Éloge de MontaigneDe l'imprimerie d'Auguste Mame, 1814 - 51 pages |
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... avoit ramené le siècle d'Auguste . Les Médicis avoient ouvert leurs pa- lais , comme autant de sanctuaires , à la philoso- phie exilée de la Grèce ; et nos rois qui , depuis b . ( 9 ) long - tems , portoient en Italie ( 8 )
... avoit ramené le siècle d'Auguste . Les Médicis avoient ouvert leurs pa- lais , comme autant de sanctuaires , à la philoso- phie exilée de la Grèce ; et nos rois qui , depuis b . ( 9 ) long - tems , portoient en Italie ( 8 )
Page 9
... . Sans autre défaut que sa langueur et sa paresse , on ne pensoit pas qu'il . pût devenir méchant ; seulement on jugeoit qu'il seroit inutile . Cependant , malgré sa lenteur , il avoit un esprit juste et solide . « Ce (9) ...
... . Sans autre défaut que sa langueur et sa paresse , on ne pensoit pas qu'il . pût devenir méchant ; seulement on jugeoit qu'il seroit inutile . Cependant , malgré sa lenteur , il avoit un esprit juste et solide . « Ce (9) ...
Page 10
... avoit un page italien dans sa maison ? Plai- gnons Montaigne , s'il est vrai que sa vanité fut humiliée de la toge du magistrat . Mais combien nous semble - t - il supérieur à une foiblesse de ce genre , celui qui , à vingt - six ans ...
... avoit un page italien dans sa maison ? Plai- gnons Montaigne , s'il est vrai que sa vanité fut humiliée de la toge du magistrat . Mais combien nous semble - t - il supérieur à une foiblesse de ce genre , celui qui , à vingt - six ans ...
Page 15
... avoit divisée en deux camps ennemis qui , pen- dant trois siècles , ne posèrent presque jamais les armes ; et ces trois siècles se sont terminés enfin la dissolution de l'état social , partout où le par christianisme n'étoit plus qu'un ...
... avoit divisée en deux camps ennemis qui , pen- dant trois siècles , ne posèrent presque jamais les armes ; et ces trois siècles se sont terminés enfin la dissolution de l'état social , partout où le par christianisme n'étoit plus qu'un ...
Page 16
... avoit quitté la magistrature . Il s'étoit marié à l'âge de 33 ans ; et son père lui abandon- nant le château de Montaigne à l'occasion de ce mariage , favorisa son goût pour la tranquillité , pour la retraite et pour la philosophie ...
... avoit quitté la magistrature . Il s'étoit marié à l'âge de 33 ans ; et son père lui abandon- nant le château de Montaigne à l'occasion de ce mariage , favorisa son goût pour la tranquillité , pour la retraite et pour la philosophie ...
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Expressions et termes fréquents
admirateurs âge amitié ancien philosophe ANGERS antiques asyle avoient avoit barbarie Boëtie bonheur célèbre Charles Quint cherchoit christianisme Cicéron cide connoître conscience consoler courage croyoit d'Epicure d'hon devoit disoit-il dit-il divine doctrine douleur doute éloges enfance enfin ennemis esprit Essais de Montaigne étoit expressions foiblesse fortune franchise généreuse génie genre humain GIFT OF JAMES gion gloire Henri IV hommes Italie jugement Juvénal l'amitié l'antiquité l'auteur l'éducation publique l'état social l'homme l'immortalité l'ordre social Léon X long-tems lupté Mahomet maximes milieu mœurs monde Montesquieu mort neur nobles opinions orages ouvrage parceque c'estoit pareils paroître Pascal passions patrie pensée peuples philo plaisirs Platon Plutarque postérité pouvoit principes quelquefois rable raison réforme de Luther religieuse religion révolutions Romains Rome s'étoit s'il sage sagesse sance savans scepticisme sciences sentimens seroit seul siècle où vécut Socrate sophisme souvent stoïcien stoïque systême taigne tions tour à tour triste trouve vanité vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 31 - Il s'eslevera si Dieu lui preste extraordinairement la main ; il s'eslevera, abandonnant et renonçant à ses propres moyens, et se laissant hausser et soubslever par les moyens purement célestes.
Page 11 - Et à nostre première rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que soif génie est de tout risquer, bon sens, religion, conscience, doctrine, pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 11 - Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 45 - Il m'advient souvant d'imaginer avec quelque plaisir les dangiers mortels et les attendre ; je me plonge la teste baissée stupidement dans la mort, sans la considérer et recognoistre, comme dans une profondeur muette et obscure, qui m'engloutit d'un saut et accable en un instant d'un puissant sommeil, plein d'insipidité et indolence.
Page 26 - ... et inaccessible. Ceux qui l'ont approchée, la tiennent, au rebours, logée dans une belle plaine fertile et fleurissante, d'où elle voit bien sous soi toutes choses ; mais si...