Éloge de MontaigneDe l'imprimerie d'Auguste Mame, 1814 - 51 pages |
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... vertu . Ses héros sont en petit nombre ; l'antiquité les a quelquefois relégués dans ses fables , comme si alors le cœur humain étoit peu capable de porter un sentiment si noble . Il n'en sera pas ainsi de Montaigne et de la Boëtie ; le ...
... vertu . Ses héros sont en petit nombre ; l'antiquité les a quelquefois relégués dans ses fables , comme si alors le cœur humain étoit peu capable de porter un sentiment si noble . Il n'en sera pas ainsi de Montaigne et de la Boëtie ; le ...
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... vertu . Pareil à celui qui , appellé souvent au lit des mourans , n'aperçoit plus l'étin- celle d'immortalité qui anime encore la poussière dont il ne voit que la dissolution : tel fut trop souvent Montaigne écrivant son livre des ...
... vertu . Pareil à celui qui , appellé souvent au lit des mourans , n'aperçoit plus l'étin- celle d'immortalité qui anime encore la poussière dont il ne voit que la dissolution : tel fut trop souvent Montaigne écrivant son livre des ...
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... vertu ? Le dévoir du panégyriste n'est point de faire l'apothéose de son héros , ni d'adorer téméraire- ment jusqu'aux passions même de sa nouvelle divini té . 2 . ( 19 ) lation sans laquelle notre cœur et notre esprit ...
... vertu ? Le dévoir du panégyriste n'est point de faire l'apothéose de son héros , ni d'adorer téméraire- ment jusqu'aux passions même de sa nouvelle divini té . 2 . ( 19 ) lation sans laquelle notre cœur et notre esprit ...
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... vertu que pour la volupté . Un ancien philosophe nous représente cette volupté comme la reine du monde , assise sur un trône , ayant pour esclaves les vertus , et ne les occupant qu'à la servir et à repousser la douleur . Ne seroit - ( 21 )
... vertu que pour la volupté . Un ancien philosophe nous représente cette volupté comme la reine du monde , assise sur un trône , ayant pour esclaves les vertus , et ne les occupant qu'à la servir et à repousser la douleur . Ne seroit - ( 21 )
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... vertu et qui domptes le vice , qui as inventé les lois , formé les mœurs et réuni les hommes , tu seras enfin mon asyle ! et si en d'autres tems je n'ai suivi qu'en partie tes leçons , je m'y abandonne aujourd'hui sans réserve . Un seul ...
... vertu et qui domptes le vice , qui as inventé les lois , formé les mœurs et réuni les hommes , tu seras enfin mon asyle ! et si en d'autres tems je n'ai suivi qu'en partie tes leçons , je m'y abandonne aujourd'hui sans réserve . Un seul ...
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Expressions et termes fréquents
admirateurs âge amitié ancien philosophe ANGERS antiques asyle avoient avoit barbarie Boëtie bonheur célèbre Charles Quint cherchoit christianisme Cicéron cide connoître conscience consoler courage croyoit d'Epicure d'hon devoit disoit-il dit-il divine doctrine douleur doute éloges enfance enfin ennemis esprit Essais de Montaigne étoit expressions foiblesse fortune franchise généreuse génie genre humain GIFT OF JAMES gion gloire Henri IV hommes Italie jugement Juvénal l'amitié l'antiquité l'auteur l'éducation publique l'état social l'homme l'immortalité l'ordre social Léon X long-tems lupté Mahomet maximes milieu mœurs monde Montesquieu mort neur nobles opinions orages ouvrage parceque c'estoit pareils paroître Pascal passions patrie pensée peuples philo plaisirs Platon Plutarque postérité pouvoit principes quelquefois rable raison réforme de Luther religieuse religion révolutions Romains Rome s'étoit s'il sage sagesse sance savans scepticisme sciences sentimens seroit seul siècle où vécut Socrate sophisme souvent stoïcien stoïque systême taigne tions tour à tour triste trouve vanité vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 31 - Il s'eslevera si Dieu lui preste extraordinairement la main ; il s'eslevera, abandonnant et renonçant à ses propres moyens, et se laissant hausser et soubslever par les moyens purement célestes.
Page 11 - Et à nostre première rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que soif génie est de tout risquer, bon sens, religion, conscience, doctrine, pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 11 - Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 45 - Il m'advient souvant d'imaginer avec quelque plaisir les dangiers mortels et les attendre ; je me plonge la teste baissée stupidement dans la mort, sans la considérer et recognoistre, comme dans une profondeur muette et obscure, qui m'engloutit d'un saut et accable en un instant d'un puissant sommeil, plein d'insipidité et indolence.
Page 26 - ... et inaccessible. Ceux qui l'ont approchée, la tiennent, au rebours, logée dans une belle plaine fertile et fleurissante, d'où elle voit bien sous soi toutes choses ; mais si...