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isolément et sans commandement à Lintz, où doit réunir l'état-major.

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Je vous préviens qu'un convoi d'argent de huit millions en numéraire arrive en poste de la Pologne, passant par Olmütz; vous le ferez escorter aux avantpostes par cent hommes de cavalerie, qui le conduiront à Vienne à la destination indiquée par les agens de l'Autriche qui marchent avec lui. Le convoi doit continuer de marcher avec des chevaux de poste. Ceci est pour vous, et ne doit avoir de publicité que celle qui est indispensable.

Je vous préviens encore que la division du général Gazan, ainsi que les grenadiers du général Oudinot, à l'exception des bataillons de grenadiers des 9o, 13e et 81 régimens qui sont partis pour l'Italie, rentrent sous vos ordres; en conséquence, la division du général Gazan partira de ses cantonnemens aux environs de Vienne le 7, pour se rendre par Stokerau, par Krems, Zwiten et Fregerten à Freystadt, où il se réunira à vous.

Quant à la division de grenadiers du général Oudinot, qui rentre sous vos ordres, elle partira de Vienne le 8 janvier, pour suivre la même route que la division Gazan, et se réunira à vous à Freystadt. Vous correspondrez avec l'état-major général à Lintz.

P. S. La 3o division de dragons, commandée par

le général Beaumont, a l'ordre de partir de Mar

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check le 4 janvier, et de suivre la rive gauche du Danube pour se rendre à Freystadt, où elle arrivera le 11 janvier.

ADDITION A CET ORDRE.

L'artillerie du château de Brünn sera laissée au commissaire autrichien, en échange d'un pareil nombre de canons appartenant à l'empereur d'Allemagne à Venise.

La division de cavalerie du général d'Hautpoul, et celle du général Klein, ont ordre de suivre le mouvement de la division Oudinot, et partiront en conséquence de leurs cantonnemens, de manière à être arrivés le 9 à Stokerau, et suivre la route du général Oudinot, qui partira le 8.

M. Dumas changera le départ de la division Oudinot; il la fera partir le 8, au lieu du 9.

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L'EMPEREUR d'Allemagne ne remplissant pas entièrement les conditions du traité, vous pouvez rester à Brünn avec toute la division Suchet, que vous cantonnerez dans la ville ou dans les environs : mais les troupes à cheval suivront le mouvement qui est or-

donné conformément aux feuilles de route qui leur sont adressées.

Envoyez-moi un officier de votre état-major ou un aide-de-camp, qui attendra chez moi le moment où je devrai vous donner l'ordre de vous mettre en marche avec la division Suchet. Vous êtes le maître de garder avec vous un régiment de cavalerie légère.

Au maréchal DAVOUST.

Schoenbrünn, le 3 janvier.

TOUTES les dispositions du traité de paix n'étant pas exécutées par S. M. l'empereur d'Allemagne, je dois différer l'évacuation de Presbourg; en conséquence vous y laisserez un général de brigade, un régiment d'infanterie, un escadron de cavalerie légère, s'il y en a déjà à Presbourg, jusqu'à nouvel ordre.

Vous continuerez néanmoins d'exécuter tous les ordres que je vous ai donnés pour le surplus de votre corps d'armée, de la division Friant, et de votre cavalerie légère.

J'ai vu avec peine, qu'au lieu d'acheter des chevaux de gré à gré, des régimens de cavalerie les ont fait enlever de force, ce qui fait le plus mauvais effet, et qui est d'autant plus contraire aux ordres de l'empereur, que la paix est signée.

Au général MARESCOT.

Schoenbrünn, le 9 janvier.

L'INTENTION de l'empereur, général, est que vous partiez de Vienne pour vous rendre en Italie; vous entrerez à Venise aussitôt que nous en serons maîtres; vous reconnaîtrez la défense de cette ville, celle du port; vous visiterez les forts; vous rendrez compte de l'état actuel de la défense, et vous ferez un mémoire sur l'amélioration de défense, dont la ville, le port et les îles sont susceptibles. Sa majesté désire avoir une reconnaissance complète qui puisse la mettre à même, en travaillant avec vous à Paris, de décider et d'arrêter ces plans sur les travaux qu'elle croira devoir ordonner.

Au général DUMAS.

ORDRE.

Schoenbrünn, le 9 janvier.

De se rendre en Italie, et, aussitôt que les Français seront en possession de l'Istrie et de la Dalmatie, de se transporter dans cette dernière province, pour en faire la reconnaissance sous les rapports militaires et administratifs; il fera un mémoire sur la situation actuelle de cette province, et sur les projets d'amélioration dont elle est susceptible.

SUITE

De la Correspondance et des Ordres de l'empereur NAPOLÉON, transmis par le major-général de la Grande-Armée française.

(Depuis l'évacuation du territoire autrichien, et l'établissement du quartier-général de la Grande-Armée à Munich, jusqu'à la sortie des troupes de leurs cantonnemens, et à l'établissement du grand quartier-général à Wurtzbourg.)

Au maréchal BERNADOTTE.

Munich, le 19 février 1806.

IL est ordonné à M. le maréchal Bernadotte d'occuper Anspach avec son corps d'armée; je donne l'ordre à M. le maréchal Mortier de se rendre également avec son corps d'armée à Eichstadt, pour le suivre à Anspach, et je le préviens qu'il sera avec son corps aux ordres de M. le maréchal Bernadotte.

M. le maréchal Bernadotte prendra possession du pays au nom du roi de Bavière; il fera connaître par une proclamation, qu'en conséquence d'un traité conclu entre la France et la Prusse, sa majesté prussienne a consenti à céder Anspach au roi de Bavière, et que l'occupation de ce pays doit se faire par les troupes françaises, au même moment que les troupes prussiennes occuperont le Hanovre. Le maréchal Berna

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