Éloge de MontaigneDe l'imprimerie d'Auguste Mame, 1814 - 51 pages |
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... bornes à la pensée . C'est ce qui est arrivé à » l'auteur de ce discours . On y trouve d'ailleurs >> des détails intéressans sur la personne de Mon- >> taigne . C'est une idée heureuse que d'avoir re- présenté ce philosophe placé entre ...
... bornes à la pensée . C'est ce qui est arrivé à » l'auteur de ce discours . On y trouve d'ailleurs >> des détails intéressans sur la personne de Mon- >> taigne . C'est une idée heureuse que d'avoir re- présenté ce philosophe placé entre ...
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... bornes de la vé- rité . Les uns oublioient qu'il écrivoit à la renais- sance des lettres , et le condamnèrent d'une manière absolue sur des études spéculatives qui lui étoient communes avec les anciens philosophes . De même ses ...
... bornes de la vé- rité . Les uns oublioient qu'il écrivoit à la renais- sance des lettres , et le condamnèrent d'une manière absolue sur des études spéculatives qui lui étoient communes avec les anciens philosophes . De même ses ...
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... bornes d'une littérature étroite et frivole . Placé entre les sou- venirs de l'antiquité et la majesté de l'avenir , il n'écrira que pour être utile aux hommes ; et s'il se trouve appellé à discuter ces questions fameuses qui ont ...
... bornes d'une littérature étroite et frivole . Placé entre les sou- venirs de l'antiquité et la majesté de l'avenir , il n'écrira que pour être utile aux hommes ; et s'il se trouve appellé à discuter ces questions fameuses qui ont ...
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... bornes à l'infini ! Dieu existe sans doute et j'aime à le croire ; cet ordre si régulier , si universel , excite sans cesse mon admiration et doit être la ma- nifestation extérieure d'une intelligence suprême ; mais pourquoi ne seroit ...
... bornes à l'infini ! Dieu existe sans doute et j'aime à le croire ; cet ordre si régulier , si universel , excite sans cesse mon admiration et doit être la ma- nifestation extérieure d'une intelligence suprême ; mais pourquoi ne seroit ...
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... bornes de la vie . >> Tel pouvoit être le langage de Montaigne après ses malheurs et ceux de son pays . Cependant il retrouva , dans ses dernières années , le bonheur de sa jeunesse , l'amitié . Il étoit à Paris , lorsqu'une femme déjà ...
... bornes de la vie . >> Tel pouvoit être le langage de Montaigne après ses malheurs et ceux de son pays . Cependant il retrouva , dans ses dernières années , le bonheur de sa jeunesse , l'amitié . Il étoit à Paris , lorsqu'une femme déjà ...
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Expressions et termes fréquents
admirateurs âge amitié ancien philosophe ANGERS antiques asyle avoient avoit barbarie Boëtie bonheur célèbre Charles Quint cherchoit christianisme Cicéron cide connoître conscience consoler courage croyoit d'Epicure d'hon devoit disoit-il dit-il divine doctrine douleur doute éloges enfance enfin ennemis esprit Essais de Montaigne étoit expressions foiblesse fortune franchise généreuse génie genre humain GIFT OF JAMES gion gloire Henri IV hommes Italie jugement Juvénal l'amitié l'antiquité l'auteur l'éducation publique l'état social l'homme l'immortalité l'ordre social Léon X long-tems lupté Mahomet maximes milieu mœurs monde Montesquieu mort neur nobles opinions orages ouvrage parceque c'estoit pareils paroître Pascal passions patrie pensée peuples philo plaisirs Platon Plutarque postérité pouvoit principes quelquefois rable raison réforme de Luther religieuse religion révolutions Romains Rome s'étoit s'il sage sagesse sance savans scepticisme sciences sentimens seroit seul siècle où vécut Socrate sophisme souvent stoïcien stoïque systême taigne tions tour à tour triste trouve vanité vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 31 - Il s'eslevera si Dieu lui preste extraordinairement la main ; il s'eslevera, abandonnant et renonçant à ses propres moyens, et se laissant hausser et soubslever par les moyens purement célestes.
Page 11 - Et à nostre première rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que soif génie est de tout risquer, bon sens, religion, conscience, doctrine, pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 11 - Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 45 - Il m'advient souvant d'imaginer avec quelque plaisir les dangiers mortels et les attendre ; je me plonge la teste baissée stupidement dans la mort, sans la considérer et recognoistre, comme dans une profondeur muette et obscure, qui m'engloutit d'un saut et accable en un instant d'un puissant sommeil, plein d'insipidité et indolence.
Page 26 - ... et inaccessible. Ceux qui l'ont approchée, la tiennent, au rebours, logée dans une belle plaine fertile et fleurissante, d'où elle voit bien sous soi toutes choses ; mais si...