Éloge de MontaigneDe l'imprimerie d'Auguste Mame, 1814 - 51 pages |
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... a point de vraie >> philosophie sans religion ; que tous les progrès » de l'état social sont dus au christianisme , et que >> Montaigne étoit sincèrement attaché à la doc- » trine chrétienne . Cette dernière opinion a déjà » CET ...
... a point de vraie >> philosophie sans religion ; que tous les progrès » de l'état social sont dus au christianisme , et que >> Montaigne étoit sincèrement attaché à la doc- » trine chrétienne . Cette dernière opinion a déjà » CET ...
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... étoit toute bornée au tems et à la terre ; appar- nant de même par sa patrie , par son éducation par sa raison et par ses vertus , à cette sagesse que le christianisme seul a révélée au monde . Il n'a jamais été observé sous ce double ...
... étoit toute bornée au tems et à la terre ; appar- nant de même par sa patrie , par son éducation par sa raison et par ses vertus , à cette sagesse que le christianisme seul a révélée au monde . Il n'a jamais été observé sous ce double ...
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... étoit l'asyle héréditaire des vertus do- mestiques et de l'honneur . Il fut destiné dès l'en- fance à la magistrature . Une grande révolution avoit ramené le siècle d'Auguste . Les Médicis avoient ouvert leurs pa- lais , comme autant de ...
... étoit l'asyle héréditaire des vertus do- mestiques et de l'honneur . Il fut destiné dès l'en- fance à la magistrature . Une grande révolution avoit ramené le siècle d'Auguste . Les Médicis avoient ouvert leurs pa- lais , comme autant de ...
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... étoit sa langue maternelle . On pourroit trouver dans les Essais quelques détails sur sa vie et sur son enfance ; mais nous ne devons parler ici que des traits qui décèlent son caractère . Né avec une indolence invincible on ne pouvoit ...
... étoit sa langue maternelle . On pourroit trouver dans les Essais quelques détails sur sa vie et sur son enfance ; mais nous ne devons parler ici que des traits qui décèlent son caractère . Né avec une indolence invincible on ne pouvoit ...
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... étoit fait connoître par des poésies qui eurent alors beaucoup de réputa- tion , par quelques morceaux traduits de Xéno- phon et de Plutarque ; enfin par un traité de la servitude volontaire . Mais à cet âge même où trop souvent ...
... étoit fait connoître par des poésies qui eurent alors beaucoup de réputa- tion , par quelques morceaux traduits de Xéno- phon et de Plutarque ; enfin par un traité de la servitude volontaire . Mais à cet âge même où trop souvent ...
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Expressions et termes fréquents
admirateurs âge amitié ancien philosophe ANGERS antiques asyle avoient avoit barbarie Boëtie bonheur célèbre Charles Quint cherchoit christianisme Cicéron cide connoître conscience consoler courage croyoit d'Epicure d'hon devoit disoit-il dit-il divine doctrine douleur doute éloges enfance enfin ennemis esprit Essais de Montaigne étoit expressions foiblesse fortune franchise généreuse génie genre humain GIFT OF JAMES gion gloire Henri IV hommes Italie jugement Juvénal l'amitié l'antiquité l'auteur l'éducation publique l'état social l'homme l'immortalité l'ordre social Léon X long-tems lupté Mahomet maximes milieu mœurs monde Montesquieu mort neur nobles opinions orages ouvrage parceque c'estoit pareils paroître Pascal passions patrie pensée peuples philo plaisirs Platon Plutarque postérité pouvoit principes quelquefois rable raison réforme de Luther religieuse religion révolutions Romains Rome s'étoit s'il sage sagesse sance savans scepticisme sciences sentimens seroit seul siècle où vécut Socrate sophisme souvent stoïcien stoïque systême taigne tions tour à tour triste trouve vanité vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 31 - Il s'eslevera si Dieu lui preste extraordinairement la main ; il s'eslevera, abandonnant et renonçant à ses propres moyens, et se laissant hausser et soubslever par les moyens purement célestes.
Page 11 - Et à nostre première rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que soif génie est de tout risquer, bon sens, religion, conscience, doctrine, pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 11 - Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 45 - Il m'advient souvant d'imaginer avec quelque plaisir les dangiers mortels et les attendre ; je me plonge la teste baissée stupidement dans la mort, sans la considérer et recognoistre, comme dans une profondeur muette et obscure, qui m'engloutit d'un saut et accable en un instant d'un puissant sommeil, plein d'insipidité et indolence.
Page 26 - ... et inaccessible. Ceux qui l'ont approchée, la tiennent, au rebours, logée dans une belle plaine fertile et fleurissante, d'où elle voit bien sous soi toutes choses ; mais si...