Éloge de MontaigneDe l'imprimerie d'Auguste Mame, 1814 - 51 pages |
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... force est dans la raison et la vertu . Ses héros sont en petit nombre ; l'antiquité les a quelquefois relégués dans ses fables , comme si alors le cœur humain étoit peu capable de porter un sentiment si noble . Il n'en sera pas ainsi de ...
... force est dans la raison et la vertu . Ses héros sont en petit nombre ; l'antiquité les a quelquefois relégués dans ses fables , comme si alors le cœur humain étoit peu capable de porter un sentiment si noble . Il n'en sera pas ainsi de ...
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... force encore de rappeler un des frères de Montaigne à l'antique foi de ses pères . Enfin , le matin du dixième jour de ses souf- frances , dans la 32. ° année de son âge , il mourut , donnant à son ami un dernier regard , et à Dieu son ...
... force encore de rappeler un des frères de Montaigne à l'antique foi de ses pères . Enfin , le matin du dixième jour de ses souf- frances , dans la 32. ° année de son âge , il mourut , donnant à son ami un dernier regard , et à Dieu son ...
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... force et la perfection de l'ordre social ; et en effet ces révo- lutions ne se manifestent que dans les tems où il se trouve attaqué ou méconnu . Les trois premiers siècles présentent d'abord le spectacle imposant de la confédération du ...
... force et la perfection de l'ordre social ; et en effet ces révo- lutions ne se manifestent que dans les tems où il se trouve attaqué ou méconnu . Les trois premiers siècles présentent d'abord le spectacle imposant de la confédération du ...
Page 15
... force . Heureusement elle trouva Charles Quint pour la défendre contre les barbares , et François I. pour la défendre contre Charles Quint . Mais la réforme de Luther l'avoit divisée en deux camps ennemis qui , pen- dant trois siècles ...
... force . Heureusement elle trouva Charles Quint pour la défendre contre les barbares , et François I. pour la défendre contre Charles Quint . Mais la réforme de Luther l'avoit divisée en deux camps ennemis qui , pen- dant trois siècles ...
Page 26
... force . Mais ce plaisir , cette délec- tation délicieuse et pure qui naît quelquefois d'un généreux sacrifice , est - il toujours le prix de la vertu ? Montaigne nous peint , il est vrai , la vertu courageuse et triomphante ; mais ...
... force . Mais ce plaisir , cette délec- tation délicieuse et pure qui naît quelquefois d'un généreux sacrifice , est - il toujours le prix de la vertu ? Montaigne nous peint , il est vrai , la vertu courageuse et triomphante ; mais ...
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Expressions et termes fréquents
admirateurs âge amitié ancien philosophe ANGERS antiques asyle avoient avoit barbarie Boëtie bonheur célèbre Charles Quint cherchoit christianisme Cicéron cide connoître conscience consoler courage croyoit d'Epicure d'hon devoit disoit-il dit-il divine doctrine douleur doute éloges enfance enfin ennemis esprit Essais de Montaigne étoit expressions foiblesse fortune franchise généreuse génie genre humain GIFT OF JAMES gion gloire Henri IV hommes Italie jugement Juvénal l'amitié l'antiquité l'auteur l'éducation publique l'état social l'homme l'immortalité l'ordre social Léon X long-tems lupté Mahomet maximes milieu mœurs monde Montesquieu mort neur nobles opinions orages ouvrage parceque c'estoit pareils paroître Pascal passions patrie pensée peuples philo plaisirs Platon Plutarque postérité pouvoit principes quelquefois rable raison réforme de Luther religieuse religion révolutions Romains Rome s'étoit s'il sage sagesse sance savans scepticisme sciences sentimens seroit seul siècle où vécut Socrate sophisme souvent stoïcien stoïque systême taigne tions tour à tour triste trouve vanité vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 31 - Il s'eslevera si Dieu lui preste extraordinairement la main ; il s'eslevera, abandonnant et renonçant à ses propres moyens, et se laissant hausser et soubslever par les moyens purement célestes.
Page 11 - Et à nostre première rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que soif génie est de tout risquer, bon sens, religion, conscience, doctrine, pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 11 - Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 45 - Il m'advient souvant d'imaginer avec quelque plaisir les dangiers mortels et les attendre ; je me plonge la teste baissée stupidement dans la mort, sans la considérer et recognoistre, comme dans une profondeur muette et obscure, qui m'engloutit d'un saut et accable en un instant d'un puissant sommeil, plein d'insipidité et indolence.
Page 26 - ... et inaccessible. Ceux qui l'ont approchée, la tiennent, au rebours, logée dans une belle plaine fertile et fleurissante, d'où elle voit bien sous soi toutes choses ; mais si...