Les essais de Michel seigneur de Montaigne. [&c.] par P. Coste, Volume 1

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Page 136 - Pour revenir à mon propos, il n'ya tel que d'allécher l'appétit et l'affection, autrement on ne faict que des asnes chargez de livres. On leur donne à coups de fouet en garde leur pochette pleine de science, laquelle, pour bien faire, il ne faut pas seulement loger chez soy, il la faut espouser.
Page 284 - ... comme : Je cherche à vendre des perles, je cherche des perles à vendre. Tel veut compagnie pour aller à Paris...
Page 59 - ... non pour en rapporter seulement, à la mode de nostre. noblesse Françoise, combien de pas a Santa Rotonda, ou la richesse des calessons de la Signora Livia, ou, comme d'autres, combien le visage de Neron, de quelque vieille ruyne de là...
Page 123 - ... que cette longueur que nous mettions à apprendre les langues qui ne leur couStoient rien eSt la seule cause pourquoy nous ne pouvions arriver à la grandeur d'âme et de cognoissance des anciens Grecs et Romains.
Page 139 - ... et impossible, c'est se donner l'advantage d'avoir dans la teste les bornes et limites de la volonté de Dieu et de la puissance de nostre...
Page 261 - ... (ils ont une façon de leur langage telle, qu'ils nomment les hommes moitié...
Page 95 - Je ne veux pas corrompre son esprit à le tenir à la gehene et au travail, à la mode des autres, quatorze ou quinze heures par jour, comme un portefaix...
Page 52 - Je marche plus seur et plus ferme à mont qu'à val. Ceux qui, comme porte nostre usage, entreprennent d'une mesme leçon et pareille mesure de conduite régenter plusieurs esprits de si diverses mesures et formes, ce n'est pas merveille si, en tout un peuple d'enfans, ils en rencontrent à peine deux ou trois qui rapportent quelque juste fruit de leur discipline.
Page 227 - J'ay eu long temps avec moy un homme qui avoit demeuré dix ou douze ans en cet autre monde qui a esté découvert en nostre siècle, en l'endroit où Vilegaignon print terre, qu'il surnomma la France Antartique.
Page 247 - Je pense qu'il ya plus de barbarie à manger un homme vivant qu'à le manger mort, à deschirer par tourmens et par geénes un corps encore plein de sentiment, le faire rostir par le menu, le faire mordre et meurtrir aux chiens et aux pourceaux (comme nous l'avons non seulement leu, mais veu de fresche...

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