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côté d'Elbing", et qui naturellement doivent tomber entre vos mains. Je donne l'ordre au général Lahoussaye de se rendre à votre corps d'armée pour y commander votre cavalerie légère. Quant au général Tilly, l'empereur peirse que vous pouvez le laisser à une division d'infanterie.

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L'EMPEREUR, monsieur le maréchal, pense que vous êtes rendu à Osterode; il est nécessaire que vous protégiez efficacement la route d'Ostérode & Thorn 'contre les excursions des cosaques ; sa majesté suppose

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que vous avez fait passer sur la rive droite de la Vistule 'un certain nombre de cavaliers polonais; l'évacuation des blessés se fait par Hohenstein, et de lå sur "Thorn; d'autres sont évacués par Heilsberg, Guttstadt et Osterode; faites donc tout ce que vous pourrez pour que ces blessés soient le moins mal possible. L'intention de l'empereur est de prendre sous peu de jours ses quartiers le long de la Passarge.

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Je dois vous prevenir, monsieur le maréchal, que d'après le rapport de quelques espions, il paraîtrait qu'une colonne de quatre à cinq mille hommes, tant cavalerie qu'infanterie, s'est portée sur Ortetsburg, et des cosaques sur Villenberg; que cette colonne

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était une de celles opposées au corps du général Sa

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vary, lequel devrait être le 11, au matin,à Ostrolenka, où, d'après les instructions générales, il doit . défendre et protéger les communications de l'armée, ce qui fait supposer à l'empereur qu'il est déjà à Villenberg pour attaquer et chasser cette colonne; différens ordres lui ont été adressés dans ce sens ; mais res lui ont comme les courriers ont été interceptés, vous devez vous mettre en correspondance avec le général Savary et lui faire connaître ce qui se passe sur les derrières, afin que ce général puisse agir de manière à les trouver libress le général Oudinot, qui devait être le 12 à Pultus,,, les mêmes instructions générales que le général Savary; il se sera sans doute aussi porté sur Villenberg, quand il aura appris que les cosaques y étaient; vous devez communiquer avec lui pour lui donner les directions convenables.

L'empereur, monsieur le maréchal, vous recom-, mande particulièrement d'avoir l'œil sur Thorn de faire travailler aux fortifications, et d'avoir à faire mettre tous les fours en état pour faire le plus possible de pain.), win! 6 1

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Pressez l'arrivée du général Ménard, dont les trou pes ne pourront que vous être très-utiles.

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Vous savez que l'ennemi a été complétement battu le 8 à la bataille d'Erlau; il nous a laissé une ving taine de pièces de canon, bon nombre de prisonniers enfin, il a perdu dans cette journée, vingt à trente

mille hommes, dont dix généraux; il est allë se ralliér sous les murs de Königsberg et derrière la Pregel.

Au général SAVARY.

Eylau, le 13 février.

n'ayez pas

L'EMPEREUR, général, est fâché que vot tenu en échec le corps du général Essen, et que vous lui ayez laissé gagner plusieurs marches sur nous; la première chose à faire est de fusiller l'espion qui paraît vous avoir si évidemment trompé; si le général Essen, qui paraît s'être mis en marche le 5 ou le 6 pour se joindre à l'armée du général Benningsen, s'est dirigé à droite sur Königsberg, il n'aura envoyé sur vous que des cosaques et de la cavalerie; il est donc indispensable que vous envoyiez la division de dragons du général Becker pour balayer et couper tous ces cosaques, que vous vous mettiez en marche pour appuyer la droite de l'empereur; si au contraire le détachement du corps d'Essen s'est mis en position sur notre flanc, à Ortelsburg ou autre part, vous devez marcher droit à lui et l'attaquer; comme Je général Oudinot avait été informé dès le 6 du mouvement de l'ennemi, et que son instruction générale lui ordonné de veiller sur les communications de l'armée, il se sera mis en marche sur Villenberg; il est nécessaire que vous laissiez quatre bataillons, un régiment de cavalerie et quatre pièces de

canon à Ostrolenka, qui se retireront sur Pultusk, et de là, si les circonstances l'exigeaient, sur Sierock et 'Varsovie; et alors, avec le reste de votre corps d'armée, vous vous réuniriez au général Oudinot sur Villenberg, pour culbuter tout ce qui se présenterait à vingt lieues à la ronde, ayant soin de vous mettre en communication avec l'empereur, afin qu'on puisse vous appeler à une autre bataille qui aura sûrement lieu. Vous devez également vous tenir en communication avec le corps que vous aurez laissé à Ostrolenka en passant par Pultusk, et vous reporter rapidement sur Varsovie și les circonstances l'exigeaient; vous devez être certain que vous n'avez pas devant vous de force qui puisse vous résister; vous ne pouvez remplir votre but de corps d'observation, destiné à garantir Varsovie et à couvrir le flanc droit de l'armée, et vous trouver en opposition avec le corps du général Essen, que par cette méthode : l'empereur pense que si à Ostrów vous aviez vigoureusement attaqué l'ennemi qui n'avait que quinze mille hommes, au lieu de vous laisser séduire par de faux rapports,

vous eussiez évité bien des embarras.

Le maréchal Lefebvre est à Osterode; il doit communiquer avec vous, et vous devez vous concerter et agir d'accord pour remplir le but de votre mission.

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L'INTENTION de l'empereur, général, est que vous vous portiez sur Villenberg, que vous laissiez un bataillon à Pultusk et cinq pièces de canon, jusqu'à ce que ces forces soient remplacées par celles du général Savary qui se retirerait d'Ostrolenka; le maréchal Lefebvre est à Osterode, vous devez communiquer avec lui et vous concerter ensemble pour rem→ plir le but de votre mission.

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Je vous adresse, général, un officier polonais qui se rend près de l'administration de Posen, pour y démentir le faux rapport fait par les Prussiens, et par les Russes sur la bataille du 8 à Eylau, où én convenant d'avoir perdu vingt mille hommes et dix géné raux y'ils disent avoir enlevé Ejlau à la baïonnette; le fait est que les Russes ont été complétement battus, que nous n'avons pas quitté Erlau où nous sommes encore, qu'ils ont été repoussés trois fois de la ville, qu'on leur a pris trente pièces de canon, fait un bon nombre de prisonniers, et que dès trois heures après midi ils effectuaient leur retraite sous les murs de Königsberg après avoir perdu vingt mille hommes:

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