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de la cavalerie de l'aile droite et de l'aile

gauche.

Deux divisions sous les ordres du lieutenant-général Doctorow à Neuhof;

Le corps du général Gortschakow à Kapheunen; ceux des généraux Platow et Knorring aux environs de Bergfried;

La garde impériale était en réserve à Beuern : elle était sortie le 2 juin de ses cantonnemens et avait été portée sous les ordres du grand-duc Constantin en avant de Lau

nau;

Le corps du général Kamenskoi, qui après avoir été battu avait été forcé d'évacuer le camp de Neufahrwasser, occupait le bois de Lilienthal, et servait de réserve à la division prussienne du général Rembow;

Le centre ou gros de l'armée, dont on vient d'indiquer la position au 4 juin, d'après le rapport du général Benningsen, était fort de deux cent cinq escadrons et cent quatrevingt-sept bataillons (à peu près quatrevingt-dix-huit mille hommes, comptant les escadrons à quatre-vingts chevaux,

les bataillons de chasseurs à trois cents hommes, ceux de ligne à quatre cents hommes), ainsi qu'on peut le voir dans l'état de situation ou ordre de bataille de l'armée russe à la suite des Pièces justificatives de ce volume.

Le corps prussien ou l'aile droite, en y comprenant un détachement sur la Nehrung, dix-huit mille hommes;

Le corps de l'aile gauche sous les ordres du lieutenant-général comte Tolstoy, quinze mille huit cents hommes;

En tout environ cent dix-huit mille combattans. (Voyez les tableaux à la suite des Pièces justificatives.)

L'armée française à la même époque, après avoir reçu la plus grande partie des renforts dont nous avons parlé, était d'environ cent soixante-dix mille combattans (cent quarante-quatre bataillons, deux cent onze escadrons), savoir:

Le 1 corps de vingt-trois mille cinq cent quarante-sept baïonnettes, trois mille sept cent quarante-quatre sabres sous les ordres

du prince de Ponte-Corvo, et après la blessure de celui-ci, sous ceux du général Victor, à Braunsberg, Spanden, et dans les cantonnemens en arrière de la Basse-Passárge;

Le corps du maréchal Soult au centre, à Liebstadt, Pitthenen, Lomitten et Alken, trente mille cent quatre-vingt-dix-neuf baïonnettes et mille trois cent soixante-six sabres;

Le corps du maréchal Ney à Guttstadt, occupant Wolfersdorff en avant de la rive droite de la Passarge, quinze mille huit cent quatre-vingt-trois baïonnettes, et mille cent dix-sept sabres;

Le corps du maréchal Davout aux environs d'Osterode et à Allenstein, vingt-huit mille quatre cent trente-cinq baïonnettes, mille cent vingt-cinq sabres;

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La garde impériale à Finkenstein, et aux environs, sept mille trois cent dix-neuf baïonnettes, et mille huit cent huit sabres;

Le corps de réserve sous les ordres du maréchal Lannes à Marienburg, quinze

mille quatre-vingt-dix baïonnettes, deux cent cinquante sabres;

Le corps du maréchal Mortier s'organisant sur la Basse-Vistule, composé d'une division française et d'une division polonaise, environ quatorze mille hommes;

La réserve de cavalerie aux ordres du grand-duc de Berg, cent quarante escadrons, vingt-un mille quatre cent vingt-huit sabres, se ralliant dans ses cantonnemens entre la Basse-Vistule et la Passarge.

(Voyez l'état de situation à la suite des Pièces justificatives.)

Les corps d'observation russe et français sur la Narew ne sont point compris dans l'évaluation des forces respectives des deux armées; le corps français, composé de dixsept mille cinq cent vingt-quatre baïonnettes et deux mille six cent quatre sabres, fut peu après augmenté d'une division bavaroise; le corps russe était à peu près de la même force. Les deux armées étant ainsi respectivement placées, voici quelles furent de la part des alliés les dispositions de l'at

taque générale qu'ils effectuèrent le 5 juin. Leur armée fut partagée en sept colonnes et dirigée sur autant de points de la ligne française, de la manière suivante :

La première colonne (deux divisions), sous les ordres du général Doctorow, fut dirigée d'Olbersdorff sur les postes français établis à la rive droite de la Passarge. Cette colonne, après avoir rejeté ces postes à la rive gauche, et laissé une garde aux points de passage, devait marcher par son flanc gauche, en remontant la rive droite, s'emparer du pont de Pitthenen, vis-à-vis des villages de Schwedt et Elditten, et y prendre position de manière à couper la communication entre le corps du maréchal Ney et celui du maréchal Soult: la manoeuvre ultérieure de cette colonne devait être déterminée par les circonstances locales et par les mouvemens de l'ennemi.

La deuxième colonne (trois divisions et la cavalerie des deux ailes), commandée par le lieutenant-général baron Sacken, marchant d'Arensdorf sur Wolfersdorff, fut destinée à

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