Musée botanique de M. Benjamin Delessert: Notices sur les collections de plantes et la bibliothèque qui le composent, contenant en outre des documents sur les principaux herbiers d'Europe et l'exposé des voyages entrepris dans l'intérêt de la botanique

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Librairie de Fortin, Masson et Cie., 1845 - 588 páginas

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Página 78 - Angleterre, il réussit à se les faire remettre; et non-seulement il s'empressa de les renvoyer ici, il ajouta à tant de soins la délicatesse de les renvoyer sans même les avoir regardées : il aurait craint d'enlever, écrivait-il à M. de Jussieu, une seule idée botanique à un homme qui était allé les conquérir au péril de sa vie. Dix fois des collections adressées au Jardin du Roi, et prises par...
Página 209 - ... herborisation de quelques jours lui amène cependant la découverte de quelques espèces nouvelles. Il visite ensuite la région fertile et tempérée de Xalapa, ville située à vingt-cinq lieues de Vera-Cruz. Un séjour de six mois lui permet de récolter une foule de plantes vivantes (surtout d'Orchidées) et d'échantillons desséchés.
Página 132 - II est difficile de se faire une idée de l'étendue et de la « richesse de ces collections; mais l'on doit s'empresser de « rendre un témoignage éclatant à la libéralité avec laquelle « la Compagnie des Indes anglaises a voulu faire jouir les « savants étrangers de ses trésors. — Cet acte de munifi...
Página 210 - Popocatepell et en rapporte un herbier recueilli pendant un campement de trois jours, près des limites de la végétation, à 10,500 pieds; il repart en juillet pour les riches régions...
Página 210 - À à 500 lieues, il revient à Xalapa et à Vera-Cruz, et va établir sa station botanique à la colonie allemande de Mirador et de Zacuapan. Au mois d'août, en compagnie de ses trois amis et naturalistes, MM.
Página 228 - J'éprouvais un désir ardent de parler dans ma langue au Français qui me prodiguait ses soins, mais il m'était impossible de retrouver dans mon souvenir un seul mot qui ne fût pas portugais., et je ne saurai rendre l'espèce de honte et de contrariété que mo causait ce défaut de mémoire.
Página 227 - Ixj] peaux de cerfs, d'autruches (1), de chevaux sauvages, et où les seuls hommes que j'aperçusse quelquefois dans le lointain, de l'autre côté du fleuve, étoient des insurgés espagnols, ennemis des Portugais. Ce fut dans ce désert, sur les bords du ruisseau de Santa-Anna, que je faillis périr avec deux des hommes qui m'accompagnaient, empoisonné par quelques cuillerées du miel de la guêpe appelée lecheguana. Dans les mois de décembre et de janvier, la chaleur avoit été excessive ;...
Página 153 - Voyage aux Indes - Orientales, par le nord de l'Europe, les provinces du Caucase, la Géorgie, l'Arménie et la Perse, suivi de détails...
Página 228 - J'eus beaucoup de peine à me traîner jusque-là, et, me sentant d'une faiblesse extrême, j'appuyai ma tête sur son épaule. » Ce fut alors que commença pour moi l'agonie la plus cruelle. Un nuage épais obscurcit mes yeux, et je ne distinguai plus que les traits de mes gens et l'azur du ciel traversé par quelques vapeurs légères. Je ne ressentis point de grandes douleurs, mais j'étais tombé dans le dernier affaiblissement.
Página 210 - Chapala, à treize lieues de cette ville. Une course rapide le transporte ensuite à San-Blas, au bord de l'Océan Pacifique. A son retour de la côte, en 1837, il se rend à Guanaxuato; à la Sierra de Santa-Rosa, etc. Au mois de juin, il part de Mexico pour visiter le haut...

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