Éloge de MontaigneDe l'imprimerie d'Auguste Mame, 1814 - 51 pages |
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... mort , s'arme lui - même du courage qu'inspire la religion de l'amitié . « Je vous ai vu en santé , lui dit - il , tou- >> jours rempli de sagesse et de prudence ; songez >> dans cette maladie à porter la même prudence » pour vos ...
... mort , s'arme lui - même du courage qu'inspire la religion de l'amitié . « Je vous ai vu en santé , lui dit - il , tou- >> jours rempli de sagesse et de prudence ; songez >> dans cette maladie à porter la même prudence » pour vos ...
Page 18
... mort ? que devient cette ame dont la grandeur m'étonne , dont la foiblesse m'effraie tour à tour ? Elle fut créée sans doute pour être im- mortelle ; mais la matière ne peut - elle recevoir de son auteur cette faculté de penser qui ...
... mort ? que devient cette ame dont la grandeur m'étonne , dont la foiblesse m'effraie tour à tour ? Elle fut créée sans doute pour être im- mortelle ; mais la matière ne peut - elle recevoir de son auteur cette faculté de penser qui ...
Page 19
... mort en professant la foi de ses pères . Si l'évidence d'un fait aussi positif n'est pas démontrée par Montaigne lui - même , quel nom donner à cette franchise , à cette probité , à cette candeur qui l'a toujours caractérisé ? Croira- t ...
... mort en professant la foi de ses pères . Si l'évidence d'un fait aussi positif n'est pas démontrée par Montaigne lui - même , quel nom donner à cette franchise , à cette probité , à cette candeur qui l'a toujours caractérisé ? Croira- t ...
Page 22
... inébranlables devant les fureurs du crime et calmes sur les ruines du monde . Ces promesses magnifiques séduisent son ame généreuse : c'est ainsi , ô Caton , qu'il trouve ta mort sublime , et qu'à ses yeux tu es le seul modèle que la ( 22 )
... inébranlables devant les fureurs du crime et calmes sur les ruines du monde . Ces promesses magnifiques séduisent son ame généreuse : c'est ainsi , ô Caton , qu'il trouve ta mort sublime , et qu'à ses yeux tu es le seul modèle que la ( 22 )
Page 23
... mort est pour Montaigne un sujet inépui- sable de réflexions vives et profondes . Il la consi- dère sans cesse , il la touche , il veut pour ainsi dire vivre avec elle jusques dans le tombeau . Les maîtres du portique sont quelquefois ...
... mort est pour Montaigne un sujet inépui- sable de réflexions vives et profondes . Il la consi- dère sans cesse , il la touche , il veut pour ainsi dire vivre avec elle jusques dans le tombeau . Les maîtres du portique sont quelquefois ...
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Expressions et termes fréquents
admirateurs âge amitié ancien philosophe ANGERS antiques asyle avoient avoit barbarie Boëtie bonheur célèbre Charles Quint cherchoit christianisme Cicéron cide connoître conscience consoler courage croyoit d'Epicure d'hon devoit disoit-il dit-il divine doctrine douleur doute éloges enfance enfin ennemis esprit Essais de Montaigne étoit expressions foiblesse fortune franchise généreuse génie genre humain GIFT OF JAMES gion gloire Henri IV hommes Italie jugement Juvénal l'amitié l'antiquité l'auteur l'éducation publique l'état social l'homme l'immortalité l'ordre social Léon X long-tems lupté Mahomet maximes milieu mœurs monde Montesquieu mort neur nobles opinions orages ouvrage parceque c'estoit pareils paroître Pascal passions patrie pensée peuples philo plaisirs Platon Plutarque postérité pouvoit principes quelquefois rable raison réforme de Luther religieuse religion révolutions Romains Rome s'étoit s'il sage sagesse sance savans scepticisme sciences sentimens seroit seul siècle où vécut Socrate sophisme souvent stoïcien stoïque systême taigne tions tour à tour triste trouve vanité vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 31 - Il s'eslevera si Dieu lui preste extraordinairement la main ; il s'eslevera, abandonnant et renonçant à ses propres moyens, et se laissant hausser et soubslever par les moyens purement célestes.
Page 11 - Et à nostre première rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que soif génie est de tout risquer, bon sens, religion, conscience, doctrine, pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 11 - Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 45 - Il m'advient souvant d'imaginer avec quelque plaisir les dangiers mortels et les attendre ; je me plonge la teste baissée stupidement dans la mort, sans la considérer et recognoistre, comme dans une profondeur muette et obscure, qui m'engloutit d'un saut et accable en un instant d'un puissant sommeil, plein d'insipidité et indolence.
Page 26 - ... et inaccessible. Ceux qui l'ont approchée, la tiennent, au rebours, logée dans une belle plaine fertile et fleurissante, d'où elle voit bien sous soi toutes choses ; mais si...