La grammaire française et les grammairiens du XVIe siècle

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Didier, 1859 - 536 páginas
 

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Página 101 - que je viens de citer ou d'autres semblables. Des exemples éclairciront cette question un peu obscure, et montreront combien il était important de ne pas parler seulement des monosyllabes isolés. Dans ce vers monosyllabique de Racine : Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur, les accents portent sur les trois syllabes paires du premier hémistiche et non sur les syllabes impaires comme
Página 94 - s'en va, nous nous en allons, vous vous en allez, ils s'en vont (1), pour lesquels nous ne pourrions dire : je me vais, tu te vas, si nous neluy ajoutions quelque infinitif gouvernant ce me ou
Página 442 - Présent. Combien que j'aime, que tu aimes, qu'il aime, que nous aimions, que vous aimiez, qu'ilz aiment. Imparfaict. Combien que j'aimasse, que tu aimasses, qu'il aimast, que nous aimissions, que vous aimissiez, qu'ilz aimassent.
Página 353 - prendrai ( dit-il. L'histoire en est aussitôt dispersée; Et boquillons de perdre leur outil. n'était conservée là que comme caractéristique de l'origine du mot. Mais ces consonnes caractéristiques elles-mêmes doivent disparaître des mots français, quand elles étaient déjà hors d'usage chez les Latins. Ainsi, de ob et
Página 229 - de Paris, salut, scavoir faisons.... — A lexemple dequoy le vulgaire, voire les Princes et grands seigneurs ont ordinairement en la bouche: je dirons, je ferons; ce qui est condampne par aucuns grammairiens (2) , disans que le Francoys ne souffre jamais quun nom ou pronom supposé au verbe soit de nombre différent. Mais je pense bien que
Página 170 - franc aleu, et n'en doit recognoissance a aulcun seigneur. Lescolle de ceste doctrine nest point es auditoires des professeurs hébreux, grecs et latins en l'Université de Paris : elle est au Louvre, au Palais, aux Halles, en
Página 256 - faute contre laquelle s'est élevé Vaugelas : «Si la verbe finit par une voyelle devant on, comme prie-on, alla-on, il faut prononcer et écrire un T entre deux : prie-t-on, alla-t-on; et quand il ne seroit pas marqué, il ne faut pas laisser de le prononcer, ni lire comme lisent une
Página 204 - langue quen la sienne, leur donna occasion daprendre songneusement le francois : puis quelque temps après ils exposèrent leur charge en harangue francoyse. Lors ce fut une risée de ces orateurs qui estoient venus pour combatre la langue Francoyse, et neantmoins, par ce combat, lavoient aprise, et par
Página 169 - pour servir une vérité systématique. Enfin, comme s'il se plaisait à fournir des armes contre lui-même, Ramus se fait encore ailleurs le champion de l'usage. « Le peuple, dit-il, est souverain seigneur de sa langue, et la tient comme un fief de

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