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berg. Sa majesté ordonne que le parc d'artillerie se mette en mouvement, de manière à être rendu à Würtzbourg le 3 octobre; en conséquence, il partira d'Ulm le.... pour se rendre à Würtzbourg, suivant l'itinéraire ci-joint.

Au général SONGIS.

Munich, le 24 septembre 1806.

L'EMPEREUR ordonne, général, que vous preniez sur-le-champ des mesures pour qu'une nouvelle division, qui se réunit à Mayence aux ordres du général Dupas, ait dix pièces d'artillerie; mais cela sans faire faire de pas rétrograde à l'artillerie de l'armée.

Vous avez à Strasbourg des pièces que vous pouvez faire filer sur Mayence. Vous serez toujours à même d'organiser une nouvelle division d'artillerie pour le général Dupont, avec ce que vous avez au parc.

Au général ANDRÉOSSY.

Munich, le 24 septembre 1806. Vous voudrez bien, général, marquer tout mon mécontentement aux commandans du génie des différens corps d'armée, et particulièrement le mécontentement de l'empereur, de ce qu'ils ont laissé perdre les outils, et qu'ils n'ont point conservé ceux qui ont dû leur être donnés à Vienne, où il était si facile à

chaque corps de prendre ce qui lui était nécessaire. Je vous ordonne de faire acheter sur-le-champ trente caissons, qui, avec les onze qui existent, suffiront pour donner à chaque division d'infanterie un caisson contenant quatre à cinq cents outils, et à chaque corps d'armée deux caissons qui pourront porter mille outils le reste servira pour le parc général, avec quelques voitures de réquisition qu'on y joindra, si cela est nécessaire. Je mets en conséquence à votre disposition une somme de 72,000 fr. pour les trente caissons, qui devront être rendus à Würtzbourg du 5 au 6 octobre au plus tard, pour être répartis aux différens corps d'armée, ainsi que les outils.

Je viens d'écrire au directeur à Strasbourg de faire venir à l'armée douze mille outils, indépendamment des neuf mille que je vous ai chargé de faire venir.

J'ai écrit également au directeur du génie à Mayence, pour qu'il fit aussi passer douze mille outils à Würtzbourg. S'il n'y en avait pas assez de disponibles dans ces places, j'ai dit aux directeurs de prendre une partie de ce nombre sur l'approvisionnement de siége de la direction, en les autorisant à les faire remplacer sur-le-champ par les outils que je les ai autorisés à faire faire.

*

Les 72,000 francs seront à votre disposition à Strasbourg.

Vous voyez, général, que vous n'avez pas un ins

tant à perdre pour que vos outils soient réunis à Würtzbourg vers le 6 octobre. Vous sentez que nous avons besoin sur-le-champ des caissons et des chevaux.

Je vois que vous avez peu d'officiers du génie au grand quartier-général; il faut y rappeler M. Lafarelle, qui est à Ulm, M. Rouzié, qui est à Augsbourg, M. Rémond, qui est à Landsberg, M. Mavisert, qui est à Passau. Il vous manque beaucoup de jeunes officiers du génie pour compléter l'organisation, et j'écris pour qu'on vous en envoie. Il y a le chef de bataillon Legrand, et quelques autres officiers du génie venus avec le maréchal Lefebvre; réunissez-les tous à votre état-major, dont ils font partie. Donnez-moi un nouvel état de ce que vous aurez au quartier-général d'après les dispositions ci-dessus.

Au général SONGIS.

Munich, le 25 septembre 1806.

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L'EMPEREUR, général, en ordonnant quelques mouvemens à la Grande-Armée, a ordonné que place de Braunau fût fortement armée et approvisionnée. Il y aura une garnison de trois mille hommes de troupes françaises et de cinq cents Bavarois. Sa majesté ordonne que vous laissiez quatre compagnies d'artillerie formant quatre cents hommes dans cette place, ainsi qu'une escouade d'ouvriers. Sa majesté

ordonne également que vous nommiez un colonel d'artillerie et quatre ou cinq officiers d'artillerie en résidence, qui seront sous les ordres du général de division Merle, et qui ne quitteront pas la place de Braunau. Désignez des officiers distingués, de manière que la place de Braunau soit dans le meilleur état de défense, et puisse soutenir un siége de huit mois, s'il y avait lieu. Il n'y a pas un instant à perdre pour exécuter cette disposition.

Le maréchal Soult a dû donner des ordres au général Merle pour ce qui concerne la place de Braunau; mais ce maréchal doit conserver en entier le personnel de son artillerie, conformément à l'organisation de l'armée : s'il avait du personnel au-delà de ce qu'il lui faut, vous pourriez le comprendre dans ce qui restera à Braunau. Donnez sur-le-champ les ordres de marche.

Si vous n'avez point d'équipage de pont, l'empereur ordonne que vous en fassiez venir un sur-lechamp, que vous dirigerez sur Würtzbourg.

Au général ANDRÉOSSY.

Munich, le 25 septembre 1806.

L'EMPEREUR, général, en ordonnant quelques mouvemens à la grande armée, a ordonné que place de Braunau soit fortement armée et approvi

la

sionnée il y aura une garnison de trois mille hommes de troupes françaises et de cinq cents Bavarois.

Sa majesté ordonne que vous donniez l'ordre à un colonel du génie, à quatre officiers du génie d'un rang inférieur, et à la 7o compagnie de sapeurs, de se rendre sur-le-champ dans la place de Braunau pour y être en résidence, et sous les ordres du général de division Merle.

Mettez sur-le-champ en route la compagnie de sapeurs, et donnez ordre aux officiers du génie de se rendre en poste à Braunau. Vous resterez responsable de l'exécution de cet ordre.

Au maréchal SOULT.

Munich, le 25 septembre 1806.

Vous devez conserver à votre corps d'armée, monsieur le maréchal, le personnel de l'artillerie et du génie strictement conforme à l'organisation arrêtée par l'empereur pour la campagne dernière : le surplus restera à Braunau, et le général Songis a l'ordre de compléter ce qui serait nécessaire, conformément aux intentions de l'empereur : il en est de même pour le génie. Je suis certain, monsieur le maréchal, que l'empereur ne consentira pas à ce que le général Morand passe votre chef d'état-major; sa majesté a formellement refusé d'y consentir, ayant déjà été demandé pour remplir ces fonctions. Elle a décidé que

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