Éloge de MontaigneDe l'imprimerie d'Auguste Mame, 1814 - 51 pages |
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... il n'y a point de vraie >> philosophie sans religion ; que tous les progrès » de l'état social sont dus au christianisme , et que >> Montaigne étoit sincèrement attaché à la doc- » trine chrétienne . Cette dernière opinion a déjà » CET ...
... il n'y a point de vraie >> philosophie sans religion ; que tous les progrès » de l'état social sont dus au christianisme , et que >> Montaigne étoit sincèrement attaché à la doc- » trine chrétienne . Cette dernière opinion a déjà » CET ...
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... philosophe aussi célèbre , de recher- cher si toutes ses maximes sont en harmonie avec les plus grands intérêts de ... philosophie , dans son acception rigou- reuse , est la science de l'homme . Elle a tou- jours occupé les plus grands ...
... philosophe aussi célèbre , de recher- cher si toutes ses maximes sont en harmonie avec les plus grands intérêts de ... philosophie , dans son acception rigou- reuse , est la science de l'homme . Elle a tou- jours occupé les plus grands ...
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... philosophie des anciens . Les écoles de l'antiquité ne peuvent plus se renouveler sous le règne du christianisme et si l'on recherche avec franchise pourquoi Mon- taigne , disciple tour - à - tour de Platon et d'Epi- cure , de Zénon et ...
... philosophie des anciens . Les écoles de l'antiquité ne peuvent plus se renouveler sous le règne du christianisme et si l'on recherche avec franchise pourquoi Mon- taigne , disciple tour - à - tour de Platon et d'Epi- cure , de Zénon et ...
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... philosophie , qui oseroit , dans les conseils publics ou dans le secret des familles , avouer ses maximes sur le suicide , ses erreurs sur la volupté , ou l'audace de ses expressions ? Ainsi toujours juste et respec- tueux envers un ...
... philosophie , qui oseroit , dans les conseils publics ou dans le secret des familles , avouer ses maximes sur le suicide , ses erreurs sur la volupté , ou l'audace de ses expressions ? Ainsi toujours juste et respec- tueux envers un ...
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... philosophie ; mais en peu d'années il s'étoit vu frappé dans ses affec- tions les plus chères : d'abord dans son ami , bien- tôt dans son père , dans ses enfans et dans sa patrie . A quarante ans la vie a peu d'illusions , et l'homme ...
... philosophie ; mais en peu d'années il s'étoit vu frappé dans ses affec- tions les plus chères : d'abord dans son ami , bien- tôt dans son père , dans ses enfans et dans sa patrie . A quarante ans la vie a peu d'illusions , et l'homme ...
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Expressions et termes fréquents
admirateurs âge amitié ancien philosophe ANGERS antiques asyle avoient avoit barbarie Boëtie bonheur célèbre Charles Quint cherchoit christianisme Cicéron cide connoître conscience consoler courage croyoit d'Epicure d'hon devoit disoit-il dit-il divine doctrine douleur doute éloges enfance enfin ennemis esprit Essais de Montaigne étoit expressions foiblesse fortune franchise généreuse génie genre humain GIFT OF JAMES gion gloire Henri IV hommes Italie jugement Juvénal l'amitié l'antiquité l'auteur l'éducation publique l'état social l'homme l'immortalité l'ordre social Léon X long-tems lupté Mahomet maximes milieu mœurs monde Montesquieu mort neur nobles opinions orages ouvrage parceque c'estoit pareils paroître Pascal passions patrie pensée peuples philo plaisirs Platon Plutarque postérité pouvoit principes quelquefois rable raison réforme de Luther religieuse religion révolutions Romains Rome s'étoit s'il sage sagesse sance savans scepticisme sciences sentimens seroit seul siècle où vécut Socrate sophisme souvent stoïcien stoïque systême taigne tions tour à tour triste trouve vanité vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 31 - Il s'eslevera si Dieu lui preste extraordinairement la main ; il s'eslevera, abandonnant et renonçant à ses propres moyens, et se laissant hausser et soubslever par les moyens purement célestes.
Page 11 - Et à nostre première rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que soif génie est de tout risquer, bon sens, religion, conscience, doctrine, pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 11 - Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 45 - Il m'advient souvant d'imaginer avec quelque plaisir les dangiers mortels et les attendre ; je me plonge la teste baissée stupidement dans la mort, sans la considérer et recognoistre, comme dans une profondeur muette et obscure, qui m'engloutit d'un saut et accable en un instant d'un puissant sommeil, plein d'insipidité et indolence.
Page 26 - ... et inaccessible. Ceux qui l'ont approchée, la tiennent, au rebours, logée dans une belle plaine fertile et fleurissante, d'où elle voit bien sous soi toutes choses ; mais si...