Éloge de MontaigneDe l'imprimerie d'Auguste Mame, 1814 - 51 pages |
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... sciences , des lettres et des arts ; ils appellèrent , ils protégèrent les savans dans leurs Etats ; une jeunesse ardente et guerrière s'hono- roit également de la poussière des camps et des écoles : enfin les plus illustres familles ...
... sciences , des lettres et des arts ; ils appellèrent , ils protégèrent les savans dans leurs Etats ; une jeunesse ardente et guerrière s'hono- roit également de la poussière des camps et des écoles : enfin les plus illustres familles ...
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... sciences naturelles . Mais si vous le faites servir dans les choses morales , le scepticisme n'est plus qu'un instrument de destruction , à - peu - près comme ces verres merveilleux avec lesquels vous parvenez à dissoudre les diamans ...
... sciences naturelles . Mais si vous le faites servir dans les choses morales , le scepticisme n'est plus qu'un instrument de destruction , à - peu - près comme ces verres merveilleux avec lesquels vous parvenez à dissoudre les diamans ...
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... sciences , lois , mœurs et religion , opposé l'homme à l'homme la raison à la raison , il le renverse et l'abaisse au- dessous même de la brute qui rampe à ses pieds et il s'écrie avec un ancien philosophe : O la vile chose et abjecte ...
... sciences , lois , mœurs et religion , opposé l'homme à l'homme la raison à la raison , il le renverse et l'abaisse au- dessous même de la brute qui rampe à ses pieds et il s'écrie avec un ancien philosophe : O la vile chose et abjecte ...
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... sciences , sur l'état de nature et sur l'éducation . Montaigne qui vivoit dans le siècle des grandes découvertes faites en Amérique , raconte avec admiration tout ce que les voyageurs disoient des peuples sauvages : « Ils passent leur ...
... sciences , sur l'état de nature et sur l'éducation . Montaigne qui vivoit dans le siècle des grandes découvertes faites en Amérique , raconte avec admiration tout ce que les voyageurs disoient des peuples sauvages : « Ils passent leur ...
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... science , mais la sagesse . Des exercices pénibles roidiront ses muscles , et le rendront insensible à la peine et à ... sciences pourra succéder à celle des mœurs ; tel est en général le plan de Mon- taigne , où l'on trouve presque tout ...
... science , mais la sagesse . Des exercices pénibles roidiront ses muscles , et le rendront insensible à la peine et à ... sciences pourra succéder à celle des mœurs ; tel est en général le plan de Mon- taigne , où l'on trouve presque tout ...
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Expressions et termes fréquents
admirateurs âge amitié ancien philosophe ANGERS antiques asyle avoient avoit barbarie Boëtie bonheur célèbre Charles Quint cherchoit christianisme Cicéron cide connoître conscience consoler courage croyoit d'Epicure d'hon devoit disoit-il dit-il divine doctrine douleur doute éloges enfance enfin ennemis esprit Essais de Montaigne étoit expressions foiblesse fortune franchise généreuse génie genre humain GIFT OF JAMES gion gloire Henri IV hommes Italie jugement Juvénal l'amitié l'antiquité l'auteur l'éducation publique l'état social l'homme l'immortalité l'ordre social Léon X long-tems lupté Mahomet maximes milieu mœurs monde Montesquieu mort neur nobles opinions orages ouvrage parceque c'estoit pareils paroître Pascal passions patrie pensée peuples philo plaisirs Platon Plutarque postérité pouvoit principes quelquefois rable raison réforme de Luther religieuse religion révolutions Romains Rome s'étoit s'il sage sagesse sance savans scepticisme sciences sentimens seroit seul siècle où vécut Socrate sophisme souvent stoïcien stoïque systême taigne tions tour à tour triste trouve vanité vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 31 - Il s'eslevera si Dieu lui preste extraordinairement la main ; il s'eslevera, abandonnant et renonçant à ses propres moyens, et se laissant hausser et soubslever par les moyens purement célestes.
Page 11 - Et à nostre première rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que soif génie est de tout risquer, bon sens, religion, conscience, doctrine, pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 11 - Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 45 - Il m'advient souvant d'imaginer avec quelque plaisir les dangiers mortels et les attendre ; je me plonge la teste baissée stupidement dans la mort, sans la considérer et recognoistre, comme dans une profondeur muette et obscure, qui m'engloutit d'un saut et accable en un instant d'un puissant sommeil, plein d'insipidité et indolence.
Page 26 - ... et inaccessible. Ceux qui l'ont approchée, la tiennent, au rebours, logée dans une belle plaine fertile et fleurissante, d'où elle voit bien sous soi toutes choses ; mais si...