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La 1 légion polonaise qui s'organise à Varsovie. Le maréchal Masséna recevra des comptes du gouverneur de Varsovie et de tous les commandans d'armes du département de Varsovie; il aura l'inspection sur tous les travaux de Pultusk, Sierock, Praga et Modlin.

Pendant le mois de mars, si l'ennemi reste tranquille, l'intention de l'empereur est de reposer son armée, et le 5o corps doit prendre ses cantonnemens comme il a été dit ci-dessus.

il sera

Quand la division bavaroise sera arrivée, bon d'occuper jusqu'à Brock le long du Bug, afin d'éloigner l'ennemi de Varsovie. On fera cantonner cette division en seconde ligne du côté de Noviemasto et Chicanow; mais de sorte que toutes les troupes sur la rive droite de la Narew soient placées de manière qu'en cas de dégel, si les pouts étaient rompus, cela ne portât aucun obstacle à la réunion du corps.

Il y a à Pultusk, à Praznitz et à Chicanow, des manutentions.

Il faut que les magasins de ces différens lieux ne soient jamais approvisionnés que de quoi nourrir l'armée pendant quinze jours. Ces magasins seront approvisionnés par le district de Plozk et par les magasins de Varsovie, si cela est nécessaire..

Le quartier-général du 5o corps paraîtrait dans ce

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L'EMPEREUR, monsieur le maréchal, après avoir relu votre lettre du 24, pense qu'il n'y a à Bromberg que des Prussiens qui croient que nous l'avions évacuée, parce que la brigade Durosnel a quitté ces lieux avant que vos troupes l'eussent relevée.

Quoi qu'il en soit, monsieur le maréchal, l'empereur ordonne que vous attaquiez l'ennemi, que vous le chassiez de Bromberg et de Frauenburg. J'écris au maréchal Soult pour qu'il se tienne en mesure pour défendre le pont d'Alken.

Au maréchal NEY.

Osterode, le 26 février.

J'AI mis votre lettre du 26 à une heure du matin sous les yeux de l'empereur; il paraîtrait, par les nouvelles que nous avons, que l'ennemi envoie tous les Prussiens du côté de Bromberg, et que c'est la cause des mouvemens que vous voyez; quant à la lettre interceptée, elle a l'air d'avoir été répandue à dessein; mais pour fixer les idées il faudrait connaître la manière dont elle a été interceptée. Il n'y a pas de doute que l'ennemi ne désire nous voir repasser la

Vistule, mais il est probable aussi qu'il ne voudra pas encore courir les chances d'une bataille. On n'a pas vu d'infanterie du côté de Wormditt, on n'a point tiré de canon du côté de Liebstadt; le maréchal Soult dit au contraire qu'il en a entendu tirer du côté de Heilsberg. L'empereur au surplus est en mesure de réunir quatre-vingt-dix mille hommes sur le plateau d'Osterode.

Le maréchal Bernadotte a dû attaquer aujourd'hui ou attaquera demain quelques Prussiens qui avaient pris possession de Bromberg; il faudrait de votre côté faire quelques prisonniers pour avoir des nouvelles de ce qui se passe. Les colonnes des cosaques paraissent recevoir volontiers les parlementaires, et aiment à jaser; il faut en profiter.

L'empereur pense que vous ne devez pas laisser l'ennemi s'introduire entre vous et Liebstadt sur Deppen, puisque c'est par là que votre corps doit à tout événement se retirer sur Osterode. La division du général Grouchy doit vous avoir rejoint; faites connaître où est votre parc et où sont vos bagages. L'empereur croit que vous avez évacué vos blessés. Faites faire quelques patrouilles sur les derrières pour ramasser des blessés traînards qui se cachent dans les maisons,

Au maréchal SOULT.

Osterode, 26 février, six heures

du soir.

Je m'empresse de vous instruire, monsieur le maréchal, que le maréchal Ney a fait attaquer, ce matin 26, à la pointe du jour, le village de Peterswalden par le 6e régiment d'infanterie légère. Ce régiment y a trouvé trois bataillons commandés par le général-major baron de Plock qui a été fait prisonnier avec ses aides-de-camp et quelques centaines d'hommes de son corps. Lorsque l'aide-de-camp du maréchal Ney est parti il était dix heures du matin, et l'on se tiraillait toujours. Le général-major a dit que le 24 il était passé par Landsberg avec quatre régimens d'infanterie et un régiment de hussards, et qu'il formait la gauche de l'avant-garde de l'armée.

La lettre que vous avez écrite à l'empereur, au moment même où le maréchal Ney attaquait, disait qu'il n'y avait rien de nouveau à vos postes, si ce n'est la légère canonnade qui a eu lieu; j'ai cru ne pas devoir perdre un moment pour vous instruire de ce qui s'est passé, afin que vous vous teniez sur vos gardes; il serait avantageux que vous pussiez faire quelques prisonniers afin de connaître ce que l'ennemi fait devant vous; occupez-vous, avant tout, de faire évacuer vos blessés, et tenez-vous à la pointe du

jour en position pour repousser l'ennemi, pour manœuvrer suivant les circonstances et conformément à vos instructions générales.

Quoique la ville de Saalfeld ait été par une disposition ultérieure mise à votre disposition, vous devez toujours, si vous êtes dans le cas de vous retirer, le faire conformément aux instructions générales sur Liebemühl; il est probable que le maréchal Ney quitterà Guttstadt si l'ennemi s'avance en force sur lui, et qu'il prendra position entre Guttstadt et Allenstein; il devient donc très-important que vous fassiez occuper le pont de Deppen.

L'intention de sa majesté est que vous fassiez porter au maréchal Bernadotte la copie de cette lettre, et que vous lui donniez connaissance de tout ce qui se sera passé dans la journée vis-à-vis de vous. Ne vous retirez pas sans avoir une connaissance réelle de l'ennemi et être assuré de sa force.

Le général Klein a dû partir ce matin d'Elbing pour vous rejoindre; il passe par Holland où vous devez lui envoyer des ordres.

Au maréchal BERNADOTTÈ.

Osterode, le 26 février.

Je crois devoir vous envoyer, monsieur le maréchal, la copie d'une lettre que j'écris au maréchal Soult. Sa majesté me charge de vous dire

que votre

1.

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