L'onanisme, dissertation sur les maladies produites par la masturbationChapuis, 1764 - 264 pages |
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L'onanisme: dissertation sur les maladies produites par la masturbation Samuel Auguste David Tissot Affichage du livre entier - 1805 |
L'onanisme; dissertation sur les maladies produites par la masturbation Samuel Auguste David Tissot Affichage du livre entier - 1821 |
L'onanisme: ou Dissertation physique sur les maladies produites par la ... Samuel Auguste André David Tissot Affichage du livre entier - 1760 |
Expressions et termes fréquents
affez affoiblit aifé ainfi aliments Aretée auffi avoient avoit bains froids Boerhaave boiffon c'eft c'eſt caufe cauſe chofes claffe coït confeil confervé confidérable confulta continuellement convulfions corps decins defirs déja diffipation digeftion douleurs écou efpece efprits eſt étoient étoit évacuations excès vénériens faifant faignée fang fans fanté fe font feconde fecours femaines femblables femence féminale fenfation fenfible fens fent féparation feroit fervir fes forces feul fievre foibleffe foibles foin foit fommeil fouvent fperme fuccès fuite fuivant fujets fur-tout fymptômes Galien génitales genre nerveux gonorrhée Hippocrate Hoffman humeurs irri J'ai vû kinkina l'ame l'eftomac l'Onania l'ufage ladie laiffé lait lefquels liqueur mafturbation maſturbation matiere maux Médecins mence ment mifere morb n'avoit n'eft néceffaire nerfs nuifible obfervations occafion ouvrage paffer par-là paroît perfonnes plaifirs de l'amour plufieurs pollutions nocturnes pouvoit prefque premiere prurit raifon refte remedes s'étoit tefticules tion trifte ufage vaiffeaux دو رو
Fréquemment cités
Page xii - ... l'art , et que l'on peut regarder avec raison comme les docteurs et les pères de la médecine. Hippocrate, le père et le prince de la médecine, dit que « les libidineux n'ont pas de fièvre, et, quoiqu'ils mangent bien, ils maigrissent et se consument. Ils croient sentir des fourmis descendre de la tête le long de l'épine. Toutes les fois qu'ils vont à la selle ou qu'ils urinent, ils perdent abondamment une liqueur séminale trèsliquide ; ils sont inhabiles à la génération, et ils...
Page 14 - Le tableau qu'offre ma première observation est terrible ; j'en fus effrayé moi-même, la première fois que je vis l'infortuné qui en est le sujet. Je sentis alors, plus que je ne l'avais fait encore, la nécessité de montrer aux jeunes gens toutes les horreurs du précipice dans lequel ils se jettent volontairement.13» Trop long pour être rapporté dans son intégralité, le tableau mérite néanmoins quelques citations significatives :
Page 16 - J'appris son état, je me rendis chez lui ; je trouvai moins un être vivant qu'un cadavre gisant sur la paille, maigre, pâle, sale, répandant une odeur infecte, presque incapable d'aucun mouvement. Il perdait souvent, par le nez , un sang pâle et aqueux ; une bave lui sortait continuellement de la bouche; attaqué de la diarrhée, il rendait ses excréments dans son lit sans s'en apercevoir...
Page 99 - Chrysostome, que s'excitant contre les lois de la nature, le crime est beaucoup plus grand de ce côté-là que de l'autre™. Et peut-on douter que la nature n'ait attaché plus de joie aux plaisirs...
Page 86 - Le masturbateur, continuellement livré à ses méditations ordurières, éprouve à cet égard les mêmes maux que l'homme de lettres qui fixe les siennes sur une seule question ; et il est rare que cet excès ne nuise pas.
Page 50 - ... tant de germes' d'êtres de fon efpèce. Suivant Hippocrate , elle émane de toutes les parties de fon corps , & furtout de la tête : c'eft un réfultat de toutes les humeurs. Il donne pour preuve de fon fentiment , la foiblefle que reffèntent ceux qui en perdent dans la copulation. Il y a, dit -il, des veines & des nerfs, qui, de toutes les parties du corps , vont fe rendre aux parties de la génération. Lorfque les humeurs font entrées dans une efpèce de fermentation, qui en fépare ce...
Page 14 - Sage trop tard, le mal avait déjà fait tant de progrès qu'il ne pouvait être guéri, et les parties génitales étaient devenues si irritables et si faibles qu'il n'était plus besoin d'un nouvel acte de la part de cet infortuné pour faire épancher la semence.
Page 202 - ... après soi; toutes les fonctions troublées, suspendues, douloureuses: des maladies longues, fâcheuses, bizarres, dégoûtantes; des douleurs aiguës et toujours renaissantes; tous les maux de la vieillesse dans l'âge de la force; une inaptitude à toutes les occupations pour lesquelles l'homme est né; le rôle humiliant d'être un poids inutile à la terre; les mortifications auxquelles il expose journellement ; le dégoût pour tous les plaisirs honnêtes; l'ennui, l'aversion des autres...
Page 40 - Les matheureuses femmes livrées à cette luxure périssent misérablement ses victimes; elles sont particulièrement exposées à des excès d'hystérie ou de vapeurs affreux, à des jaunisses incurables, à des crampes cruelles de l'estomac et du dos, à de vives douleurs de nez, à des pertes blanches, dont l'àcreté est une source continuelle de douleurs les plus cuisantes; à des chutes, à des ulcérations de matrice et à toutes les infirmités que ces deux maux entraînent; à des prolongements...
Page 81 - ¡шх portes de Montpellier. Le matin , on l'apporta en ville mourante ; elle expira le soir, baignée dans son sang, qui ruisselait de la matrice.