Etudes ou discours historiques sur la chute de l'empire Romain: la naissance et les progrès du christianisme et l'invasion des barbares; suivis d'une analyse raisonnée de l'histoire de France, Volume 3

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Fréquemment cités

Page 360 - L'arrêt lui fut lu en prison, en ces termes : « Moi Guillaume Trussel, procureur du parlement et « de toute la nation anglaise, je vous déclare dans leur nom et de « leur autorité, que je révoque et rétracte l'hommage que je vous « ai fait; et dès ce moment je vous prive de la puissance royale, et « proteste que je ne vous obéirai plus comme à mon roi. » Voilà, dès l'an 1327 (14 janvier), un roi jugé et déposé par ses sujets. L'Angleterre devait multiplier ces exemples. Le roi...
Page 452 - ... iceux vus, tantôt les faisoit envoyer par les tables «des chevaliers et des écuyers. « Brièvement et ce tout considéré et avisé, avant « que je vinsse en sa cour, je avois été en moult de «cours de rois, de ducs, de princes, de comtes et « de hautes dames; mais je n'en fus oncques en nulle « qui mieux me plût, ni qui fût sur le fait d'armes « plus réjouie comme celle du comte de Foix étoit.
Page 133 - Un Normand, appelé Taillefer, poussa son cheval en avant du front de bataille, et entonna le chant, fameux dans toute la Gaule, de Charlemagne et de Roland. En chantant, il jouait de son épée, la lançait en l'air avec force, et la recevait dans sa main droite; les Normands répétaient ses refrains ou criaient: Dieu aide! Dieu aide!
Page 130 - ... convertie à la foi catholique, libre d'hérésie; lorsqu'elle était encore sous une croyance barbare , avec l'inspiration de Dieu, recherchant la clef de la science ; selon la nature de ses qualités, désirant la justice, gardant la piété ; la loi salique fut dictée par. les chefs de cette nation , qui en ce temps commandaient chez elle.
Page 318 - bon roi. se mit à une des fenêtres de la« quelle il s'appuyoit aucunes fois pour regarder la « Seine couler si advint que charrette vint à « mouvoir si bien la boue et l'ordure que le « roi sentit cette pueur si corrompue , et s'entourna « de cette fenêtre en grande abomination de cœur. «Lors fit mander li prévôt et...
Page 127 - Dieu puissant! quelle des« tinée est la mienne! j'ai erré hors de mon pays soixante « hivers et soixante étés. On me plaçait toujours à la tête « des combattants; dans aucun fort on ne m'a mis les « chaînes aux pieds, et maintenant il faut que mon propre « enfant me pourfende avec son glaive, m'étende mort avec •• sa hache, ou que je sois son meurtrier. Il peut...
Page 127 - C'est la lance à la main, pointe contre pointe, qu'on doit recevoir de semblables présents. Vieux Hun ! tu es un mauvais compagnon; espion rusé, tu veux me tromper par tes paroles, et moi je veux te jeter bas avec ma lance. Si vieux, peux-tu forger de tels mensonges? Des hommes...
Page 130 - La nation des Francs , illustre, ayant Dieu pour fondateur, forte sous les armes, ferme dans les traités de paix, profonde en conseil, noble et saine de corps, d'une blancheur et d'une beauté singulières, hardie, agile et rude au combat, depuis peu convertie à la foi catholique, libre d'hérésie...
Page 316 - Là se fit le plus grand massacre « qui se fût jamais fait dans le monde entier ; car «on n'épargna ni vieux, ni jeunes, pas même les «enfants qui tétoient; on les tuoit et faisoit mourir.
Page 454 - Ihypocrite alla dîner avec son amant , d'un quartier d'agneau et d'un jambon. La senteur en vint jusqu'à la rue. On monta en haut. Elle fut prise , et condamnée à se promener par la ville avec son quartier à la broche, sur l'épaule, et le jambon pendu au col.

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