Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, Volumen 1chez J.-L. Pellet, imprimeur, 1781 |
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Términos y frases comunes
affez ainfi Albuquerque Amboine auffi auroit avoient avoit Batavia befoin Brama c'eft C'eſt caftes Calicut Cambaie camphre caufes ceffe cent Ceylan chaffés Chine Chinois chofe claffes climat commerce compagnie conferver confidérable connoiffance conquête côte de Coromandel Daïris devoit efclaves efpece efprits enfans eſt établiſſement état étoient étoit exclufif fageffe fages faifoient faifoit fans fecours femble fent fépare feroit fervir feul fiecle fituée fociété foient foit font fource fous fouvent fouverain fuiv fujets fuperftition fur les côtes girofle gouvernement guerre habitans Hollandois hommes Hottentots Ibid ifles Indes Indiens inftitutions Japon Java jufqu'à l'Afie l'efprit l'empire l'Europe l'ifle l'Inde l'Indoftan laiffer livres loix long-temps lorfque lumieres magiftrat Malabar Malaca maniere marchandiſes ment mœurs Moluques mufcadier n'avoient n'avoit n'eft n'eſt n'étoit nation navigation néceffaire paffer par-tout pays peuple plufieurs Portugais Portugal pouvoit prefque premiere prince puiffance puiffe raifon refte religion richeffes ſes terre tion ufage vaiffeaux Zamorin
Pasajes populares
Página 284 - Elle les compofe de frai de poiflbn , ou d'une écume gluante , que l'agitation de la mer forme autour des rochers, auxquels elle les attache par le bas & par le côté. Leur goût eft...
Página 289 - Batavia , oïi l'on tient le livre général de toutes les affaires. , Le Confeil des Indes n'eft pas un corps ifolé^ ni même indépendant. Il eft fubordonné à la Direction qui fubfifte dans les Provinces-Unies. Quoiqu'elle foit une , dans toute la rigueur du terme , le foin de vendre deux fois l'an les marchandifes , eft partagé entre les fix Chambres intéreffées dans ce commerce. Leurs opérations font proportionnées au fonds qui leur appartient.
Página 81 - Les hommes, intéressés par l'espoir et le bonheur [dont vous pouvez leur montrer la route], vous écouteront avec empressement. [Faites rougir ces milliers d'esclaves soudoyés qui sont prêts à exterminer leurs concitoyens aux ordres de leurs maîtres]. [Soulevez dans leurs âmes la nature et l'humanité contre ce renversement des lois sociales.
Página 80 - Puiflent les vraies lumieres faire rentrer dans leurs droits , des êtres qui n'ont befoin que de les fentir pour les reprendre ! Sages de la terre , philofophes de toutes les nations , c'eft à vous feuls à faire des loix, en les indiquant à vos concitoyens. Ayez le courage d'éclairer vos...
Página 299 - Ce motif ne fut vraifemblablement qu'un prétexte qui fervoit de voile à des intérêts particuliers. L'infidélité des commis étoit plus que tolérée. Les premiers avoient eu la plupart une conduite exacte. Ils étoient dirigés par des amiraux qui parcouroient tous les comptoirs , qui Avoient un pouvoir abfolu dans l'Inde , & qui à la fin de chaque voyage rendoient compte en Europe de leur adminiftraùon.
Página 266 - L'injuftice qu'elles éprouvoient , a beaucoup ajouté à Moignement qu'elles avoient naturellement pour tous nos travaux. La vie oifive & indépendante que ces fauvages menent dans leurs déferts, a pour eux des charmes inexprimables. Rien ne peut les en détacher.
Página 74 - Cette obfervation fuffira pour donner une idée de l'antiquité de ce peuple , qui n'a rien ajouté à fes connoiffances depuis une époque qui paroît la plus ancienne du monde. Brama ordonna différentes nourritures pour les différentes tribus. Les gens de guerre, & quelques autres caftes, peuvent manger de la venaifon & du mouton. Le poiflbn eft permis à quelques laboureurs & à quelques artifans.
Página 287 - Communément il y refte toute fa vie. On en a vu autrefois qui abdiquoient les affaires , pour couler à Batavia des jours paifibles ; mais les dégoûts que leur donnoient les fucceffeurs , ont fait réfoudre les derniers Chefs à mourir dans leur pofte.
Página 229 - ... du culte national. Frappé de l'avenir terrible, dont les deux nouvelles religions le m'enaçoient également, il convoqua une aflemblée générale. Au jour indiqué, il monta fur un endroit élevé ; & là, tendant fes mains vers le ciel, & fe tenant debout, il adreiïa cette prière à l'Etre fupréme.
Página 137 - ... opinion -, il y auroit tout à perdre dans l'opinion contraire. Un Chinois qui voudroit fortir de cette fraternité générale , deviendroit dès-lors un être ifolé & malheureux : il ferait étranger au milieu de fa patrie.