pour faire les préparatifs de leur voyage d'outre-mer. »

Ce concile général où fat résolue la première croisade, est un fait des plus importans qui mérite d'être exhumée de vieilles annales de la capitale de l'Auvergne. Pourtant Clermont-Ferrand n'était alors qu'une petite ville, triste et moult laide à voir, dit un chroniqueur. Les invasions des Anglais qui se rendirent maitres de toute la Guyenne, s'opposèrent long-temps aux travaux que nécessitait son agrandissement; aussi pendant plusieurs siècle, elle ne s'accrut guère que de quelques établissemens religieux. Les incursions des étrangers, nos guerres civiles et religieuses lui furent également funestes, Livrée au pillage, presque ruinée de fond en comble, plusieurs fois démantelée et fortifiée, elle a ressenti, seulement au commencement du xvine siècle, l'heureuse influence des importantes améliorations opérées par la régénération moderne. Quand on a parcouru les fastes historiques de l'autique capitale de la Basse-Auvergne, on s'attend à trouver dans ses murailles de nombreux et de magnifiques débris des édifices élevés par les Romains. Mais à Clermont-Ferrand, comme partout ailleurs, les Visigoths et les Normands ne laissèrent aucun monument qui pût rappeler la magnificence et la grandeur des maîtres du monde.

Quelques monumens du moyen âge ont pourtant échappé à la démolition générale; de tous les édifices religieux, la cathédrale est le seul qui mérite d'ètre mentionné.

Démolie par les barbares, elle fut reconstruite, pour la troisième fois, par l'évêque Hugues de La Tour. Les travaux, commencés en 1248, furent continués pendant plusieurs années avec autant d'activité que de persévérance. Mais le zélé prélat qui s'était imposé les sacrifices les plus onéreux pour hâter la construction de la basilique, n'eut pas le bonheur de la voir achever, et, après lui, les travaux furent abandonnés pour toujours.

Aussi la cathédrale de Clermont-Ferrand ne présente à l'extérieur qu'une masse lourde et irrégulière; on voit avec douleur que la construction a été suspendue lorsqu'elle touchait à sa fin. ·

La nef, de forme carrée, offre un bizarre assemblage de parties inachevées, et elle n'a que la moitié environ de sa longueur proportionnelle.

le clocher, qui domine toute la ville, est une tour colossale qui ne rappelle en rien les chefs-d'œuvre de l'architecture gothique.

En un mot, l'extérieur de l'édifice ne mérite pas d'être mis en parallèle avec ses clochers sveltes ou gigantesques, monumens que l'art chrétien éleva dans nos vieilles cités. Mais la partie intérieure est d'une magnificence qu'on ne peut s'empêcher d'admirer, et qui frappe l'imagination.

Le chœur est surtout d'une beauté remarquable; de jolies chapelles l'environnent, et forment un ensemble qui porte l'empreinte de la noble majesté que le génie du christianisme jetait au front des édifices religieux.

Les voûtes, remarquables par leur hauteur et leur construction hardie, reposent sur des colonnes de lave qui sont trop multipliées et nuisent au grandiose de la partie intérieure; mais leur élégance et leur légéreté rappellent ces temps où les architectes découpaient la pierre en dentelle, en ogive.

Le temple reçoit la lumière du jour par une multitude de croisées gothiques aux belles rosaces, et ornées de vitraux dont les peintures sont encore d'une fratcheur admirable.

Pourquoi la partie extérieure ne répond-elle pas. à la beauté de l'intérieur? La cathédrale de Clermont serait un monument parfait en son genre. Malheureusement, il n'en est pas ainsi; vu à l'extérieur, l'édifice n'est rien moins que beau sa masse imposante et colossale est bordée et enclavée de chétives boutiques, dont le triste aspect détruit l'illusion de l'artiste qui cherche dans la cathédrale de ClermontFerrand les merveilles de l'art chrétien.

Autrefois, elle était surmontée de quatre tours d'une hauteur prodigieuse; elles ont été démolies, et aujourd'hui il ne lui reste plus qu'un seul clocher. Néanmoins, la cathédrale est le seul monument gothique qu'on trouve dans une ville qui vit naître le poète Sidoine Apollinaire, et qui fut le théâtre où les Français et les Languedociens se déterminèrent à la première croisade, aux cris mille fois répétés de Dieu le veut, Dieu le veut!

Maintenant plus de cris d'enthousiasme, plus de bannière; la ville est silencieuse et presque monotone: elle n'a rien à offrir à l'admiration des étrangers que son beau site, sa fontaine pétrifiante, ses édifices modernes, et les noms de Pascal, du Chancelier l'Hospital, d'Arnaud d'Andillly, le Moïse de Port-Royal, du poète Delille, de l'intrépide Dessaix, ombres immortelles qui planent au-dessus de ses murailles et semblent les illuminer de l'auréole de leur gloire.

Frédéric HERBES.

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NOTICE HISTORIQUE

SUR LA CATHÉDRALE DE SAINT-FRONT DE PÉRIGUEUX.

Le voyageur, en arrivant à Périgueux, aperçoit un clocher de forme bizarre. Il interroge ses souvenirs, et aucun d'eux ne lui rappelle un point de comparaison. Sa curiosité se trouve excitée, et son premier soin est de visiter le monument qui, de loin, a frappé ses regards étonnés. Il erre long-temps autour de l'édifice auquel ce clocher appartient, sans pouvoir en découvrir l'entrée. Parvenu sur une place, où il s'arrête quelques instans pour examiner une fontaine jaillis sante dont le travail lui plaît, il aperçoit une arcade dont le vide obscur fixe son attention. Il s'approche... De grandes pierres d'appareil noircies par les siècles, une frise, des bas-reliefs du meilleur goût, lui décèlent le monument qu'il cherche : c'est le fronton du porche par lequel on pénètre dans la basilique antique. Ce porche, que les injures du temps n'ont point détruit, a été utilisé par le commerce et l'industrie : à gauche, l'on remarque l'atelier d'un sabotier, et à droite, le magasin d'un épicier. Le voisinage, du moins, est une garantie pour les acheteurs: la fraude et la mauvaise foi ne se logeraient pas si près du temple.

La porte qui mène dans le vestibule, aujourd'hui découvert, est remarquable. Son style gothique, ses petites colonnes, leurs chapiteaux, son cintre ogival, son double rang de pointe de diamans, séparé par un toron qui retombe sur l'imposte, tout intéresse : on regrette qu'on l'ait enfouie à moitié, et qu'on n'ait laissé précisément que ce qu'il faut pour le passage. C'est du vestibule que le voyageur observe le clocher. Sa hauteur l'étonne: elle est de près de deux cents pieds. Ce clocher s'élève comme une pyramide. A partir de sa base, presque carrée, jusqu'au sommet, il va toujours en décroissant. Il est orné de trois galeries extérieures qui l'entourent comme une ceinture. Les quatre faces sont décorées de colonnes engagées, de pilastres entre lesquels se trouvent des croisées à plein-cintre. Au-dessus de la troisième galerie, le plan devient circulaire. Une trentaine de colonnettes, élevées sur un soubassement et couronnées d'une espèce d'entablement, soutiennent le dôme du clocher dont la forme est conique. Imposant par sa masse, sévère par son genre de construction, ce clocher est sans modèle en France, et, dans son ensemble, il fera toujours l'admiration des hommes versés dans la connaissance des monumens du moyen âge. A une époque de restauration politique, on voulut aussi restaurer ce clocher; et pour l'embellir en le rajeunissant, et le consolider, sans doute, en le crépissant, on ne trouva rien de mieux que de lui donner une couleur cendrée. C'était probablement

pour faire allusion à l'incendie dont il fut, il y a huit siècles, la triste victime. On n'oublia pas non plus de peindre sur sa base une énorme croix, pour qu'on se souvint que ce signe du christianisme n'est point étranger à un monument catholique.

Une maison occupe une partie du vestibule. Sa construction est récente : elle fut le résultat d'une concession. Une chapelle gothique, ne servant plus. au culte religieux, avance sur la base du clocher, et produit à l'œil un esset désagréable. Il ne reste plus de la première jeunesse de ce vestibule que quelques portions de murs et de voûtes brisées, perdues dans de nouvelles constructions qui les déparent. Là, fut jadis une église antérieure à celle qui existe. J'aime à me persuader qu'elle fut le temple antique élevé sur les débris de l'humble oratoire qui renfermait les précieuses dépouilles de l'immortel fondateur de la foi dans notre cité de Vésone. Je me plais à y suivre saint Hilaire et son disciple, saint Just, venant honorer les reliques de l'apôtre du Périgord, et à marcher avec cette foule immense de pélerins qui se pressent sur le tombeau du saint pontife pour célébrer son triomphe et implorer sa puissante intervention. Je me persuade que cette vieillé église fut celle que restaura Chronope, et qui mérita à ce vénérable évêque la brillante épithaphe que composa à sa louange le savant Fortunat de Poitiers. Mais à quels troubles, à quelles commotions politiques peut-on attribuer la destruction de ce premier temple? L'histoire nous parle, dans le cinquième siècle, d'un affreux débordement de barbares dans l'empire romain, de mille excès dont ces peuples se rendirent coupables, et la tradition s'est chargée elle-même de vouer leurs noms, d'âge en âge, à l'exécration publique : voilà sans doute les destructeurs du temple. Ennemis de la religion du Christ autant qu'ils l'étaient des Romains, ces peuples féroces, voulant assouvir leur haine, renversèrent tous les monumens religieux, et leur passage fut un torrent de feu. C'est à cette même époque que les habitans de Vésone, voulant se prémunir contre la brutalité de ces barbares et se soustraire à une mort certaine, se déterminèrent à sacrifier tous les édifices publics pour élever autour de leur ville, avec leurs débris, un rempart dont on voit encore d'immenses restes et dont les traces sont faciles à suivre. Pour avoir une idée des ravages exercés par ces barbares, qu'on lise la lettre de Sidoine Apollinaire à l'évêque Basile, au sujet de l'état déplorable où se trouvaient alors les églises d'Aquitaine, à cause de la persécution d'Euric, roi des Visigoths. Bordeaux, Périgueux, Rodez,

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Limoges, Mende, Bazas, Cominges et Auch, étaient sans pasteurs. Ce prince ne permettait point à ces églises d'ordonner des évêques, espérant faire périr ainsi le christianisme, en le privant de ses pontifes et en renversant ses temples. Dans les villes, dit saint Sidoine, les églises qui ne sont pas entièrement detruites ne sont plus fréquentées : les fidèles sont sans consolations et sans secours. Dans les campagnes, les édifices religieux sont abandonnés : les uns, fermés par les seuls buissons qui y croissaient; les autres, ouverts aux troupeaux qui viennent y paître l'herbe jusqu'au pied des autels. Ce pontife, en commerce de lettres avec les hommes les plus savans de son temps, sachant que Licinien avait été chargé par l'empereur Nepos de faire un traité avec les Visigoths, obtint quelques ménagemens pour les égli

ses, et des momens de calme reparurent après de violens orages.

A cette primitive église, restaurée par Chronope, succéda celle que nous voyons aujourd'hui. Commencée dans le viie siècle, après deux cents ans de travaux souvent interrompus et repris, à cause de l'invasion des Sarrazins et des guerres continuelles qui désolaient le Périgord, cet édifice était à peine achevé qu'il fut, comme le premier, menacé d'une ruine totale. De nouvelles hordes de barbares, venues du nord, poussées par le génie de la destruction, tombèrent inopinément sur la France, et y portèrent la désolation et la mort. « Les Normands, dit le père Dupuy, peuple » idolâtre et furieux, estant affriandis par les butins » qu'ils avaient enlevés de Paris, quelques années » auparavant, vindrent fondre par mer sur notre

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