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étende ses cantonnemens entre cette ville et Bayreuth, sans cependant passer les limites de ce pays. Vous vous assurerez pour quatre jours de pain et pour quatre jours de biscuit, ou de pain biscuité, afin d'être prêt à partir le 5., si vous en recevez l'ordre.

Au maréchal NEY.

MÊME ordre à M. le maréchal Ney, réuni à Nuremberg.

Au maréchal LEFEBVRE.

Würtzbourg, le 3 octobre 1806.

Je vous ai écrit hier, monsieur le maréchal, pour que vous eussiez pour cinq jours de pain, et cinq jours de biscuit; il suffit que vous n'en ayez que pour quatre. Cela doit être prêt le 5, et on ne fera distribuer le pain qu'au moment du départ : les quatre jours de biscuit seront portés sur des charrettes du pays, si les caissons des régimens ne sont pas suffisans. A dater du 4, vous tiendrez vos troupes réunies, en resserrant vos cantonnemens dans deux lieues carrées, en avant de Schweinfurth, afin que dans deux heures vous puissiez vous mettre en marche sur la direction qui vous sera donnée; tenez en avant de Mümerstadt, et sur les débouchés d'Hamelbourg, des piquets de cavalerie: ces postes ne laisseront plus

rien aller de Würtzbourg dans la Saxe; ils favoriseront les reconnaissances des officiers du génie. Vous aurez des postes intermédiaires entre ces piquets et le quartier - général, afin d'être instruit promptement de ce qui se passe; vous enverrez à l'état-major général, à M. Hastrel à Würtzbourg, les voyageurs venant de Saxe, afin qu'ils y soient interrogés. Cette disposition commencera le 4 octobre au matin. Toute votre artillerie sera parquée près de Schweinfurth. Vous avez dû reconnaître une position, mais qu'on n'occupera réellement que si l'ennemi paraissait être en force sur la frontière.

A S. A. S. le grand-duc de Berg.

ORDRE.

Würtzbourg, le 3 octobre 1806.

L'EMPEREUR ordonne que votre altesse prescrive aux généraux Lasalle et Milhaud, de tenir leurs brigades réunies, ayant des piquets sur les communications de Cobourg. J'ordonne au maréchal Bernadotte de faire éclairer par sa cavalerie légère la communication de Leipsick. Les généraux Lasalle et Milhaud devront tous les jours, d'après les intentions de l'empereur, envoyer par duplicata au maréchal Bernadotte les rapports de ce qui se passera sur les frontières; ils fatigueront le moins possible leurs che

vaux, et les tiendront en état de partir. J'écris au maréchal Bernadotte d'envoyer à votre altesse les rapports de sa cavalerie légère. Votre altesse ordonnera aux corps de la réserve de se procurer du pain pour quatre jours, qui ne sera distribué qu'au moment de la marche.

Au général DUPONT.

Würtzbourg, le 3 octobre 1806.

Il est ordonné au général Dupont de partir demain avec toute sa division, armes et bagages, pour se rendre en trois jours à Bamberg, où il devra être arrivé le 6 octobre. Avant son départ il me préviendra des gîtes qu'il aura déterminés; il trouvera cijoint les ordres du jour. Le général Dupont, avant son départ, se conformera aux dispositions prescrites, et notamment celle relative au dépôt qu'il doit laisser dans la citadelle de Würtzbourg. Elle emportera pour quatre jours de pain, et quatre jours de biscuit pour les présens sous les armes.

Au général VILLEMANZY.

Würtzbourg, le 4 octobre 1806.

L'EMPEREUR Vous a demandé, monsieur l'intendant-général, s'il y avait des fours à Würtzbourg, à Bamberg et à Cronach; il vous a ordonné d'en

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faire construire huit dans chacune de ces places; mais bien entendu que s'il en existait déjà deux, trois, quatre, etc. dans une de ces places, il ne faudrait alors faire faire que le surplus.

L'empereur a donné l'ordre que l'on fit filer sur Cronach cent cinquante mille rations de biscuit. II vous en arrive de Mayence soixante mille; faites-les également diriger sur Cronach. Vous avez dit hier qu'il y avait cinquante mille rations de plus à Würtzbourg, faites-les également filer sur Cronach; et tous les jours, à mesure qu'il s'en fait à Würtzbourg, vous devez les faire diriger également sur le même lieu.

L'empereur vous a dit hier qu'il fallait, dans la journée d'aujourd'hui, quatre à cinq cents quintaux de farine dans la citadelle, pour les convertir en pain à mesure que cela serait nécessaire pour les troupes.

Sa majesté trouve que c'est une manière inconvenante d'administrer, que de s'adresser aux municipalités pour les choses que l'on veut payer.

M. Beckmann doit verser vingt mille quintaux de grains; il faut tenir à ce qu'ils le soient à Würtzbourg; par là il y aura de bons magasins dans la citadelle.

L'empereur vous a ordonné hier de conclure un · marché à Bamberg pour approvisionner cette ville de vingt mille quintaux; vous avez été autorisé à pro

mettre que l'on paierait sur-le-champ par tiers de chaque livraison faite. Stipulez pour Bamberg que ce sera en farine, et en farine de pain de munition, ce qui changera beaucoup le prix. Ne faites rien transporter de Würtzbourg à Bamberg que le seul biscuit; occupez-vous de vous approvisionner d'eaude-vie; songez que les points de Forcheim, Bamberg et Cronach, sont ceux où les subsistances doivent être en quantité suffisante pour nourrir toute l'armée pendant un mois. Les grands magasins doivent être dans les forteresses de Forcheim et de Cronach, parce que Bamberg est une ville ouverte, et qu'il n'y peut rien rester quand l'armée sera en marche.

Au maréchal LEFEBVRE.

Wurtzbourg, le 4 octobre 1806.

L'EMPEREUR, monsieur le maréchal, ordonne que le 6 octobre vous ayez un poste de cavalerie à Mumerstadt, sur la route de Memingen, et un en avant de Königshoffen. Ces postes se replieront dans la journée du 6.

L'intention de l'empereur est que vous fassiez partir toute votre cavalerie, ainsi que la division du général Gazan, le 5, pour se rendre sur la route d'Erfurt; le 6, à la pointe du jour, vous vous mettrez en mar

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