Biographie universelle, ancienne et moderne, Volumen 46

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Michaud frères, 1826

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Página 463 - Une telle dépense fut remarquée; et comme Trenck avait à peine mille écus de rente, on fit bien des conjectures; néanmoins le secret de son intrigue avec la princesse demeura caché pour tout le monde. La guerre vint l'arracher à son amante. Durant la campagne de 1744, il fit l'office de lieutenant auprès du roi, qui l'employa à reconnaître les lieux, à établir les campements, et le chargea du soin de fournir de fourrage le quartier général. Son activité, sa bravoure, son intelligence,...
Página 385 - Nous ne pouvons nous conformer à la volonté de la nation, vu que depuis que le monde règne, nous n'avons exécuté que celle d'un roi. Nous avons perdu celui de France ; mais nous sommes chéris de celui d'Espagne, qui nous témoigne des récompenses et ne cesse de nous secourir ; comme cela, nous ne pouvons vous reconnaître commissaires que lorsque vous aurez trôné un roi
Página 586 - A la mort de son père, connue il était appelé à lui succéder dans le conseil des finances et dans celui du commerce , il pria Louis XV de lui permettre de ne pas recevoir les appointements de sa place. « On me demande si rarement de pareilles grâces, dit le roi, que, pour la singularité du fait, je ne veux pas vous refuser.
Página 305 - Tou-chinyan , son aïeul , avait composé des poésies dont il nous est resté dix livres. Tou-fou, dès sa jeunesse , annonça d'heureuses dispositions, et toutefois il n'obtint pas de succès dans ces concours littéraires qui ouvrent à la Chine la route des emplois et de la fortune. Son esprit récalcitrant, et tant soit peu inconstant, ne put se plier à cette règle inflexible que les institutions imposent à tous les lettrés, sans exception. Il renonça donc aux grades et à tous les avantages...
Página 363 - I" l'avait mis à la tête des affaires. Après la mort de ce prince, l'envie le fit chasser de la cour, mais il fut toujours estimé, considéré et respecté de tous, même de ses envieux. On le vit toujours opposé aux protestants, persuadé qu'on ne pouvait rien changer en matière de religion sans troubler la paix et la tranquillité de l'État.
Página 146 - ... de quatorze de province eu France. C'était un homme aimable, d'une grande aménité de mœurs, et d'une constante douceur, bien qu'il eût la tête toujours occupée de projets assez grandioses, mais peu réalisables. On a remarqué parmi ces projets celui des jeux lodoiciens, à l'exemple des jeux olympiques, dans lesquels on aurait vu la représentation des sièges et des batailles les plus glorieuses pour nos armes (1). Titon du Tillet a publié...
Página 150 - Japon, avec la description des fêtes et cérémonies observées aux différentes époques de l'année à la cour de ces princes, et un appendice contenant des détails sur la poésie des Japonais, leur manière de diviser l'année, etc.
Página 464 - ... pendant une année. Par malheur, le prisonnier ignorait les dispositions favorables de Frédéric. Croyant qu'il était condamné à rester en prison toute sa vie, il ne se fit pas scrupule de chercher à s'échapper. La princesse Amélie , avec laquelle il correspondait par le moyen d'un officier, ne le laissait pas manquer d'argent; et il mit dans ses intérêts une partie de ses gardiens. Cependant trois tentatives qu'il fit pour s'évader ne réussirent point , ce ne fut qu'après onze mois...
Página 577 - St-Antoine de Milan, est entièrement de lui. C'est une très-belle composition et d'un style plus grave que ne le sont ordinairement les productions du vieux Malosso. Ce sont les seules peintures qu'on lui attribue, et il ne put guère en effet en produire un plus grand nombre ; car, jeune encore, s'étant rendu coupable du crime de haute trahison, il fut mis en prison, où il mourut, à ce qu'on croit, du poison que lui firent prendre ses parents, pour lui épargner l'infamie du dernier supplice....
Página 462 - L'ambassadeur y fut complètement trompé, et se persuadant qu'elle était haute, impérieuse, fantasque, il lui préféra la princesse Ulrique, qui, de son côté, avait assez bien joué son rôle pour paraître aussi réservée et aussi affable qu'elle l'était peu réellement. Dupe ainsi des conseils artificieux de sa sœur, Amélie, en la voyant devenir reine de Suède, se trouva dans une disposition d'esprit telle que, selon l'expression des Souvenirs de Thiébault, elle avait soif de vengeance...

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